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TOUTES LES UNIVERSITES FRANCOPHONES DU MONDE DEVRONT SOUTENIR HAÏTI

TOUTES LES UNIVERSITES FRANCOPHONES DU MONDE DEVRONT SOUTENIR HAÏTI

L’aide la plus importante viendra des facultés qui partageront leurs connaissances et leurs ressources aux universités haïtiennes, selon le recteur de l’AUF, Bernard Cerquiglini.

MONTRÉAL - Le soutien de toutes les universités francophones du monde sera nécessaire pour rebâtir le réseau du savoir haïtien. C’est du moins le constat qu’a fait l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), au sortir de ses premières Assises internationales qui se sont tenues à Montréal, mardi et mercredi.

En point de presse, le recteur de l’AUF, Bernard Cerquiglini, s’est montré satisfait des réunions qui se sont déroulées les deux derniers jours à l’Université de Montréal, tout en affirmant que l’aide la plus importante viendra des facultés qui partageront leurs connaissances et leurs ressources aux universités haïtiennes.

{{Profiter de la situation}}

«Il faut saisir l’occasion pour demander aux recteurs des établissements haïtiens de faire une photographie de l’état des choses», indique M. Cerquiglini.

Il déplore de ne pas avoir pu recevoir une liste des disciplines « naufragées », celles qui, comme la géologie, se retrouvent sans aucun professeur encore vivant au pays.

Un accord sera par contre signé dans les prochains mois entre l’AUF et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Celui-ci permettra aux différentes institutions d’enseignement supérieur d’Haïti de faire des bilans sur leur situation pour que l’AUF puisse leur offrir une aide structurelle.

{{L’argent, mais aussi le savoir}}

«Il en coûtera 500 millions d’Euros pour reconstruire les bâtiments», déclare M. Cerquiglini, qui affirme du même coup que ce montant est déjà disponible. «Ce qu’il faut faire maintenant, c’est de colmater les brèches qui ont été créées par la mort d’étudiants et de professeurs et ceci ne coûte pas très cher».

D’après M. Cerquiglini, il faut mettre un effort sur la reconstruction du savoir et sur l’investissement dans les études supérieures.

Selon lui, il ne sert à rien de rebâtir le matériel si une fuite de cerveau se produit : «Je dis bravo aux universités francophones du Canada ou d’Europe qui accueillent des étudiants haïtiens depuis le séisme, mais il faut s’assurer que ceux-ci aient un incitatif pour retourner chez eux, à la fin de leurs études».

L’AUF compte d’ailleurs développer une structure d’enseignement à distance pour permettre aux différentes universités membres de fournir des cours numériques qui seront offerts dans les établissements haïtiens.

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