Atjelman, dépi ou débatjé laéwopò an Fwans, ou ka santi ou pa lakay ou, sé pa pas ka fè fwet, sé pas yo ka fè'w santi ou diféran, ou nwè. Anpil moun anpami nou, sé a moman taa yo pran konsians yo nwè. Ou ka wè kon an ripwoch an fidji tout moun, kisa ou vini chèché isiya, ou pa sé pé rété lakay ou ? Asiré sé pas yo ka wè twop neg débatjé, yo ka pran yo pou migran, yo plen épi sa. Pou viv trantjil aprézan adan péyi taa, ansel koulè ki bon, sé blan. Malérezman, yo za bliyé, ki si yo pa té vini lakay nou avan, nou pa té ké lakay yo jòdi. Sa ki fet za fet, fok asepté viv épi sa.
Une personne issue du BUMIDOM et revenu en Martinique vient d’exprimer ses sentiments à la suite de la rediffusion à la télévision ce jour d’un film qui lui est insupportable. Je dis merci à Montraykréyol de me permettre d’écrire ceci, qui ne peut pas être écrit ou dit dans la presse écrite et audiovisuelle : cessez, Messieurs-dames les journalistes de Martinique la première, de diffuser avec une régularité de métronome des films militants et misérabilistes sur le BUMIDOM. Ils ne sont pas de vous et n’ont pour objet, dans le but d’accuser le gouvernement d’alors, que de jeter l’opprobre sur les personnes parties au titre du BUMIDOM. Il n’a jamais - ô grand jamais - été organisé de débat entre des personnes d’avis différents ayant vécu cette histoire. Vous ne connaissez pas l’avis de ceux qui, très majoritairement, ont connu par ce biais une incontestable ascension sociale et dont aucun film ou ouvrage ne parle.
C'est en regardant sur ANTILLA, le dernier N° 1956 du 28 janvier 2021, des photos de Nicol BERNARD des propos de Mike IRASQUE, que j'ai eu l'idée de faire un petit retour en arrière pour (leur) rappeler ce qui suit.
Il y a exactement 10 ans, le 03 février 2011, décédait dans un hôpital parisien, l'un des trois hommes grâce auxquels la Martinique, si minuscule, n'est pas invisible sur la carte du monde.
Un spectre hante le monde. Le spectre du covidisme. Toutes les puissances de la vieille Europe et d’ailleurs, grandes et petites, se sont unies (paraît-il) en une nouvelle Sainte-Alliance pour traquer ce spectre. Bergoglio et Poutine, Merkel et Macron, les extrême-centristes et policiers de France, partout on accuse plus ou moins les opposants et manifestants de favoriser l’avènement planétaire de ce spectre.
Depuis les derniers chiffres de l’INSEE sur la démographie décroissante, des spécialistes et autres observateurs se penchent sur ce phénomène qui pourrait être déterminant pour les choix politiques à venir. Ces chiffres tombent à point nommé pour nourrir des projets en vue de l’élection de la Collectivité territoriale de Martinique. Deux intellectuels connus, le sociologue André Lucrèce et l’anthropologue Jerry Létang, apportent leur éclairage sur la nature du problème jusqu’à, pour le second nommé, esquisser une solution. Pour expliquer la décroissance de la population de ce début de siècle, le premier a cru devoir se référer à des déclarations politiques du passé.
Alors qu’approche la mère des batailles politiques martiniquaises : l’élection dans quelques mois (juin ?) de l’assemblée et de l’exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), il est plus urgent que jamais d’intégrer dans le débat politique le problème principal, démographique, auquel se trouve affronté le pays.
Martinique – Guadeloupe, 20 & 21 janvier 2021. Après quinze années d’instruction, la justice française s’est enfin décidée à entendre les parties civiles dans le dossier du Chlordécone, un scandale sanitaire sans précédent, dénoncé durant des décennies par bon nombre d’associations écologiques.
A l’heure où le pays Guadeloupe fait face à un regain épidémique et que l’économie tente de se redresser, le retour annoncé des tensions sociales, avec l'annonce de possibles grèves, fait craindre des lendemains très tendus, quand les plans sociaux se multiplieront et les mesures de chômage partiel s’arrêteront. Déjà la pandémie de Covid-19 a provoqué des « dommages massifs » sur l’emploi dans le monde, avec l'équivalent de 255 millions d'emplois perdus en 2020, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) ce lundi. Les chefs des petites et moyennes entreprises sont de plus en plus nombreux à douter de leur capacité à rembourser leurs dettes ou à payer leurs charges, et près de la moitié craint de ne pas être en capacité de passer le cap de 2021, sans dégâts irréversibles de trésorerie.
Cette vidéo analyse et exemplifie l’œuvre d’Edward Bernays, théoricien et acteur de la manipulation politique et consumériste des démocraties contemporaines. Ses idées sont à la base des instrumentalisations qu’elles subissent aujourd’hui.
Il faut saluer l’ingéniosité française pour se moquer de nous.
J’avais été frappé sinon sidéré par un discours du président français Hollande un 10 mai quelconque où pour expliquer son opposition au mouvement des réparations, il était allé triturer une citation de Césaire. L’ancien père de la négritude a en effet écrit (un peu comme Fanon d’ailleurs) que le crime de l’esclavage est tel qu’il est irréparable. Bref, Césaire disait à l’occidental qu’aucune réparation ne pouvait laver la souillure du crime. Eh ben, le président français n’a retenu qu’une chose de ce discours accusateur : il ne fallait pas réparer.
Deux raisons, en ce mois de janvier, de sauver de l’oubli un manuscrit, sans titre, de René Maran. L’année 2021 marque le centième anniversaire de Batouala* et le manuscrit en question, retrouvé par hasard, consacre une large place au carnaval en Guyane.
La Comité Citoyen du Sud, avec certains de ses membres, a décidé de déposer plainte contre la Société Martiniquaise des Eaux pour le délit de détournement de fonds publics.
En février 2007, Louis Boutrin et moi publions un ouvrage intitulé "Chronique d'un empoisonnement annoncé", puis nous organisions une conférence de presse sur le chlordécone à l'Assemblée nationale.
Lanné 2020, sé lanné kowonaviris-la paret an lavi nou pou tjwé legzistans nou. Lè man ka chonjé sa ki pasé, man pa ka fini entjet. Man wè yonn apré lot tout péyi kontaminé, pas sé an maladi atrapan, man wè moun ka mò tout oliwon latè pa milion, man wè tout péyi fèmen anlè kòyo, pa lé pèsonn bòdé. Tousa palakoz an ti viris pèsonn pa té konnet ki sòti adan an kwen Lachin. An dézagréman konsa, kisa sa pé bien vé di ? Sèten moun ki ni kwayans ka di sé Satan ki voyé'y. I touvé té ni titak twop moun asou latè, ek désidé fè tibren disparet, a koumansé pa lé viékò. Dot di sé an laboratwa ki kréyé viris-taa pou fè lajan, dot anfen di sé an péyi, pitet menm Lachin, ki simen viris-taa pou i pé donminé lè mond.
« Le libre exercice de l’esprit critique et de nos capacités d’analyser les problèmes récurrents de l’enseignement supérieur au pays sont lourdement assautés et précarisés ces derniers mois », nous écrit l’un des enseignants de l’Université d’État d’Haïti avec lesquels nous avons l’habitude d’échanger.
Il y a quatre ans, l’annonce de la candidature à sa réélection du président de la CTM avait fait sourire, tant elle avait paru improbable. On avait pensé à une facétie du vieil homme qui, faute de se trouver à la tête d’une Martinique indépendante, était parvenu au faîte du pouvoir possible. En effet, on pouvait croire satisfait l’homme de pouvoir plus que d’opposition qui a toujours saisi ce pouvoir tel qu’il se présente à lui. Ne s’étant jamais opposé au pouvoir central, il avait su contrairement aux autonomistes convaincre deux présidents de la République d’organiser les trois consultations populaires sur l’évolution statutaire. N’ayant pu parvenir à l’objectif suprême il aura été celui qui aura permis de s’en approcher.