La compagnie aérienne nationale Air Algérie qui a l’habitude d’être au cœur des scandales, a cette fois-ci vécu cela sans voir venir. Pour cause, c’est un garçon mineur prénommé Aymen qui a mis la compagnie nationale au cœur d’un scandale. En effet le mardi 9 mars un garçon mineur fait le « buzz » sur les réseaux sociaux à travers une vidéo ou on le voyait clairement arrivé clandestinement sur le sol français, après avoir traversé la Méditerranée de façon illégale à bord d’un avion Air Algérie de Constantine jusqu’à Paris dissimulé dans la soute à bagages.
Le korandji est un parler unique en Algérie. Quelque 5000 habitants de l’oasis de Tabelballa, située entre l’Erg Erraoui et le Djebel Kahal, à quelque 382 km au sud de Béchar, continuent de le pratiquer.
Le 22 Février 2021 coïncide avec la commémoration du 2e anniversaire de l’irruption sur la scène politique en Algérie d’un mouvement populaire (le Hirak) qui revendique un véritable changement démocratique, une justice sociale ainsi qu’une démilitarisation de la république. Dans cette réflexion (en deux parties), le militant algérien Hamza Hamouchene tente d’analyser le soulèvement algérien à travers un regard fanonien, essayant de mettre en lumière le génie de Fanon, l’actualité de son analyse, la valeur durable de ses idées critiques et la centralité de sa pensée décoloniale dans les efforts révolutionnaires des damnés de la terre.
C’est l’hiver et le ciel est magnifique, les zerzour sont de retour, le matin et le soir ils emplissent le ciel, traversant Alger, ils iront chercher refuge jusqu’en Afrique du Sud, pendant que nous, plantés les yeux au ciel, nous voilà confinés en attendant nos guerres imprévisibles à force de répétition.
Alors que l’Algérie a célébré, il y a quelques semaines, le 66ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée, il est sans doute opportun de se souvenir que la Déclaration du 1er novembre comportait un important volet consacré aux aspects internationaux de la résistance nationale.
Si le oui l’emporté lors du référendum constitutionnel, le boycott massif des électeurs est un camouflet pour le régime et peut redonner un souffle au mouvement de protestation spontané et pacifique contre le système.
Auteur d’une œuvre riche et complexe, Edward Glissant est né en 1928 en Martinique et décédé en 2011 à Paris. Les multiples facettes de l’auteur du discours antillais – écrivain, théoricien, poète et philosophe –, témoignent de la philosophie qu’il prônait et qui est celle de la complexité, pour approcher un monde qui nous échappe. Pour appréhender celui-ci, Glissant soutient qu’il faut l’inscrire dans le « le Tout »[1].
Les questions d'ordre théorique, méthodologique qui se posent précisément à l’enseignement comme à la recherche, depuis des décennies, en l'occurrence la transmission et la production des connaissances, tant dans les domaines sociétaux qu'expérimentaux, sont toujours pendantes.”
Après Biskra, le grand erg oriental pourrait devenir le nouveau grenier de l’Algérie. Une population agricole chevillée au sable de cette contrée se réapproprie les lieux pour en faire un lieu de vie.
Les bananes sont un fruit qui pousse dans les régions tropicales. Cependant, un investisseur Mazuzi à Sidi Faraj a enfreint cette règle après avoir réussi à planter des bananes en Algérie dans un climat climatisé à l’intérieur de serres, ce qui rend l’expansion de cette branche et répond aux besoins du pays en fruits à la portée des agriculteurs s’ils reçoivent un soutien Et la direction est nécessaire.
After more than one year of weekly protests, the Algerian uprising continues unabated. It has booked historical victories, but there is a long road ahead still.
Algeria is going through a revolutionary phase. The mass-scale uprising that started in February 2019 has been sustained for more than a year now and is showing an incredible resilience and soumoud (steadfastness in Arabic). Hundreds of thousands are still in the streets, joining huge weekly protests every Tuesday and Friday (and recently some Saturdays and Sundays), demanding radical democratic change and the demilitarization of the republic.
Au lendemain d’une élection présidentielle algérienne massivement rejetée et boycottée, Adlene Mohammedi, chercheur en géopolitique et spécialiste du monde arabe, revient sur ce scrutin qui nourrit la contestation populaire. Le pouvoir algérien ose tout, c’est même à cela qu’on le reconnaît.
Le procès politique organisé par le Tribunal militaire de Blida a rendu son verdict politique tard dans la nuit du 24 au 25 septembre 2019 après une farce judiciaire expéditive truffée de mensonges. Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs, est condamnée à 15 ans de prison ferme dans un procès où tout a été fait pour amalgamer son sort avec celui des autres prévenus, qui ont eu à assumer de hautes fonctions dans le système, dans l’objectif de lui ôter le statut de prisonnière politique.
Au terme d'une instruction opaque et d'un procès expéditif à demi-secret, la dirigeante politique de gauche Louisa Hanoune, figure de l'opposition algérienne, secrétaire générale du Parti des travailleurs, trois fois candidate à l'élection présidentielle, s'est vue condamnée par un tribunal militaire à quinze années de prison au même titre que plusieurs hauts dignitaires du pouvoir déchu. Son sort suscite de multiples protestations, notamment en France.
Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur a tranché : le français doit être remplacé par l’anglais comme première langue étrangère à l’université. Algérie, la fin du français ? Analyse de Marie Chominot-Louanchi, historienne, spécialiste de la guerre d’indépendance algérienne.