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6 mai 1853 - 6 mai 2008 : 155ème anniversaire de l’arrivée des indiens à la Martinique

SON MATALON «CHRISTIANE SACARABANI»

SON MATALON «CHRISTIANE SACARABANI»


155 ème anniversaire de l'arrivée des indiens à la Martinique

à la Bibliothèque municipale de Schoelcher

Son matalon « Christiane Sacarabani »

C' est avec Christiane Sacarabani qui rappelons le, a publié «  L'indien au sang noir » en 2003 que la Bibliothèque municipale de Schoelcher a choisi de commémorer à sa manière le 155 ème anniversaire de l'arrivée des Indiens sur la terre martiniquaise.

En effet, le 6 mai 1853, des hommes venus du continent indien sont arrivés dans l'île de la Martinique pour travailler sur les habitations. Depuis cette date, ces hommes et ces femmes ainsi que leurs descendants contribuent à la construction du pays. Ils ont enrichi par leurs apports dans les domaines aussi variés que la cuisine, la danse, l'agriculture…

Si les indiens étaient localisés principalement sur les habitations du sud au nord avec une localisation sur Basse-Pointe, Macouba, Ajoupa, Trinité…Le récent film de Camille Mauduech sur «  Les 16 de Basse Pointe  » est venu nous révéler que bon nombre sont descendus vers les villes dans les années 1960 après la crise sucrière.

Cette population indienne est bien là, au cœur de la Martinique avec le phénomène de créolisation, elle aussi a connu les affres de la colonisation par ceux là même qui connurent les pires moments de l'esclavage.

Cette population indienne s'est mélangée créolisée d'autres diront métissée mais s'est elle pour autant diluée ?

Quoiqu'il en soit, elle est bien présente pas seulement par le phénotype mais de manière plus discrète. Beaucoup de familles martiniquaises ont un peu de sang indien dans les veines, pas seulement les ‘chapé kouli'.

Celle qui nous avait écrit «  L'indien au sang noir » en 2003 nous revient avec un l'expression d'un son de tambour, le matalon. Elle nous proposa donc le mardi 6 mai 2008 «  Son matalon » qui selon les dires de l'auteur, Aimé Césaire a qualifié l'ouvrage d'un «  rayon de lumière   proposé aux martiniquais ».

Nous avons aussi appris ce soir là combien comme beaucoup de Martiniquais, elle fut affectée par la disparition du grand homme qui l'appelait affectueusement « Saca-béni ».

L'ouvrage merveilleusement illustré par une écriture indienne pour le titre et à chaque le lecteur est baigné dans cet arc en ciel de couleur. Térez Léotin a d'ailleurs précisé que l'ouvrage était vraiment indien. Et Christiane Sacarabani de préciser qu'il avait été imprimé en Inde par Brihat Consultant. Elle a d'ailleurs précisé qu'elle avait assuré totalement la conception de l'ouvrage et c'est ainsi que tout au fil des pages le lecteur découvre non seulement des personnages importants comme le mahatma Gandhi mais aussi des symboles de l'Inde le kéwol, (ancêtre de la paire de d'anneau créole) ; le collier-sous qui est un pendentif porté par les indiennes. (Ces pièces de monnaies soudées entre elles sera modifié il est devenu collier chou).

A chaque page le madras qui est aujourd'hui un symbole vestimentaire martiniquais mais qui nous viens de l'Inde. Le lecteur y découvrira deux magnifiques histoires Son matalon et Iliette tout en poésie, «  Les cycles, fragment de vie au service de l'humanité en gestation, se relaient. Inlassablement, l'Univers tisse la tente (l'attente) de l'Eternité   ».

Iliette cette petite île termine sur ces mots «  Quand je désespère, je pense à toi, et je me souvients que la voix de la Vérité et de l'Amour triomphe toujours… Et toujours, je prends patience et m'apprête pour accueillir la Justice et la Gloire de Dieu dans la Paix » .

Comme les lecteurs de la Bibliothèque, plongez dans ce flot de lumière indienne pour être comme disait Christiane Sacarabani :

« Tout homme est comme un pavillon aux couleurs d'un Peuple, dressé par-dessus tout le pour le bien-être de l'Humanité  ».

«  Tout homme est un réformateur, nul ne doit être oublié, négligé, occulté. L'histoire n'est pas une fantaisie « bililik » mais le déroulement d'une bobine génératrice de mailles dont la vocation est de filtrer ce qui est juste, et d'immortaliser les séquences marquantes de la migration des mondes ».

JiD


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