Tantôt la trop grande sécheresse, tantôt des pluies trop diluviennes, tantôt le manque d'herbicides, tantôt l'insuffisance de la main d'œuvre etc... Bref, nos petits planteurs de canne ont grandement besoin d'être aidés, ne serait-que presque partout dans le monde, à commencer par l'Europe, l'agriculture est non seulement aidée, mais subventionné. D'ailleurs, il aurait fallu instaurer une taxe-canne à sucre pour que nous tous, Martiniquais, puissions participer au sauvetage de la filière. Dans une Martinique autonome, cela aurait été possible, mais...
Dans le même temps, on voit des collectivités dépenser des dizaines, voire des centaines de milliers d'euros pour allumer du boucan sur la baie de leur ville ou bien envoyer la sélection de football de la Martinique participer à la Gold Cup. Comment nos élus (es), de tous bords, hiérarchisent-ils/elles les urgences martiniquaises ? Mystère et boule de gomme. En tout cas, nos petits planteurs de canne sont à bout de souffle et risquent de disparaître à terme, ce qui, il est vrai, libéra des terres pour les centres commerciaux ou les lotissements.
En attendant, une élue a fait un grand geste en leur faveur. Un geste d'une portée tout à fait considérable, extraordinaire même : elle a royalement donné 500 (cinq cents euros) a l'association des petits planteurs. C'est pas vrai, dira-t-on ? Oui, c'est vrai car c'est marqué dans le journal. Vous savez, celui qui est livré chaque matin avec le pain...