Armand Nicolas aura lutté toute sa vie pour l'émancipation du peuple martiniquais d'abord en tant que secrétaire du PCM (Parti Communiste Martiniquais) à une époque où l'oppression des travailleurs, notamment de la canne à sucre, était à son apogée. Cette époque où les forces dites de l'ordre n'hésitaient à ouvrir le feu lors des grèves "marchantes" qui ont scandé le 20è siècle et à saisir régulièrement le journal du Parti Communiste Martiniquais, Justice (l'un des plus vieux organes de presse de la Caraïbe francophone), la ploutocratie n'hésitant pas, elle, à faire assassiner un autre grand Martiniquais, André Aliker, son rédacteur en chef.
La rue se fait toujours entendre en Guadeloupe et en Martinique. Des manifestations sont récurrentes depuis sept mois et l'impasse est plus que jamais très présente au niveau dialogue sur une sortie de crise. Mais le plus consternant, c'est que l'on assiste encore ces jours-ci à des exactions multiples contre des mairies, des écoles et des entreprises.
C'est un geste qui demeurera à jamais gravé dans l'histoire de la lutte anticoloniale martiniquaise, un geste d'une puissance et d'une portée absolument inouïes qui préfigure à n'en pas douter ce jour nouveau où le vaillant peuple de Matinino se lèvera comme un seul homme (comme une seule femme aussi) pour dire non à la Bête coloniale et à ses ramifications immondes qui, depuis bientôt quatre siècles, l'empêche de trouver sa juste place dans le cortège des nations et de se ceindre le front du pourpre de la dignité et de la gloire.
Simenn-tala té tibren mouvmanté apré Gouvelman désidé oblijé moun pran vaksen a partir di lendi pou yo pé alévini toupatou. Dé brakaj bijoutri fet an plen lajounen. Lapolis mété lapat anlè twa anpami yo, dot ka kouri toujou. Sé bijoutié-a ja di, oben yo ké défann kò-yo, oben yo ké fèmen an manniè définitiv.
Chaque jour davantage la Martinique touche le fond. Pourquoi ? A cause de l'opposition à un vaccin que 5 milliards d'habitants de notre planète ont déjà pris sur les 7 que compte cette dernière. Cela avec à peine 1,5% de conséquences graves c'est-à-dire presque aussi peu que les accidents d'avion.
Jour après jour nous constatons que la proportionnalité des peines n'est pas respectée par la justice en Martinique. Le dernier exemple en date est celui du député François PUPPONI.
Si ce qu'écrit Le Canard enchaîné dans sa dernière édition est avéré, eh bien on en apprend de belles sur les émeutes qui ont secoué la Guadeloupe les semaines dernières ! Tout comme en Martinique, ne serait-il pas grand temps que les vrais anticolonialistes se démarquent de la racaille et des gangs ?
Christiane Emmanuel, Marraine du Festival avec 10 autres chorégraphes venues du monde entier, participe actuellement au Xème FIDO au Burkina Faso, à l’invitation de Irène Tassembédo.
Pendant que le multi-président de la CTM (par ailleurs président du PPM, Président de la Conférence des Présidents des RUP etc.) multiplie promesses et affichages aussi mirobolants que les 5.000 emplois et les 12 zones d'activité qu'il avait promis en 2015, la Martinique semble sombrer dans l'anarchie.
Une situation kafkaïenne règne en Haïti. L’État s’effondre. Le pays se délite. Beaucoup de haïtiens ne se reconnaissent plus dans cette société haïtienne d’aujourd’hui. Mieux, ne reconnaissent plus leur pays tout simplement. Mais, Ils s’accrochent durement à l'idée d'un lendemain meilleur. Pourtant, malgré cet espoir, le pire est encore à venir. Le savent-ils ? Car, selon la majorité de très respectables instituts de climatologie, la crise climatique devra frapper brutalement aux portes d’Haïti. Très peu de haïtiens en sont aujourd’hui conscients. Et la plupart de leurs dirigeants inclus.
Mwa janvié-a sé prèmié mwa lanné-a. Eben Parti kominis fété 101 lanné jounal «Justice» ek i chonjé an brital militan yo asazinen, pas i té kont lenjistis, André Aliker. Mardi 11 janvié yonndé militan dépozé an jeb anlè tonm-li an Senmitiè Lalvé ou si zot lé Senmitiè Lérich. Pa té ni anlo militan, mé dot ja ka chonjé éleksion ka vini. Ni prézidansiel an mwa’d mas-la ek dépité an mwa’d jen.
S'il fallait donner un énième exemple démontrant que la justice ne s'exerce pas en France et dans "ces lambeaux de France palpitant sous d'autres cieux" comme De Gaulle surnommait l'Outremer, on en a eu un ce jeudi 20 janvier. Petit rappel : il y a dix jours, c'était le journal d'extrême-droite Rivarol qui était condamné à 8.000 euros d'amendes pour contestation du génocide des Juifs par Hitler.
Assez peu de gens aux Antilles connaissent le journal d'extrême-droite RIVAROL qui fait partie d'une nébuleuse anti-juive, anti-arabe et anti-nègre et qui diffuse en toute impunité depuis des années un discours haineux qui a fini par porter ses fruits si l'on en juge par le phénomène Eric Zemour.
Le Conseil de l'Ordre des Avocats de Paris qui examinait, ce 20 janvier, la plainte pour viol déposée par une ancienne stagiaire de Me Alex URSULET, a déclaré ne pas pouvoir statuer sur le cas de ce dernier au motif que son affaire est également au pénal, chose qui empêcherait de prononcer sa radiation.
Depuis le début de l’année, l’épidémie de coronavirus prend de l’ampleur en Martinique. Le nombre de cas positifs ne cesse de s’accroître. Selon le rapport épidémiologique de l’Agence Régionale de Santé, du 3 au 9 janvier 2022 (semaine 1), sur les quelque 46 953 tests réalisés, 7 395 se sont révélés positifs
L’accession toute récente à la présidence de l’Académie du créole haïtien (Akademi kreyòl ayisyen, AKA) du pasteur-linguiste Rogeda Dorcé Dorcil ne semble pas annoncer la fin de ce qui est perçu par certains observateurs en Haïti comme étant une relative emprise du facteur magico-religieux au creux de cette microstructure auparavant dirigée par un pasteur protestant, Pauris Jean-Baptiste, puis par un évêque catholique, Monseigneur Pierre André Pierre. Le pasteur-linguiste Rogeda Dorcé Dorcil dirige une église évangélique, l’Église chrétienne de l'unité à Fort-Jacques/Fermathe et, à Pétion-Ville, un Institut de théologie évangélique. Présumé spécialiste en ethnolinguistique, on ne lui connaît toutefois aucune étude majeure sur le créole haïtien ces trente dernières années, aucun article scientifique sur le créole publié dans une revue de linguistique, aucun livre dédié à l’aménagement du créole dans le système éducatif national…
En cette année 2022, notre site-web MONTRAY KREYOL, a 15 ans d'existence, période au cours de laquelle il a fonctionné de manière entièrement bénévole et sans la moindre ressource publicitaire ni subvention d'aucune sorte.
Demain 18 janvier 2022 à 9h, la cour d'appel de Fort de France à l'ouverture de l'audience devrait rendre une décision historique dans un procès lui-même historique et constitutif d'une première mondiale.