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Quand Eddy Marajo dénonce la corruption municipale...

Quand Eddy Marajo dénonce la corruption municipale...

   Chacun sait très bien, à la Martinique, que la corruption sévit du bas en haut de l'échelle sociale. Depuis le "petit filon" jusqu'au détournement de plusieurs millions d'euros en passant par des prébendes diverses et variées : primes, voitures de fonction, billets d'avion en première classe etc...

   C'est toute notre société qui est gangrenée !
   Et comme le poisson, une société commence toujours à pourrir par la tête : ce sont les "gros", les puissants, les hauts placés et autres piliers du système qui donnent l'exemple. Le très mauvais exemple ! Ces dernières décennies nous avons ainsi eu droit aux scandales du CREDIT MARTINIQUAIS, du CEREGMIA, du GRANCHAWA, d'ODYSSY, de BOODOM, de X-PAY, de l'Antenne de Belem (Brésil) du Conseil régional et de la CFTU comme l'a dénoncé vigoureusement l'autre jour Eddy MARAJO sur ZOUK-TV. Et de bien d'autres dont le grand public n'a eu qu'un vague écho.
 C'est que nos journalistes, hormis deux ou trois, ne font pas leur boulot ou alors sont empêchés de le faire. Ou alors ils détournent courageusement le regard comme le font la plupart des Martiniquais, ces derniers ignorant qu'agissant ainsi, ils se montrent les complices objectifs des corrompus et des maffieux. Ignorant aussi que la non-dénonciation d'un acte de corruption dont on a au connaissance est puni par la loi. Ainsi donc ce qu'a dit à haute et intelligible voix Eddy MARAJO l'autre jour n'a rien de scandaleux ni de nouveau : chacun sait pertinemment que les municipalités ont toujours servi de vaches à lait à nos partis politiques. Ce qu'il aurait pu préciser, par contre, c'est qu'autant cela pourrait se comprendre autrefois, autant c'est inadmissible à compter de la loi de financement des partis politiques. Nos "grands" parti politiques, surtout ceux qui disposent de parlementaires, disposent, en effet, de sommes tout à fait conséquentes chaque année.
  Autrement dit, nos partis politiques sont DEJA financés par l'Etat et ils n'ont donc pas besoin de piquer dans la caisse des cantines ou celle des transports.
  Au fait, les 12 millions d'euros dont l'ex-CEREGMIA est soupçonné par pas moins de 5 rapports (dont deux de la Cour des comptes) d'être le "détourneur", chose qui a valu à ses trois chefs (sur 43 mis en cause) d'être révoqués de la fonction publique, ont été partiellement utilisés pour financer les campagnes d'un certain parti politique. Nous ne pouvons pas le nommer mais il n'est pas bien difficile de savoir lequel. Sinon la municipalité PPM de Fort-de-France a publié un communiqué démentant les propos d'Eddy MARAJO et déclarant qu'elle "se réserve le droit de porter plainte en justice pour diffamation" !!!
   Chiche !...

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