Son renvoi de la maison Castandet affecta Rose mais bien heureusement, bonne ouvrière, la jeune fille n'eut aucune difficulté à retrouver un emploi dans la blanchisserie du quartier de la Bourse. Elle trouva même de quoi arrondir son ordinaire avec une clientèle privée.
Ce soir, nous nous réjouissons de la défaite de Nicolas Sarkozy. Nous nous réjouissons de la défaite d’un président dont le Premier ministre a déclaré il y a quelques mois que toutes les civilisations ne se valaient pas. Nous nous réjouissons de la défaite de l’homme du discours de Dakar, l’homme qui a déclaré avec toute l’arrogance qui le caractérise que l’homme africain n’était pas entré dans l’histoire, l’homme qui nous a traités de racaille, l’homme qui a promis de nous kärchériser, l’homme de l’interminable succession des lois discriminatoires, anti-immigrés et islamophobes. L’homme qui considérait, il y a encore quelques semaines, que la viande halal était le premier sujet de préoccupation des Français. L’homme de la persécution sans relâche des sans-papiers.
Un de ces grands africains antillais à l'inspiration des nègres marrons de jadis, il est d'ailleurs le premier esclave libéré (il fut esclave pendant 31 ans) à avoir siégé à l'Assemblée Nationale.
Ce projet d’aménagement d’un montant initial de 23 032 959 € HT consistait à faire de ce port une infrastructure dédiée à la pèche ( 1 333 820 € HT) et au transport de passagers (21 699 139 € HT). Il devait permettre :
- La résolution du problème d’ensablement dont l’ancien port (1998-1999) était confrontée
- Le développement de l’activité pêche sur la commune
- Le désenclavement de la commune de Grand’ Rivière
« Les mémoires des esclavages ne cherchent pourtant pas à raviver les revendications ou les réclamations avant toutes choses. Dans le monde total qui nous est aujourd’hui imposé, la poétique du partage, de la différence consentie, de la solidarité des devenirs naturels et culturels (…) dans les diverses situations du monde, nous incline vers un rassemblement des mémoires, une convergence des générosités, une impétuosité de la connaissance, dont nous avons tous besoin, individus et communautés, d’où que nous soyons. Conjoindre les mémoires, les libérer les unes par les autres, c’est ouvrir les chemins de la Relation mondiale. » EG
La question est très fréquemment posée depuis le début de ce que les médias ont appelé le printemps arabe : pourquoi l’Algérie n’épouse-t-elle pas le mouvement ? Pourtant, toutes les conditions sont réunies pour que le mécontentement populaire se manifeste de manière éclatante.
I am an Aerospace Engineer by formal education and have worked in this capacity, managing space projects both at NASA and Department of Defense, for the last 16 years.
Concernant le courriel de Danielle BORIEL relatif à Madame GALLOT (IRAV, Fonds Saint Jacques, etc.), je partage toutes les vérités et opinions émises par elle et je fais part de mes propres sentiments sur cette affaire.
Alors que Le Pen a fait environ 7000 voix en Martinique- voir le texte de montraykreyol «Honte aux Martiniquais »- et 37 500 voix à la Réunion, tandis que Nasyon Rényoné proclame le droit du sang, ce qui n'est pas nouveau puisque un élu de la droite locale, Dindar, avait déjà préconisé des tests ADN sur les «mahorais» ; voici une contribution du journal Galé du mois d'avril 2010, qui sied malheureusement à l'actualité.
Le 6 mai 1853, un bateau en provenance du sous-continent indien, du pays tamoul plus précisément, débarqua les tout premiers travailleurs engagés indiens à la Martinique. Cette immigration devait se poursuive jusqu’à la fin du siècle, transbordant près de 20.000 Indiens dans l’île. Ces « engagés » disposaient d’un contrat de 5 ans au terme duquel ils devaient être rapatriés dans leur terre natale, ce qui fut fait pour un tiers d’entre eux environ.
Alors que pratiquement tous les pays de la Caraïbe ont déjà un jour férié, «Indian Arrival Day», honorant officiellement la première arrivée de l’utile composante indienne de leur nation, la blessure de l’occultation reste ouverte dans le cœur des citoyens Guadeloupéens et Martiniquais conscients de la diversité de notre peuple.
Madame Diana Ramassamy, docteur ès lettres, spécialiste de littérature orale, en Martinique, s’insurge en un brûlot que nous vous présentons suivi de la réaction d’un Guadeloupéen professeur d ‘Anglais et de Langue et Culture Régionale Créole, M. Olivier Mounsamy.
Utile mise en garde, car, comme dit le Tao: «Ce qui est ancien sera de nouveau utile». - Jean S. Sahaï