On se souvient que la CDMT avait refusé de défendre Frédérique FANON, directrice de l'ex-Conseil général, au motif que "la CDMT ne défend pas les cadres". Aujourd'hui, changement de braquet à 180%, ce syndicat défend un DGS qui n'a cessé de multiplier les actes d'insubordination envers le président de l'organisme que tous deux sont censés diriger de concert. DGS qui touche...7500 euros par mois, soit...hum...un peu plus que le SMIG tout de même. Dans un article virulent, le secrétaire général de la CDMT était même sorti du cadre de la revendication syndicale pour fustiger l'alliance du "GRAN SANBLE" et de "BA PEYI-A AN CHANS", traitant ce denier de "colonialiste" !!! On ne voit pas ce que ce genre de propos a à faire dans un conflit du travail, sauf si ce conflit du travail dissimule en fait une opération politique. Ce qui est, en fait, le cas puisque la CDMT n'est pas représentée dans l'organisme en question !
Les photos qui illustrent le présent article montrent, si besoin était, le caractère ubuesque de certaines situations en Martinique : d'un côté, 90% de grévistes, pour la plupart membre du syndicat FO (Force Ouvrière), mobilisés pour obtenir des conditions de travail plus efficientes à la mairie de Schoelcher ; de l'autre, 10% de grévistes bloquant l'entrée du Parc Naturel de Martinique pour défendre le seul DGS, blocage effectué avec l'appui, rappelons-le, d'un syndicat non-représenté dans cet organisme.
S'il fallait une meilleure preuve que notre Martinique marche parfois sur la tête...