Le député Torontois de la circonscription de York Sud-Weston succède à John McCallum au ministère de l’Immigration. C’est la première fois qu’un député d’origine somalienne est nommé au sein du Cabinet.
Ahmed Hussen est arrivé au Canada à l’âge de 16 ans en tant que réfugié, alors qu’il fuyait la guerre qui faisait rage en Somalie.
L’homme de 39 ans a été très actif au sein de la communauté canado-somalienne, notamment à titre de président du Congrès somalien canadien.
Avant de faire son entrée en politique, il a assumé les fonctions de président du Congrès somalien canadien où il a travaillé pour encourager l’intégration de cette communauté et le développement de son engagement citoyen.
Devenu avocat, il s’est entre autres battu contre la radicalisation des jeunes Somaliens de Toronto qui se faisaient recruter par le groupe extrémiste Al Shabab en Afrique.
Aux élections fédérales de 2015, il a été le premier député d’origine somalienne à être élu au Parlement.
Parmi ses nouvelles tâches en tant que ministre, il devra entre autres se charger d’accueillir quelque 300 000 nouveaux résidents permanents en 2017.
Sa position au sujet de la déportation de criminels
En 2012, l’ancien premier ministre Stephen Harper avait nommé Ahmed Hussen à une table ronde multiculturelle sur la sécurité, qui a ultimement mené à la création de la Loi antiterroriste C-51.
Ahmed Hussen était d’accord avec la position conservatrice de déporter les criminels étrangers qui commettaient des crimes graves.
Il avait alors fait référence à la montée de la radicalisation au Canada et des conséquences engendrées au sein de la communauté canado-somalienne.