Interrogé par la presse à l'issue de son allocution, Nicolas Sarkozy a confirmé que cette consultation prendrait bien la forme d'un "référendum", un terme juridique réservé à la consultation de l'ensemble du pays. Le chef de l'Etat a pris la précaution de bien délimiter le cadre de cette consultation populaire, précisant qu'elle ne concernerait que le "degré d'autonomie" de la Martinique par rapport à l'Etat et ne proposerait en aucun cas l'indépendance de l'île française des Caraïbes.
"Le débat dont nous parlons n'est pas celui de l'indépendance. Il ne s'agit pas d'organiser, à mes yeux subrepticement, un je ne sais quel largage de la République. Le débat qui est ouvert est celui du juste degré d'autonomie, celui de la responsabilité, celui de l'équation unité-singularité", a-t-il dit. "La Martinique est française et le restera, d'abord parce qu'elle le veut, et aussi parce que la France le souhaite (...) je le dis, la France sans la Martinique ne serait pas la France", a souligné Nicolas Sarkozy.
"Tant que je serai président de la République, la question de l'indépendance de la Martinique, c'est-à-dire de sa séparation d'avec la France, ne sera pas posée", a-t-il également souligné.Devant la presse, Nicolas Sarkozy a précisé que les modalités de cette consultation seraient définies d'ici à "fin septembre, début octobre", après une large consultation avec les élus martiniquais.
E24 avec AFP
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