C’est une ONG du nom de Tathapi qui a alerté l’opinion publique en Inde : dans le district de Beed (à l’est de Bombay), un nombre anormal de femmes a subi une hystérectomie, une ablation de l’utérus. L’objectif de cette opération serait d’empêcher ces travailleuses des champs, employées dans les plantations de canne à sucre, d’avoir leurs règles. Elles sont ainsi plus productives puisqu’elles peuvent travailler sans arrêt.
Samedi 15 juin aura lieu l’élection de Miss Inde, un concours de beauté incontournable. Une photo des 30 femmes candidates pour la couronne a entraîné une pluie de commentaires sur les réseaux sociaux. Toutes les femmes avaient le même type : la peau blanche et les cheveux longs et raides. Un comble dans un pays où la majorité de la population est brune, voire noire de peau.
“In India,” Arundhati Roy wrote in 2002, “if you are a butcher or a genocidist who happens to be a politician, you have every reason to be optimistic.” Roy was referring to Narendra Modi, the then-chief minister of Gujarat who had been implicated in the 2002 anti-Muslim riots in the state that killed at least 1,000 people. Modi has always maintained his innocence—implausibly so, in many eyes—but Roy’s assessment of his future proved prescient. Following India’s latest elections, which Modi’s Bharatiya Janata Party (BJP) won with a landslide on a brazen message of Hindu supremacy, he is set for a second term as prime minister—and is more powerful than ever.
Il y a de cela tout juste soixante-dix ans, Gandhi était assassiné près de sa maison de New Delhi, de trois balles tirées par un extrémiste hindou. Dans son nouveau livre intitulé « Les vies cachées de Gandhi », l'écrivain et journaliste Gilles Van Grasdorff s'est attaché à compléter et à nuancer le portrait officiel de l'une des figures les plus emblématiques et les plus incontournables du 20e siècle. Un défi ardu s'il en est, car le personnage, père de l'indépendance indienne et chantre de la révolution non-violente, est nimbé d'une telle aura mythique que sa légende est parfois difficile à émailler.
Ces derniers temps Gandhi l'apôtre de la non violence a défrayer la chronique, en lieu et place de ses valeurs pacifistes, qui ont bercés les luttes des leaders noirs qui se sont fortement inspirés de lui. Gandhi trahi par ses écrits racistes, pour son mépris et son intolérances dont il fut preuve durant les 21 ans qu'il passa en Afrique du sud. Il nommait les bantous cafres, terme ( il connaissait le mépris qu'il contenait) arabe raciste utilisé pour désigner les populations autochtones d'Afrique du Sud. L'oeuvre que nous a légué Gandhi est un plaidoyer pour que les blancs ne laissent pas les indiens au bas fond de l'humanité comme les noirs qu'il considérait comme inférieurs naturellement aux indiens.
L’Inde ne sort pas de cette croyance qui lie valeur et beauté à la blancheur de la peau. Un discours nourri par des comportements sociaux stigmatisants et des messages commerciaux stéréotypés. Depuis quelques années, des mouvements se font entendre pour combattre les préjugés racistes.
En Inde, une découverte archéologique pourrait créer un séisme politique. Les habitants de la première civilisation indienne ne ressembleraient pas du tout aux habitants du nord de l'Inde. Cela vient contrarier les hindouistes et le parti au pouvoir dans le pays, qui soutiennent avec fierté qu'ils sont les descendants directs de l'une des premières civilisations du monde.
Les nationalistes au pouvoir ont lancé un programme de naissances « d’enfants aryens » basé sur la « pureté de la race ». Ce projet dangereux est inspiré du « Lebensborn » nazi.
Ni an istwè zendien an tan lontan ki ka di kon sa ki té ni an lépok éti tout moun té kon dé bondié toubannman. Men yo fè telman pwofitasion épi sa ki Brama, ki sé met-a-manyok tout Bondié, pwan désizion pwan pouvwè ladivinité tala an lanmen-yo ek séré'y an koté éti yo té ké enposib touvé'y. Men gwo katjil-la sé té ki koté pou té sa séré'y.
L'Inde est l'une des plus grandes économies du monde, et il a la deuxième plus grande population. Cela signifie que l’Inde possède des structures assez large - envisager son réseau de routes, les dépenses de consommation, ou sa population jeune. Mais il connaît aussi des problèmes à grande échelle comme les suicides et les accidents de la route. Nous avons rassemblé quelques statistiques intéressantes sur l’Inde.
Neuf femmes défigurées par de l'acide ont défilé samedi soir lors du premier événement de haute couture réservé aux survivantes du fléau que représente ce type d’agressions en Inde.
Il n'y a pas qu'en Afrique noire ou en Jamaïque que le "syndrome Blanche-Neige", comme on l'appelle en Inde, fait des ravages. Le pays de GANDHI, de NEHRU et d'Indira GANDHI est lui aussi sévèrement touché comme le montre la vidéo ci-après. Le commerce des crèmes éclaircissantes y réalise un chiffre d'affaires annuel de 500 millions de dollars, sans compter les injections et autres opérations chirurgicales. Comme quoi on peut avoir une civilisation millénaire, plus ancienne que l'Occident, on peut posséder ses propres langues, son système d'écriture, sa religion, son costume national, sa musique, sa cuisine, son architecture, sa médecine etc... et être quand même complexé.
Frantz FANON dénonçait le même syndrome chez les Martiniquais lorsqu'il publia en 1953 "PEAUX NOIRES, MASQUE BLANC", mais au moins il ne s'est jamais vendu un seul tube de crème éclaircissante en Martinique...
Après chaque Jeux Olympiques, l'Inde, deuxième pays le plus peuple du monde après la Chine, avec un peu plus d'1 milliard d'habitants, est la risée des commentateurs sportifs. Cette année, à Rio, la donne n'a pas changé : la patrie de Gandhi n'a obtenu qu'une misérable médaille de bronze à la lutte féminine, médaille gagnée par une certaine Malik SAKSI (cf. photo) inconnue au bataillon des stars sportives mondiales. Les mêmes commentateurs ne se privent pas de mettre en parallèle les résultats olympiques extraordinaires de la minuscule Jamaïque et ses 3 millions d'habitants : 11 médailles cette année à Rio dont plusieurs en or.