L'utilisateur-type de Facebook ne lit que les titres des articles de presse et rarement, très rarement leur contenu. Les journaux-papier s'illusionnent donc en croyant que les quelques articles qu'ils publient sur leurs sites-web permettront à leurs ventes de décoller. L'illusion est encore plus risible quand ledit article est payant.
Car enfin, non seulement, moi Facebookman ou Facebookwoman, je ne lis pas les articles, mais je relaie, je "poste", sur mon mur des articles...payants. C'est-à-dire des articles auxquels je sais pertinemment que l'immense majorité de mes "amis" ou "followers" ne pourra pas avoir accès !!! A commencer par moi-même pour qui l'info doit être gratuite.
Ca rime donc à quoi de "poster" des trucs qu'on ne lira pas ?
Bref...
Ces temps-ci, ce sont deux journaux français, "LE MONDE" et "LE PARISIEN", qui ont bénéficié de la frénésie "postière" des Facebookiens antillais. Motif ? Ces deux honorables organes de presse de l'Autre Bord de l'Atlantique ont révélé un terrible scandale environnemental et sanitaire qui frappe nos îles à banane : la contamination par un dangereux pesticide appelé "chlordécone". Massivement utilisé depuis 1972, il a donc fallu attendre 2018, c'est-à-dire 46 ans (oui, quarante-six ans !) avant que le voile soit levé.
C'est donc seulement en ce début du mois de juin 2018 que la vérité éclate au grand jour.
MERCI DONC AU "MONDE" ET AU "PARISIEN" !
(Quand aux négros-faceboukiens qui ont relayé ces courageux médias, ay fè an lous pété an nen-zot, bann komik !)...