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QU'ATTENDENT LES POUVOIRS PUBLICS ?

QU'ATTENDENT LES POUVOIRS PUBLICS ?

   L'écrivain guadeloupéen Hector POULLET, grand maître du créole, co-auteur du premier dictionnaire du créole de son île, initiateur de l'enseignement de celui au collège de Capesterre-Belle-Eau dans les années 80, réagit à son tour au regain d'activités diffamatoires à l'encontre de la Présidente de l'Université des Antilles et aux nouvelles tentatives de déstabilisation qui se mettent en place...

 

« Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ?

Est-ce chagrin ou bien pitié ? 

Je n’ai pas le cœur à le dire 

C’est la vie sous les cocotiers ! »

 

De la Bolokocratie à la Voyoucratie il n’y avait qu’un pas, celui qu’ont franchi allègrement quelques universitaires dont nous, la Guadeloupe et la Martinique d’en bas, étions pourtant si  fiers.

Bien sûr au début de cette affaire Ceregmia, qui nous disait-on, n’existait pas, j’ai pensé, avec beaucoup d’autres, qu’il s’agissait du panier de crabes habituel, du traditionnel sac de nœuds politico-financier de la France sous les cocotiers.

Bien sûr que, tout en m’y intéressant tout de même, j’ai souvent pensé avec beaucoup d’autres que R. Confiant, à la manière de Don Quichotte, avait trouvé son moulin à vent contre lequel guerroyer. Plusieurs fois je l’ai encouragé, par écrit ou par téléphone, à laisser tomber pour ne s’occuper que de la seule chose pour laquelle nous l’aimons bien : de Littérature.

Bien sûr j’ai quelques fois pensé « lafimé pa kay san difé », mais qu’il n’y avait sans doute pas de feu en la demeure puisque ni Police ni Justice ne levait le petit doigt.

Bien évidemment quand j’ai vu et compris que les Polices et la Justice s’intéressaient vraiment à nos chercheurs, nos universitaires, nos économistes, ceux dont nous étions pourtant si fiers, qu’ils ont commencé les poursuites juste après la défaite électorale d’une certaine équipe en place,  j’ai éprouvé des sentiments contradictoires où se mêlaient indignation, honte, colère, rage, impuissance, pitié, dégoût…j’ai eu envie de jeter le bébé avec le bain,  envie de crier comme l’a fait notre ex-ministre de l’Outre-mer : «…qu’on les jette en prison et qu’on n’en parle plus ! ».

Quand j’apprends, aujourd’hui, qu’au lieu de faire profil bas, ces fils de… Guadeloupe et de Martinique, au lieu de s’excuser, pas de demander pardon, seulement de s’excuser, car nous savons tous que le proverbe dit « pa ba moun i fen séparé manjé » et que ceux qui leur avaient fait confiance auraient dû être plus attentifs, or donc au lieu de se faire tout petits, ces universitaires « mis en examen »,  osent encore lever la tête pour mordre !

Alors je pense, avec d’autres, que trop c’est trop, qu’il ne revient pas au citoyen de tenter de faire taire ceux qui ont été pris la main dans le sac, eux ou leurs amis ; il ne revient pas au citoyen  d’essayer de protéger ceux et celles qui n’ont, que je sache, commis aucune malversation. Qu’attendent

Commentaires

GIRIER-DUFOURNI... | 26/01/2016 - 11:31 :
Serait-ce l'honneur du déshonneur?...

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