...en particulier de ses marches où un certain jour de fin septembre 2011, au terme d'un scrutin sénatorial au cours duquel il avait été battu, des partisans d'un autre figurant également sur cette photo s'étaient munis d'un balai-zo et avaient ostensiblement balayé ses pas alors qu'il s'en allait la queue basse. Cela sous les huées et quolibets des militants trénelliens.
Nostalgique ou toute honte bue, voici donc le balayé bras-dans-bras avec le balayeur pour s'en aller plaider la cause des petits commerçants asphyxiés par le reconfinement auprès du Gouverneur alors qu'au même moment dans la Métropole coloniale, le chef de l'Etat décidait l'ouverture des commerces dits "non essentiels". La démarche du balayé et du balayeur était donc parfaitement inutile mais comme on est en période pré-électorale tout est bon, n'est-ce pas, pour se poser en grand défenseur de la veuve et de l'orphelin. Encore que ces termes soient peu appropriés à la poignée de commerçants peu basanés venus soutenir les barricades, enfin la manifestation.
Quant au troisième larron figurant sur la photo, farouche partisan de la République Une et Indivisible et du drapeau bleu-blanc-rouge, on a quelque mal à comprendre comment il peut se révolter contre le plus éminent représentant de celle-ci dans l'île aux fleurs fanées à savoir le Gouverneur. A moins que notre Chouan tropical ne soit lui aussi animé par les mêmes intentions que ses deux autres compères...
Commentaires