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Un ancien président d’université, mis en examen au moment des faits, promu professeur par le Ministère

Un ancien président d’université, mis en examen au moment des faits, promu professeur par le Ministère

Personne ne parle plus de l’affaire CEREGMIA, ni au sein de l’université, ni à l’extérieur.

Pourtant, dès qu’une nouvelle tombe qui pourrait permettre de dénigrer l’action courageuse menée par la présidente Corinne Mencé-Caster et tous ceux qui l’ont soutenue, certains se jettent dessus, comme sur un os à ronger.

 

Dans cette affaire, l’ancien président de l’UAG, Pascal SAFFACHE, mis en examen, a directement adressé au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, une demande de promotion pour accéder au statut de professeur des universités.

 

Il n’en a informé ni le Doyen ni la présidente, alors en fonction. Pas un mot. Pas un mail pour faire part de cette demande.

 

Et voilà qu’au moment où éclate l’affaire CEREGMIA, que les mises en examen tombent, le Ministère apprend à Corinne Mencé-Caster qu’elle doit installer Pascal Saffache en tant que Professeur des Universités.

 

Celle-ci, fidèle à sa logique de n’accorder aucune promotion à des personnes si gravement mises en cause, refuse et demande au Ministère de procéder, lui Ministère, à cette installation, vu que l’enseignant n’a pas jugé utile d’informer la présidente de son établissement de cette démarche.

 

Corinne Mencé-Caster informe officiellement le Ministère de son refus, lequel en prend acte.

 

Pascal Saffache va au Conseil d’État. L’ancienne présidente, alors en poste, ne prend pas d’avocat pour ne pas générer de frais à l’université, sachant que Saffache sera, de toute façon, installé. Elle n’organise pas non plus de défense. Elle laisse le dossier suivre son cours. Ce qui lui importe, c’est de ne pas procéder, elle, à cette installation, dans le contexte turbulent qu’elle connaît alors. Peu importe qui l’installe, du moment que ce n’est pas elle.

 

De toute façon, l’histoire retiendra ce qu’elle voudra. Les réseaux sont en action. Ils font des gorges chaudes et passent sous silence le plus important : qu’un ancien président, mis en cause dans une affaire de détournement de fonds de plus de 10 millions d’euros, a été promu directement par le Ministère, sans prendre l’avis de la présidente en poste, alors que ce même Ministère avait connaissance de tous les rapports et de sa mise en examen.

 

Il n’y a pas si longtemps pour moins que cela, le recteur de Guyane, ancien président de l’Université d’Orléans, était cassé de ses fonctions.

 

Allez chercher à comprendre !

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