Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

RAFAEL CORREA : LA TACTIQUE DE LA DROITE NORD-AMERICAINE EN EQUATEUR, AU VENEZUELA ET EN BOLIVIE, EST DE FINANCER DES FONDATIONS POUR DESTABILISER LES GOUVERNEMENTS PROGRESSISTES

Reitera Correa advertencia ante injerencias de Estados Unidos
RAFAEL CORREA : LA TACTIQUE DE LA DROITE NORD-AMERICAINE EN EQUATEUR, AU VENEZUELA ET EN BOLIVIE, EST DE FINANCER DES FONDATIONS POUR DESTABILISER LES GOUVERNEMENTS PROGRESSISTES

Après l’ex-président Lula qui a dénoncé le rôle des États-Unis dans la tentative de déstabilisation du Venezuela à la suite de la victoire de Nicolas Maduro (1), après l’expulsion de l’USAID – un des prête-noms de la CIA – par le président bolivien Evo Morales, le président équatorien Rafael Correa a réitéré l’avertissement à l’ambassadeur des États-Unis, Adam Namm, de s’en tenir à ses attributions diplomatiques au lieu de participer à des activités politiques contre le gouvernement.

Lors de conversations avec la presse à Guayaquil, le président équatorien a écarté pour le moment d’expulser l’ambassadeur états-unien mais lui a recommandé de faire preuve de plus de respect pour le pays qui l’accueille.

Correa a qualifié d’acte grossier la participation de Namm à une activité organisée par un groupe de journalistes travaillant au sein de grands groupes médiatiques privés, adversaires du gouvernement, pour dénoncer… “l’absence de liberté d’expression en Equateur”.

Pourquoi les autres ambassadeurs ne vont-ils pas à ces réunions ? s’est interrogé Correa. On a rarement vu autant de servilité dans le fait d’inviter l’ambassadeur des États-Unis, dont la présence ne vise qu’à créer des problèmes. Aux propos de l’états-unien qui se dit “très préoccupé”, Correa a répondu qu’il “aille se préccuper chez lui. Et s’il veut continuer à se sentir préoccupé, nous le renverrons à Wahington pour qu’il puisse se préoccuper là-bas et nous attendrons que vienne quelqu’un qui n’est pas précoccupé pour qu’il remplisse les fonctions diplomatiques. Le dérapage de cet ambassadeur dit beaucoup de sa vision. Il croit qu’il vient nous poser des conditions. Qui lui a dit que c’était son rôle ? Pour l’heure je veux considérer qu’il s’agit d’un fait sans importance mais si cela continue, prenons garde : nous affrontons des pouvoirs immenses.”

“A tout moment, a expliqué le président Correa, nous devons subir des dénonciations de la “Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme” (OEA), financée par Washington, alors que les États-Unis n’ont pas signé le Pacte de San José. A tout moment, l’Équateur est dénoncé au Secrétariat pour la Liberté d’Expression, financé par Washington, bien que les États-Unis ne le reconnaissent pas, sur la base de rapports jamais vérifiés de Fundamedios, également financé par Washington. Jusqu’à quand devons-nous subir ces choses ? Voyez la Bolivie : Evo Morales a déjà expulsé l’USAID (Agence des États-Unis pour le Développement International) et ici c’est la même agence qui finance Fundamedios, ils disent que ce n’est pas vrai parce qu’ils le maquillent sous une triangulation : l’USAID donne l’argent à la Fondation FARO et celle-ci finance Fundamedios. Nous n’allons pas accepter que dans le cadre d’une prétendue « coopération », de l’argent étranger soit transféré en Équateur pour générer une opposition interne.

Cela fait partie des méthodes souterraines, a réitéré Correa : “la tactique de la droite nord-américaine en Equateur, au Venezuela et en Bolivie, est de financer des fondations pour qu’elles s’opposent et déstabilisent les gouvernements progressistes. Nous n’acceptons plus ce cirque et ce néo-colonialisme”.

Avec [Prensa Latina->http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&id=13...

Traduction : Thierry Deronne

{{{Reitera Correa advertencia ante injerencias de Estados Unidos}}}

Quito, 8 may (PL) El presidente ecuatoriano, Rafael Correa, reiteró la advertencia al embajador de Estados Unidos, Adam Namm, de atenerse a su rol diplomático en lugar de estar participando en actividades políticas contra el gobierno.(RadioPL)

En conversaciones con la prensa en la ciudad de Guayaquil, el presidente ecuatoriano escartó por el momento la expulsión del embajador norteamericano, pero le recomendó que sí tiene que ser más considerado con el país que lo acoge.

Correa calificó de acto grosero la participación del embajador estadounidense en un acto organuizado pormun gremio de periodistas adversario a su gobierno, al que censuraron por la supuesta falta de libertad de expresión en Ecuador.

Por qué no van los otros embajadores, preguntó. Pocas veces se ha visto tanto entreguismo de llamar al Embajador de Estados Unidos, quien va realmente para crear incomodidad, comentó.

Al citar palabras de Namm sobre que Washington está muy preocupado, le respondió que vaya a preocuparse a su casa.

Si va a seguir preocupado, acotó, lo mandamos a Washington para que se preocupe allá y esperar a que venga alguien despreocupado que cumpla con sus funciones diplomáticas.

Por lo pronto este hecho creo que fue un desliz de este señor Embajador, que dice mucho de su visión. Él cree que viene a ponernos condiciones, y quién le ha dicho que ese es su rol?, preguntó.

A juicio de Correa, ese hecho no tiene mayor relevancia, pero si sigue, cuidado, advirtió. No se engañen, dijo, estamos enfrentando poderes inmensos.

Nosotros tenemos a cada rato que enfrentar denuncias en la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH), financiada por Washington, pese a que Estados Unidos no ha firmado el Pacto de San José, declaró el Jefe de Estado ecuatoriano.

A cada rato, agregó, Ecuador es denunciado en la Secretaría para la Libertad de Expresión, financiada por Washington, pese a que Estados Unidos no la reconoce y en función de informes nunca verificados de Fundamedios, también financiado por Washington.

Hasta cuándo vamos a aguantar esas cosas, insistió Correa.

Miren que Evo Morales en Bolivia ya expulsó a la USAID (Agencia de Estados Unidos para el Desarrollo Internacional), advirtió, y aquí la misma Agencia financia a Fundamedios y dicen que no es así porque triangulan ese financiamiento.

La USAID le da la plata a la Fundación FARO y ésta financia a Fundamedios, reveló, y dijo tampoco vamos a aguantar que por medio de supuestas cooperaciones venga dinero de un país extranjero a generar oposición interna.

Hay cosas más profundas, reiteró, la táctica de la derecha norteamericana aquí, en Venezuela y en Bolivia es financiar fundaciones para que hagan oposición a los gobiernos y desestabilicen a los gobiernos progresistas.

Nosotros no nos vamos a prestar a esas payasadas y ese neocolonialismo, enfatizó Correa.

tgj/prl

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages