- LOGOSSAH n'est intervenu que sur la forme tout au long de son plaidoyer pro domo, jamais sur le fond du dossier, le seul fait concret évoqué étant son détachement à l'AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) en Haïti. Détachement qu'il aurait "oublié" de déclarer à l'Université des Antilles et de la Guyane, chose qui lui a permis, disent les rappports de la Cour des comptes, de toucher un double salaire pendant 3 ans. Chose qu'il conteste de manière confuse...
- Il s'est livré à une virulente critique du CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) qui, à l'entendre viole la loi (interdit de rire !) depuis la décision de 2016 de le suspendre sans salaire pour 5 ans.
- Puis, faisant preuve d'une ignorance crasse en matière juridique pour quelqu'un qui enseigne dans une faculté de Droit, il a dénoncé un jugement effectué par les mêmes personnes qui étaient intervenues en 2016, ce qui, à l'entendre, est contraire aux règles !!!! Or, c'est archi-faux ! la présence de trois mêmes juges n’a rien d’étonnant car le CNESER est ce que l’on appelle en droit français une « juridiction unique » dont les membres sont nommés pour une durée de mandat déterminée et ne peuvent être récusés. Donc cela n’a rien de partial ni d’injuste dans la mesure où c’est inscrit dans la loi.
Puis, K. LOGOSSAH s'est livré à une série de mensonges sur chaque événement relaté :
. il dit que l'affaire CEREGMIA apparaît après que la décision de créer l'université de Guyane ait été prise, mais n'évoque évidement pas le rôle du CEREGMIA dans le déclenchement de la crise guyanaise, suite, entre autres, au refus de lui accorder un service complet en Guyane....
. parle de la décision de la section disciplinaire de Toulouse, qui n'avait trouvé rien à lui reprocher, en oubliant de dire qu'il a reçu un blâme. Est-ce que l'on attribue un blâme à quelqu'un à qui on ne reproche rien ?
. prétend qu'il n'y a aucune preuve de détournement d'argent et que le CNESER n'a jamais évoqué le problème de détournement (et pour cause, il oublie de dire qu'il y a une distinction très nette sur les faits objet de la section disciplinaire, et ceux objet de la procédure judiciaire)
. Il n'y a pas de détournement, car "Où est passé l'argent ?", s'est-il écrié, en omettant d'expliquer que le détournement concerne essentiellement l'usage fait des fonds européens à des fins auxquels ils n'étaient pas destinés.
Ceci n'est qu'un très bref aperçu de tout ce que Kinvi LOGOSSAH a raconté sur KMT sans que cette télé, par simple respect de la plus élémentaire déontologie, ne juge bon d'inviter aucun contradicteur. Preuve que la corruption n'est pas que financière aux Antilles, elle est aussi morale et intellectuelle. C'est tout le corps social qui se trouve gangrené...