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Quand on s'entoure de médiocres, il ne faut pas s'étonner que...

Quand on s'entoure de médiocres, il ne faut pas s'étonner que...

   C'est bien connu, les leaders politiques n'aiment pas trop, quel que soit le pays, l'origine ethnique, la langue ou la religion, que leurs partisans leur fassent de l'ombre. Il s'agit là d'un mal universel mais qui, sur un tout petit territoire, peut avoir des conséquences incalculables. Dans les grands pays, lesdits leaders procèdent à des purges, des procès à grand spectacle ou alors leur police se livre à des enlèvements, voire des assassinats afin d'éliminer, non seulement leurs opposants, mais également ceux qui, au sein de leurs propres partisans, commencent à prendre trop d'importance.

   Pour éviter d'avoir à se livrer à des purges internes, rien de mieux pour un leader politique que de s'entourer de médiocres, d'incompétents, d'incultes et d'arrivistes. Il écartera ou tiendra à bonne distance les artistes, les intellectuels, les empêcheurs de penser en rond, les hostiles au culte de la personnalité, ne conservant auprès de lui qu'une poignée de techniciens, certes hyper-compétents, mais totalement dépourvus de charisme et donc incapables de rivaliser avec lui au plan électoral.

   Pendant dix ans, vingt ans, trente ans, quarante ans même, le leader politique roulera comme ça, à l'aise comme Blaise sur la falaise. Ses partisans dévoués brandiront à tout bout de champ leur carte du parti comme s'il s'agissait de leur certificat de baptême afin de clouer le bec à leurs adversaires, mais aussi aux membres des partis proches ou alliés à qui il sera reprocher d'être des "doucineurs" et des "autostoppeurs". Sauf que les premiers doucineurs en réalité, ce sont eux, ces partisans dévoués qui se sont toujours accrochés à l'auréole du leader tout en étant incapables d'un quelconque fait d'armes politique. Incapables de conquérir une mairie en vingt, trente ou quarante. Incapables de s'emparer d'une circonscription législative, sauf quand, dans un accès de magnanimité, le leader décide un beau jour d'offrir la sienne sur un plateau d'argent à l'un d'entre eux ou l'une d'entre elles. Incapables d'émettre une seule idée un tant soit peu crédible ou originale. Incapables de coucher sur le papier l'histoire du leader ou du parti.

   Leur carte du parti, cette carte qu'il brandisse à tout bout de champ, n'est en fait que leur certificat de "doucinage".

   Avant l'Internet et la création de Facebook, leur médiocrité pouvait passer inaperçue et ils ou elles pouvaient impunément jouer au "gros coco", se donner de grands airs, jouer à l'important (e), mais désormais, c'est fini ! Comme les réseaux sociaux sont devenus leur terrain d'expression politique principal (normal puisqu'un post Facebook c'est au grand maximum quatre cinq lignes alors qu'un article de journal ou de site-web, c'est cinquante lignes et un livre 200 ou 300 pages), chacun peut mesurer leur niveau sidérant de médiocrité, de bassesse, d'arrivisme, de cancanisme et de macoutisme larvé. Il faudrait presqu'un politologue fasse une étude sur leurs posts (en s'aidant forcément d'un psychiatre).   

   Conclusion : quand on s'entoure de médiocres durant des décennies, il ne faut pas s'étonner que...

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