Laisserons-nous, et ce dans l’indifférence la plus totale se fermer les portes de la librairie Alexandre qui se trouve actuellemnt dans une situation des plus incroyables ? Resterons-nous bras croisés en face de la disparition de ce patrimoine culturel : une librairie chargée d’histoire puisque vieille de cent huit ans qui a su dispenser le savoir, nous faire côtoyer la connaissance depuis plus d’un siècle ?
S’il n’est déjà trop tard, accepterons-nous de voir sans pincements au cœur, sans plusieurs larmes à l’œil, et surtout sans beaucoup de regrets, disparaître la plus ancienne puisqu’aussi chargée d’ans, mais surtout la Vraie Librairie, ainsi qu’aime à le répéter avec raison presque toute la population ? Laisserons-nous la culture faire place à l’inculture et la laisser chasser par celle-ci ? Adopterons-nous encore une fois, comme le disait l’écrivain « l’attitude stérile du spectateur ? Ne serions-nous pas plutôt mal-à-l’aise lorsque nous dirons à nos enfants « Tu vois, ici, dans ce magasin de vêtements - si on peut appeler ce que tu vois des vêtements- il y avait la Librairie Alexandre. On y vendait des livres. Pourquoi s’étonner alors d’entendre : Des livres ? C’est quoi ça ?
Sauver la Librairie Alexandre ce n’est pas sauver un homme, c’est sauver LE LIVRE, et à travers lui, s’ouvrir au monde aussi.
Serions–nous au nom de la modernité, l’exemple parfait du peuple sans base, sans ancrage ? Serions-nous aveuglé par un seul mode de consommation ? Celle du ventre. Je ne le crois pas. Alors que faisons-nous pour donner un coup de main à la LIBRAIRIE ALEXANDRE pour la sauver ? Je suis solidaire avec tous ceux qui comme monsieur Fred Louison, comme aussi l’association K@KO voudraient ne pas voir ce pan de la culture sombrer.
Terez Leotin