L’auteur : Maëva, Maddyjah, Maëva “dit Maddyjah” Augusty (22 Août 1987), Maître-Créoliste au Laboratoire CRILLASH depuis 2016.
Elle est, actuellement, Doctorante en Cultures et Langues Créoles, à l’Université des Antilles.
Elle est diplômée d’une Licence d’Arts, Langues et Civilisation avec pour option les Cultures et Langues Créoles et d’un Master 2 en Arts, Langues, Interculturalité et Développement Durable (avec Mention très bien). Spécialisée en anthropologie, elle axe ses recherches sur la résistance et l’affirmation culturelle en se centrant sur l’ancestralité et l’africanité des peuples des Amériques, incluant le bassin caribéen.
Afin d’élucider les propositions alternatives favorables à l’épanouissement et la construction identitaire de l’individu, issu des sociétés post-esclavagistes plantationnaires et néocoloniales.
Résumé :
Cet ouvrage est un travail de recherche ayant pour but de comprendre l’influence des pratiques culturelles et de la langue sur la construction identitaire d’un individu, à travers l’analyse des parcours de vie de Marcel Lollia dit Vélo, de Guy Conquête dit Konkèt et de Hubert-Luc Séjor dit Lukuber, trois figures emblématiques de l’affirmation culturelle guadeloupéenne, dès la moitié du XXème siècle.
Cette affirmation se construit, en tant que rupture décrite comme un phénomène se faisant susnommé marronnage, en s’opposant à la culture dominante occidentalisée, basée sur une européanisation des mentalités. Elle résistera non pas par affrontement politique direct, mais en proposant à ses initiés une alternative culturelle voire identitaire que nous laquerons en tant que marginalité coloniale en métamorphose universelle.
Cette étude démontre la nécessité d’approche du terrain ethnomusicologique d’une part et l’analyse systémique mettant en parallèle les sources documentaires audiovisuelles et bibliographique
Nombre de pages : 154
Format : 155 x 225
Prix : 20,00 euros
ISBN : 978-2-36597-298-7