Pi ou déchiré pi chen ralé’w. Dépi tjek tan Ayiti ka sibi léto an lanmizè pwofitan, ki ka mété mové lapatt anlè’y konsa, akwèdi i ka pran séraj li. Asou léchel mizi lafòs tranblann-tè, yonn ki té ka fè 7 a 7,34, brennen toutt zantray Ayiti ba’y, liswè li 12 janvié 2010 a sentjè mwen diss. Konsidiré sé pa espré, a sizèd maten, li 20 janvié 2010, an dézienm viré ba péyi tala bon soukouss é vini krazé tousa ki poko té tonbé atè, tousa i té bliyé dépotjolé.
Le Rassemblement des Indépendantistes et des Nationalistes calédoniens et Kanaks appellent à une marche pour l'inscription automatique et sans conditions de tous les kanaks en vue du referendum d'autodétermination en 2018. La démarche d'ouverture du droit électoral (qui appartient à l'État colonialiste) à laquelle le kanak devrait une nouvelle fois se soumettre est ici unanimement repoussée.
Il y aura toujours des livres. Les étals des librairies vont continuer à en regorger car les éditeurs continueront à en publier. Les jurys des prix littéraires ne cesseront pas de couronner untel ou unetelle. La presse écrite, audio-visuelle et Web chroniquera ce qu'elle qualifiera de chef d'œuvres. Et l'Académie suédoise, imperturbablement, déposera chaque année une couronne sur la tête d'un roi ou d'une reine éphémère. Tout le monde continuera à faire comme si...
Prèmié fwa man mété pié mwen Lisé Chèlchè sé té pou pasé lekzamen lantré an siziem, man té ni wonzan, sé té prèmié fwa man té ka désann Fodfwans. Initil di di manniè man té koutja.
La terre matrice des pays antillais, Haïti, Qui n'en finit pas d'acquitter l'audace qu'elle eut de concevoir et de faire lever la première nation nègre du monde de la colonisation.
En Martinique, certaines personnes, pour ne par dire beaucoup, surtout parmi les politiques, sont ravies que la "Semaine Bleue" (personnes âgées) et de la "Semaine rose" (cancer du sein) tombent au mois d'octobre et seraient encore plus ravies si quelques association écologique se décidait à créer la "Semaine grise" (pour protéger les manicous) ou la "Semaine violette" (pour protéger les "matoutous-falaise"). Comme ça, personne n'aurait à s'emmerder avec la "Semaine du créole" qui, elle, existe pourtant bien avant toutes ces manifestations. En fait de semaine, en Guadeloupe ou à Montréal, en Dominique comme en région parisienne il s'agit carrément du "Mois du créole" tout comme aux Seychelles. Partout, dans les pays créolophones et leurs diasporas, les pouvoirs publics prennent en charge de manière sérieuse les célébrations autour de la langue créole, sauf en Martinique où, mis à part le festival "RABOURAJ" de la ville de Trinité qui fonctionne avec succès depuis plus d'une décennie, il n'existe à peu près rien d'officiel. Tout ce qui se fait émane d'associations culturelles, de groupes de chercheurs créolistes ou d'écrivains créolophones et donc avec très peu de moyens logistiques et financiers.
Dans la deuxième partie de mon analyse, j'ai montré à quel point nos politiques martiniquais de tous bords, de toute obédience politique, se sont toujours désintéressés de la question linguistique, à l'inverse de la quasi-totalité des mouvements nationalistes à travers le monde (Québec, Catalogne, Pays basque, Corse, Kabylie etc.), certains se contentant de déclarations incantatoires du style "Kréyol sé lang zanset-nou" qui n'engagent à rien. Leurs leaders, comme le Martiniquais moyen il est vrai, n'ont aucune conscience du désastre linguistique en cours et de la disparition programmée de la langue créole. Quand on pose le problème, tout comme Ti Sonson, ils écarquillent les sourcils : "Mé kréyol-la pa mò pis nou la ka palé'y !" (Mais le créole n'est pas mort puisque nous sommes en train de le parler !).
Adan an chanté nou ka tann : Man lé « ou imisé’w » adan lavi mwen,... man ni « an frett » adan tjè mwen ». Man té ké bien lé chanté chanté a kon toutt moun - ti mizik la douss - men man la ka gadé wè konprann sa « imisé » lé di an kréyol, é man pa dwett tousel. Man anvi sav, pass man pa lé kwè piess, piess, men piess, ki sé mo fransé a « immiscer » ki za kouri vini ladjé kò’y andidan an fraz kréyol, éti ou té kay pé di : « man lé ou rantré adan lavi mwen». Man lé sav tou, kisa chantè a ni an tett li, lè i ka chanté : « man ni an frett adan tjè mwen. » Ess sé lidé'y di di : man ni "an frett" pou ba moun kou andidan tjè mwen, (sa ki ka fè’y di likontrè pawol lanmou a i té lé simen laa), oben ess i pa té lé di pito : « man ni an "frédi" ki ka vini sansslé tjè mwen» ?
Dans le précédent article, j'évoquais la question du nouveau rapport qu'entretient le Martiniquais avec la langue créole, rapport dit "matriciel" selon le mot de Jean BERNABE et non plus "maternel" comme chez les locuteurs nés avant les années 50 du siècle dernier ni même "co-maternel" comme chez ceux qui sont nés dans la deuxième moitié du siècle en question. "Matriciel" renvoie au fait que si le créole n'est plus la langue première, il n'en demeure pas moins enfoui au plus profond de chaque locuteur, quel que soit son positionnement de classe ou ethnique. C'est pourquoi, dans les situations où le contrôle de soi ou le contrôle social ne fonctionne plus (altercation, carnaval, délire du à l'alcool, à la drogue ou à quelque trouble mental, extase sexuelle etc.), c'est lui qui, tout soudain, jaillit. Comme de nulle part.
Benjamin de la délégation polynésienne des "pétitionnaires" qui se sont rendus mardi à New York à l'occasion de la IVème Commission de la 71ème Assemblée Générale de l'ONU (Politiques spéciales et Décolonisation), Steeve Chailloux, tahitien, doctorant à l'université de Hawaï, tance le pouvoir français qui n'en finit pas d'anéantir les langues REO MĀ'OHI.
En ce mois d'octobre au cours duquel, sauf en Martinique, la totalité des pays créolophones ainsi que leurs diasporas (Paris, Montréal, New-York, même Sidney etc.) multiplient les manifestations en hommage à la langue créole, dans l'attente du fameux 28 octobre, décrété "JOURNEE INTERNATIONALE DU CREOLE" en 1981 à l'instigation de la Dominique, il convient de rappeler un certain nombre de données qui n'ont pas pour objectif de doucher l'enthousiasme des uns et des autres, mais de pointer du doigt les périls__et dieu sait s'ils sont nombreux !__qui menacent notre langue jadis "maternelle", s'agissant en particulier des Martiniquais, et devenue, depuis les années 80 du siècle dernier "matricielle".
Le collectif Couachi, ses valeurs, son engagement et son bulletin d'adhésion. Pour adhérer, écrire à l'adresse électronique suivante : collectifcouachi@gmail.com
Trêve de circonlocutions ! Allons droit au but : il est inadmissible que des assimilationnistes et des autonomistes s'élèvent contre la présence de "Blancs" dans nos pays. Inadmissible et illogique car s'ils ne veulent pas que ces derniers occupent des postes de direction__chose qui semble les chagriner le plus, le pizzaïolo en sandalettes ne les dérangeant apparemment pas__, ils ont un moyen d'y mettre un terme : l'indépendance. A Barbade ou en Jamaïque, personne ne se plaint de la présence de hauts cadres anglais ni à Cuba ou à Saint-Domingue de hauts cadres espagnols.
Tout bèt jenné ka mòdé on tipawòl pou espliké, si tan-la maré sa pé sé davwa i jenné é kidonk i ni figi-la i ni la, on figi a on mové moun, oswa figi a on moun i kòlè.
Le texte ci-après de Y-L. MONTHIEUX est en contradiction totale avec la ligne défendue depuis 9 ans (depuis sa création donc) par MONTRAY KREYOL. On ne peut, en effet, refuser l'indépendance de la Martinique tout en se plaignant que la plupart des hauts fonctionnaires en poste dans l'île soient des "Métros" ou des "Blancs". On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ! Les Martiniquais ont refusé à plus de 70%, en janvier 2010, cette poussière d'autonomie que leur offrait l'Article 74, ils n'ont donc qu'à assumer leur choix et arrêter de se plaindre comme des enfants gâtés...
Selon des experts du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les Noirs des États-Unis traversent une véritable "crise des droits de l'homme". Ils estiment également que les tensions raciales actuelles ne pourront être réglées que si le pays s'attaque réellement à son passé. (Sur itélé.fr)
Jeudi 22 septembre, une plainte collective pour apologie de crime contre l'humanité a été déposée par le Mouvement International pour les Réparations, le Mouvement pour une Nouvelle Humanité et le Comité International des Peuples Noirs à l'encontre de François Fillon l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy au tribunal de grande instance de Fort de France via leurs six avocats.