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Vous connaissez Janet Jackson, mais pas Shirley Ann Jackson...

Vous connaissez Janet Jackson, mais pas Shirley Ann Jackson...

   Si les processus de crétinisation des masses mis en place par la plupart des chaînes de télévision et les réseaux sociaux est désormais bien connu et étudié, il y en a un qui est très peu pointé du doigt, voire carrément ignoré, y compris par les grands défenseurs du "monde noir", "afro", "kamite" etc..., à moins que ces derniers n'en soient objectivement complices : la présentation du Noir comme étant un sportif, un musicien, un chanteur, un acteur de cinéma ou un mannequin de mode. Et uniquement cela ! Résultat : tous les enfants noirs veulent devenir Magic Johnson, Beyoncé, Denzel Washington, Omar Sy, Neymar ou Mike Tyson.

   Cette image tronquée, voire désastreuse, rejette dans l'ombre les milliers de scientifiques, philosophes, psychiatres, écrivains, sociologues, anthropologues, traducteurs, chimistes, biologistes, chirurgiens, astrophysiciens etc..., faisant croire qu'ils n'existent même pas. Il est vrai qu'aucun scientifique noir ne participe au délire "noiriste" qui sévit sur le Net, en particulier sur Facebook, et qui veut faire croire que les Noirs auraient tout inventé, du décapsuleur à l'ascenseur ou du fil à couper le beurre au Tampax. C'est qu'un scientifique fonctionne sur des équations (sciences exactes) ou des concepts (sciences humaines) et non sur des élucubrations.

   Ainsi donc, si tout le monde connaît la chanteuse JANET JACKSON, presque personne (dans le grand public) ne connaît la brillante physicienne SHIRLEY ANN JAKSON, première afro-américaine à obtenir un doctorat en physique nucléaire au prestigieux MIT (Massachussetts Institute of Technology). Présentation :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shirley_Ann_Jackson

Shirley Ann Jackson née le

à Washington dans le district de Columbia aux États-Unis, est une physicienne américaine, spécialisée dans le domaine de la physique des matières condensées et des matériaux opto-électroniques. Elle a été nommée 18e présidente du Rensselaer Polytechnic Institute le

. Elle a reçu en 1973 son doctorat du Massachusetts Institute of Technology, devenant ainsi la première femme afro-américaine à obtenir un doctorat du MIT en physique nucléaire.

Elle a fait et fait encore partie de multiples conseils d'administration de grands groupes et entreprises ; elle est parmi les présidents d'institutions universitaires les plus occupés par ces postes annexes. C'est aussi un des présidents les mieux payés par l'institution qu'ils dirigent. Au cours de sa carrière, Shirley Ann Jackson a aussi été présidente de la commission de réglementation nucléaire des États-Unis (NRC).

Sommaire

Biographie

Carte en gris clair Washington formant un rectangle appuyé sur le fleuve en bleu, le quartier en rouge bordeaux.
 
Le quartier de Petworth, en rouge, où Shirley Ann Jackson a grandi.

Shirley Ann Jackson est la deuxième enfant d'une fratrie de quatre, née le

à Washington. Sa mère, Beatrice Cosby Jackson, est une assistante sociale et son père, George Hiter Jackson, un superviseur aux services postaux américains3. Elle a une grande sœur, Barbara, une petite sœur, Gloria, et un petit frère, George Lewis, cadet de la fratrie ; tous sont encouragés tôt par leurs parents à se passionner pour la science et à faire des études4. Encore à l'école, elle participe ainsi à de multiples science fairs, et s'occupe en observant par exemple les mouvements des abeilles et leur comportement3. Aidées de leur père, elle et sa sœur construisent aussi des caisses à savon5.

Avec l'une de ses sœurs, Gloria, elle effectue son école primaire à l'école pour noirs du quartier voisin, l'école élémentaire de Park View6, leur inscription à l'école Barnard, réservée aux blancs alors majoritaires dans le quartier de Petworth, leur ayant été refusé5.

Lorsque la cour suprême des États-Unis juge de Brown v. The Board of Education of Topeka en 1954, amenant à l'interdiction de la ségrégation sur la base de la couleur de peau dans le système éducatif5, Jackson passe en third grade et est transférée à l'école Barnard devenue mixte où elle est rapidement orientée vers les mathématiques par ses professeurs6.

Études

Façade de l'école en brique rouge, avec des colonnes et encadrements de fenêtres blancs.
 
La Roosevelt High School où Shirley Ann Jackson a étudié, 2011.

La compétition entre l'URSS et les États-Unis pour la conquête de l'espace durant les années 1960 amène à une promotion des sciences pour l'ensemble de la population. Jackson aurait pu bénéficier de ce contexte dans ses études, lui permettant d'accéder à des écoles « racialement mixtes » et à des contenus éducatifs orientés vers les sciences5.

Elle étudie à la MacFarland Junior High School, où elle apprend le latin, puis à la Roosevelt Senior High School (en), sous la férule de professeurs la poussant vers des études scientifiques ; elle bénéficie de l'environnement de l'époque qui poussait les étudiants vers des programmes avancés en sciences6, elle suit ainsi un honors program en seventh grade4. Major de sa promotion en 19645 et intéressée à la fois par les mathématiques et la physique, elle s'oriente vers des études supérieures dans ces domaines, et poussée par la principale adjointe de son lycée, elle s'inscrit au MIT4.

Elle reçoit à la suite de sa sortie du lycée plusieurs bourses de Martin Marietta, de la grande loge de Prince Hall (en)1 et de l'église baptiste de l'avenue Vermont7. Malgré ces bourses, elle travaille en plus au laboratoire de nutrition et de sciences nutritionnelles du MIT afin de payer le reste de ses frais de scolarité6.

Jackson a effectué ses études supérieures au Massachusetts Institute of Technology, et obtenu en 1968 un BSc en physique après avoir réalisé un projet sur les supraconducteurs2. Reçue à plusieurs autres universités, Harvard, l'université Brown et l'université de Chicago, elle préfère poursuivre les cours au MIT, soutenue par trois bourses allouées par Martin Marietta de 1972 à 1973, la National Science Foundation de 1968 à 1971 et la Ford Foundation de 1971 à 19731, ce malgré le traitement discriminatoire de la plupart des élèves et de certains professeurs.

Elle s'implique dans la vie étudiante au travers de son intégration dans la sororité Delta Sigma Thêta (en) chapitre Iota (en)n 1, et dans des activités extrascolaires, effectuant du bénévolat, des cours de tutorat au Young Men's Christian Association de Roxbury7.

Elle devient ainsi en 1973 la première femme afro-américaine à obtenir un Ph.D. du MIT, la deuxième à obtenir un Ph.D. en physique aux États-Unis8,n 2. Ce doctorat, effectué sous la direction de James Young, le premier professeur noir ayant obtenu une chaire de physique permanente au MIT, traite de physique théorique des particules9,8.

Désirant au début se concentrer sur l'étude académique, elle effectue son post-doctorat sur les interactions fortes entre particules subatomiques3 dans plusieurs laboratoires et centres de recherche réputés. Elle travaille d'abord au Fermilab à Batavia dans l'Illinois de 1973 à 1974, puis part pendant un an en Europe au CERN où elle donne des conférences10 grâce à une bourse de la Ford Foundation, effectuant des cours d'été à Erice en Italie et à l’École d'été de physique théorique à Les Houches en France, puis donnant des cours à l'Advanced Study Institute à Anvers en Belgique11 avant de revenir aux États-Unis7. Là elle passe un an au Fermilab12, un an au Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford et au Centre pour la physique d'Aspen13. Vers cette époque, elle entreprend aussi de suivre des cours en politique publique11.

Carrière

AT&T

Durant une trentaine d'années à partir de 1970, les laboratoires d'AT&T sont un lieu où les noirs américains devenus physiciens se retrouvent. Renommés pour son environnement propice à la recherche, dynamique, le laboratoire offre à l'époque un cadre attirant particulièrement les scientifiques issus de minorités, de plus en plus nombreux14.

C'est dans ce contexte qu'en 1976, Shirley Ann Jackson a été embauchée aux laboratoires AT&T Bell en tant que chercheuse où elle commence par des projets portant sur la physique de la matière condensée, notamment sur les propriétés supraconductrices des céramiques9, puis se concentre sur les propriétés des semi-conducteurs et sur le mouvement des électron à la surface de l'hélium liquide10. Puis elle est mutée en 1978 à la section Scattering and Low Energy Physics Research Laboratoryn 3. Elle y mène des recherches en physique théorique, en physique du solide, en physique quantique et en optique sur les gaz, les films et les semi-conducteurs13.

Durant sa carrière à At&T, elle s'engage dans diverses institutions et entreprises, faisant partie de plusieurs conseils d'administration, notamment celui d'une banque du New Jersey, une entreprise du secteur de l'électricité, du secteur pétrolier et a aussi siégé à la MIT Corporation13. Jackson participe à la création de la commission des sciences et technologies du New Jersey7 et y est appointée par Thomas Kean, gouverneur de l'époque, en 198513,9 puis son mandat est prolongé de cinq ans en 1989 par le gouverneur Kean15.

Tout en travaillant toujours pour les laboratoires d'AT&T, elle participe à un comité consultatif pour le secrétaire à l'Énergie des États-Unis, à divers conseils pour l'Académie nationale des sciences et fait partie de l'Advisory Council de l'Institute of Nuclear Power Operations, entre autres engagements extra-professionnels13. Elle a ainsi siégé au conseil d'administration de la Société américaine de physique et de l'American Institute of Physics, du MIT à partir du milieu des années 197016, de l'université Rutgers et de l'université Lincoln en Pennsylvanie à partir de 198016, en particulier à la Fondation Barnes, dépendante de cette dernière université, fondation à laquelle appartient un musée d'art africain17. Elle est membre de la direction de l'université Lincoln jusqu'en 199216.

Rutgers

Jackson fait partie dès 1986 du Board of trustees de l'université Rutgers avant de devenir membre du conseil d'administration en 1990, participant au comité de sur la planification et la politique d'éducation de l'institution16.

Shirley Ann Jackson quitte partiellement AT&T en 1991 pour devenir professeur de physique théorique à l'université Rutgers13, jusqu'en 1995, tout en continuant un travail de consultante pour les laboratoires d'AT&T Bell, dans le domaine des semi-conducteurs. Jackson fait partie du département de physique et d'astronomie et donne des cours sur les propriétés électroniques et optiques des systèmes à deux dimensions et chapeaute les étudiants travaillant pour leur PhD7.

Institutions publiques

Appointée par le président William Clinton à la présidence de la commission de réglementation nucléaire des États-Unis à partir de juillet 199517 après deux mois en tant que commissionnaire de mai à juillet12, et disposant d'un budget de 500 millions de dollars, elle est alors responsable de la protection des civils face aux dangers nucléaires, de l'entretien et de la rénovation du parc nucléaire alors vieillissant aux États-Unis et du stockage des déchets nucléaires18. Ses débuts au NRC sont mouvementés : les opposants au nucléaires montent au créneau alors qu'elle est tout juste appointée. En réponse aux critiques, elle a décidé la fermeture de multiples installations qui avaient continué à opérer en violation des codes sanitaires3.

À la tête du NRC, Shirley Ann Jackson a aussi lancé une grande refonte de l'institution pour la rendre plus efficace et changer les méthodes d'estimation des risques, pour les rendre plus rigoureuses. Son passage dans la commission a rencontré une critique globalement positive19.

Durant son mandat, elle a aussi participé à la fondation de l'International Nuclear Regulators Association dont elle a été la première présidente en 199719.

Rensselaer Polytechnic Institute

Article détaillé : Rensselaer Polytechnic Institute.

 
Façade nord-ouest de l'Experimental Media and Performing Arts Center (en) (EMPAC), commandité par Jackson à l'aide de fonds collectés auprès d'alumni et d'entreprises.

Sollicitée en décembre 1998 par le conseil d'administration de l'institut, Shirley Ann Jackson est nommée le

directrice de l'université privée Rensselaer Polytechnic Institute7. Son élection à la présidence de cette institution est une première : jusque-là aucune femme noire n'avait dirigé une institution scientifique de recherche7.

Elle fait partie des présidents d'universités privées les mieux payés des États-Unis, ainsi, une enquête sur les salaires et compensations des présidents d'université privées portant sur 2006-2007 lui prête un salaire d'1,3 million de dollars, ce qui était assez mal vu en période de crise, aussi Jackson s'est engagée à reverser 5 % de son salaire en 2009 pour le financement des bourses universitaires, d'autant plus qu'il lui est alors reproché de passer un temps non négligeable hors de l'université du fait de ses obligations dans divers conseils d'administrationA 1. Elle est payée 2,34 millions de dollars en 2010A 2,n 4 ses gratifications passant de 568 564 dollars en 2009 à 2 340 441 dollars en 2010. Ce salaire cependant, comme les années précédente est en grande partie non payé et reporté aux années suivantesA 3.

Sa rémunération est depuis son arrivée en poste un sujet annuel d'attention médiatique, cristallisant le débat entre soutiens estimant que la paye est justifiée par la bonne gestion du campus, et détracteurs qui considèrent que ce salaire et les avantages l'accompagnant entachent la réputation de l'écoleA 3. Ces crises annuelles se jouent par ailleurs sur un fond récent de controverse, le sénat étudiant du RPI ayant fait passer en 2011 une résolution appelant au remplacement de Jackson, à 11 votes contre 7, estimant que son style de gestion de l'école avait mené à une baisse du moral et un climat d'intimidationA 4.

En plus de se rétributions en tant que présidente du RPI, Shirley Ann Jackson a reçu 1,3 million de dollars en 2011 en tout, pour son rôle dans les conseils d'administration de six entreprises dont Marathon Oil, IBM, FedExA 3, Public Service Enterprise Group, Medtronic Inc. et NYSE EuronextA 5. Elle a été présidente aussi en 2011 d'un des dix conseils de développement économique lancés par Andrew Cuomo dans l'état de New York, avant d'en démissionner en 2012 pour des raisons de planningA 6.

Famille

La petite sœur de Shirley Ann Jackson, Gloria Jackson Joseph, est avocate et directrice administrative du National Labor Relations Board du district de Columbia15,A 7, sa grande sœur, Barbara Jackson Avery est vice-présidente et doyenne de l'Occidental College à Los Angeles en Californien 5 après avoir été vice-présidente des affaires étudiantes de la Holy Names University (en) à OaklandA 7. Son frère, le plus jeune de la fratrie, est décédé en 1984 d'une hémorragie cérébraleA 7.

Des parents de Shirley Jackson, seule sa mère est encore vivante, à 85 ans en 2002, son père étant mort en 1998A 7.

Alors qu'elle travaille à AT&T, elle y rencontre le physicien Morris A. Washington avec qui elle se marie en 1980 et dont elle a un fils, nommé Alan étudiant au Dartmouth College13,A 7. Morris Washington est professeur de physique au Rensselaer Polytechnic InstituteA 3 et directeur assistant du Centre d'électronique intégrée et d'assemblage électronique du Rensselaer InstituteA 7.

Lutte contre les discriminations

Arrivée au MIT en 1964 en plein mouvement des droits civiques8, elle a été pendant une bonne partie de sa scolarité victime d'ostracisme et d'insultes, ses camarades, même les autres filles, refusant de s'asseoir à côté d'elle5. On lui a craché et jeté des objets dessus7. Seule femme noire de sa promotion qui ne comprenait que 43 femmes sur presque 900 undergraduates et 20 noirs seulement parmi près de 8 000 étudiants elle demeure isolée6,12, jusqu'à ce qu'elle finisse par faire partie d'une sororité (uniquement composée de femmes noires). Elle finit présidente de cette sororité à la fin de ses études au MIT2.

L'un de ses professeurs lui aurait même dit que « les filles de couleur devraient apprendre un métier. »n 6.

De ses recherches, elle a admis qu'il a été difficile d'obtenir le respect de ses pairs, du fait d'un environnement typiquement blanc et masculin1.

Black Student Union

Elle a travaillé en collaboration avec le Syndicat des étudiants noirsn 7 tout le long de sa scolarité pour amener le conseil d'administration du MIT à augmenter les effectifs des minorités et des femmes dans les promotions étudiantes, démarche qui eut les effets escomptés2. Coprésidente pendant deux ans en tant qu’undergraduate et conseillère après sa graduation, elle participa au recrutement dans le syndicat étudiant et obtint du MIT que les conditions d'admission soient assouplies pour les minorités1. Elle a pu continuer son action des années plus tard lors qu'elle a été élue au conseil d'éducation de l'université en 1976, puis au conseil d'administration2.

Promotion des afro-américaines en science

Dans le cadre de sa démarche anti-discriminatoire, Jackson a servi pendant un mandat au National Society of Black Physicists17 de 1980 à 198219.

Durant sa carrière aux laboratoires d'AT&T Bell, Jackson s'est impliquée particulièrement dans la promotion des minorités et des femmes dans les sciences et a dans ce cadre, participé à des comités dédiés à ces sujets à la National Academy of Sciences, l'American Association for the Advancement of Science, dont elle est présidente en 2004 et siège au conseil d'administration à partir de 200519, et la National Science Foundation13. En tant que membre du National Research Council, elle a été très active de 1980 à 1995 au travers du comité dédié à la promotion des femmes16.

Domaines d'étude

Shirley Ann Jackson a particulièrement contribué dans le domaine de la physique des particules, de l'optique, de la physique des couches minces, entre autres. Elle a travaillé sur18 :

– la rétrodiffusion à trois corps ;
– l'étude des ondes de densité de charge dans des composés multicouche ;
– les propriétés polaroniques des électrons à la surface de films d'hélium liquide ;
– les dichalcogénures ;
– les propriétés optiques et électroniques des strained-layer semiconductor superlattices.

Elle a publié pas moins de 44 articles dans des revues à comité de lecture16, plus d'une centaine en comptant les articles coécrits10.

Récompenses et nominations

Jackson a reçu plusieurs bourses universitaires, dont la Martin Marietta Aircraft Company Scholarship and Fellowship, la Prince Hall Masons Scholarship (en), un stage de la National Science Foundation et la bourses pour études avancées de la Fondation Ford. Elle a été élue dans l'administration de sociétés savantes, telles la Société américaine de physique, dont elle est fellow, et la Société américaine de philosophieA 8. Elle est aussi fellow de l'Académie américaine des arts et des sciences. En outre, l'accomplissement dont elle est la plus fière19 est d'avoir été nommée en juin 1991 membre perpétuel du conseil d'administration du MIT10.

Ses réalisations en science et éducation lui ont valu plusieurs récompenses, dont la CIBA-GEIGY Exceptional Black Scientist Award. Le gouverneur James Florio lui a attribué la Thomas Alva Edison Science Award en 199010 ou 199319 pour ses contributions en physique et en promotion des sciences. En 2001, elle reçoit la Richtmyer Memorial Award (en), décernée annuellement par l'American Association of Physics Teachers (en). Elle a aussi été plus de 50 fois docteur honoris causaA 9. En 2007, elle reçoit la Vannevar Bush Award (en) pour « l’œuvre d'une vie en recherche scientifique, éducation et ses contributions aux politiques publiques »A 10.

Elle a été introduite au National Women's Hall of Fame en 1998 pour ses « contributions significatives comme scientifique distinguée et sa promotion de l'éducation, la science et des politiques publiques »16. Plus récemment, elle est nommée l'une des 50 femmes les plus importantes en science par le magazine DiscoverA 11 et a reçu en mars 2000 la Golden Torch Award de la National Society of Black Engineers16,19.

Jackson est active dans des associations professionnelles et des commissions publiques sur des sujets scientifiques. En 1995, le gouverneur Thomas Kean la nomme sur la commission New Jersey Commission on Science and Technology. Elle est une voie active sur de nombreux comités de l'Académie nationale des sciences, l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) ainsi que la National Science Foundation. Ses actions visent la préservation et le renforcement de la capacité américaine pour l'innovation, par le support accru pour la recherche de base en science et génie. Ceci est fait en partie en attirant des talents étrangers et en développant le talent américain en attirant des femmes et des membres de communautés sous-représentées dans des carrières scientifiques. En 2004, elle devient présidente de l'Association américaine pour l'avancement des sciences et est directrice de l'AAAS en 2005.

Jackson continue à être impliquée en politique. En 2008, elle devient vice-rectrice universitaire du Council on Competitiveness (en) américain, un organisme sans but lucratif basé à Washington. En 2009, le président Obama la nomme sur le President’s Council of Advisors on Science and Technology (en), un groupe-conseil de 20 membres sur la politique publiqueA 12.

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