C'est l'expression créole employée par le brigadier-chef de la police municipale de Foyal, Mickaël NAGOU alors que cette police s'est mise en grève. "Tou tou-ni" autrement dit : à nu, complètement démunie, désemparée...
Alex URSULET, révoqué du barreau de Paris suite à une accusation de viol portée par une jeune avocate-stagiaire et qui a fait appel à cette condamnation, s'est livrée à une attaque ad hominem d'une virulence inouïe sur un site local contre R. CONFIANT, traité d'écrivaillon et L. Boutrin traité d'avocaillon. L'article n'est pas signé__quel courage !__mais il est facile d'y repérer à la fois la patte de l'avocat et du directeur de ce site.
Subite crise d'hystérie du site "En bon dard et en tout cas car" contre Raphaël Confiant traité d'"écrivaillon" et Louis Boutrin traité d'"avocaillon" ! Il y aurait de quoi en sourire, voire en rire, quand on sait que tout cela émane de quelqu'un qui a passé son temps des années durant à "soucer les graines" d'un Béké prénommé Emmanuel. Lequel Béké lui a passé une volée de bois vert que nous nous ferons un plaisir de republier si "En bon dard et en tout cas car" persiste à se comporter en trublion et à nous agresser gratuitement.
An tan lontan, mé pa ni sitelman tan kon sa lè ou fè tan gadé, pres tout moun lakanpay té ni an kochon maré pa dèyè kay-yo. Kochon-tala sé té kochon kréyol yo té ka kriyé'y oben kochon-planch davwè bouden'y té tibwen plat.
Les beaux esprits, les intellectuels et autres gens censés être sensés n'y peuvent rien : une colère sourde, irrépressible, traverse de toutes part la société martiniquaise. Les meilleurs arguments du monde, les preuves scientifiques, les lettres ouvertes de sommités médicales locales sont impuissantes devant l'omniprésence des réseaux sociaux. Si à force, la vaccination progresse chez nous, c'est à un rythme de mòlòkoy, c'est contraint et forcé.
Pour nos lecteurs non-créolophones, le terme, mi-moqueur mi-respectueux, de "grangrek" (du français "grand Grec") signifie "intellectuel". Il a partie liée, subliminalement, à cette autre expression, elle dénigrante, de "Nègres gréco-latins" désignant les diplômés de nos pays souffrant d'une affection pour laquelle aucun vaccin, hélas, trois fois hélas, n'a jamais pu être trouvé, à savoir l'assimilationnisme. Autrement dit la vénération de l'Amère-patrie gauloise...
...c'est la liberté nationale. La liberté de s'autogouverner, de décider par soi-même de ce qui est bon pour son pays avant de penser à sa petite liberté individuelle (théorisée, elle, par des penseurs hostiles au socialisme, au communisme et à tout ce qui peut, ressembler de près ou de loin, à une volonté de répartir plus équitablement les richesses entre les citoyens).
...ni sans Facebook Instagram, Snapchat, Twitter, Tik-Tok et autres outils modernes de haute culture. Ah, ni sans Amazon non plus et le Bon Coin pour "faire des achats malins" !
Le premier, Serge LETCHIMY, est le nouveau président de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) ; le second, Ralph GONSALVES est le premier ministre de l'île de St Vincent.
Ni tibwen twop moun ka kontinié kwè ki zafè kovid-tala, sé bagay djendjen ki la. Yo ka swen kò-yo épi rimed-razié oben yo ka mandé Bondié ba yo lapoteksion'y.
A entendre les anti-vaccins, Pfizer, Moderna et les autres ne seraient que des sortes de poisons, un moyen diabolique de réduire la population mondiale, un complot mis en oeuvre par Bill Gates et les grands capitalistes pour asservir la planète entière, une astuce de Macron afin d'instaurer la "société de surveillance généralisée" etc...etc...
Hier soir, une partie de Fort-de-France a été à nouveau secouée par des manifestations anti-vaccin qui ont vite dégénéré puisqu'une pharmacie a été attaquée et que le centre de vaccination de l'immeuble de la CGM, à l'entrée du port, a été incendié.
Il y a de quoi être effaré quand on entend des anti-vaccin ou des anti-pass sanitaire déclarer qu'il faut descendre manifester dans la rue pour empêcher la venue d'"une société du contrôle généralisé".
En page 6 du quotidien "FRANCE-ANTILLES (Martinique), n° 16234, édition du vendredi 30, samedi 30 et dimanche 31 juillet, le lecteur tombe sur un article stupéfiant signé J. P. et intitulé : "La grande souffrance des étudiants".
Sé moun-lan ki mandé lajistis fwansé kondané nou an davwè nou malélivé "présomption d'innocence" yo, moun ki Linivèsité fouté déwò ek ki touvé kò-yo radié di lafonksion piblik pou larestan lavi-yo, obtienn 33.000 éwo "dommages et intérêts" kon zot sav.
Sé jou-tala ayen ki pawol initil ka woulé anlè zafè vaksen kovid-19 toupatou kisiswa péyi-a. Ou sé di moun anni vini tèbè toubannman oben yo ka fè pa espré pa konpwann sé ki sa ki an vaksen.
Tout le monde se concentrera sur le chiffre de contaminés en cette semaine 28__3.537 cas__, chiffre en effet pharamineux, effrayant, et qui conduira inévitablement à un reconfinement.
Curieux, très curieux médias hexagonaux qui sont toujours très diserts sur l'origine ethnique des délinquants, mais rarement sur celles et ceux qui sont l'exact contraire.
Quand cette crise du covid sera terminée puisque toute pandémie a une fin (la grippe espagnole, par exemple, a fait 10 millions de morts à travers l'Europe au début du siècle dernier avant de s'estomper), on comptera les morts et les blessés, comme on dit vulgairement.