Nos organisations se sont réunies samedi 6 juillet 2013 dans le cadre d’un séminaire de travail qui a été l’occasion d’une discussion politique intense sur la nécessité d’une convergence articulée à la prise en charge assumée des contradictions qui traversent et structurent le monde de l’immigration post-coloniale.
Une véritable campagne médiatique est actuellement menée contre Houria Bouteldja et le Parti des Indigènes de la République. Elle touche aussi les cadres politiques, militants et intellectuels non Blancs, soupçonnés d’une quelconque implication dans les combats de l’antiracisme politique, la gauche solidaire de ces combats et celles et ceux qui ont très courageusement défendu le droit à l’expression de Houria Bouteldja et leur refus de la désinformation, même sans forcément partager les thèses du PIR.
On aura décidément tout vu depuis que le paysage politique français a été chamboulé par la vague macroniste. Dans ce méli-mélo, on notera la charge de divers personnages médiatiques contre Houria BOUTELDJA, la porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République, accusée carrément d'être raciste. Un ancien préfet en charge de "l'égalité des chances" (sic), Didier LESCHI, dans une tribune publiée dans le quotidien "LE MONDE", lui reproche de non pas chercher à lutter contre la domination mais de vouloir établir une nouvelle domination (sous-entendu celle des immigrés et de leurs descendants) et surtout de mettre la notion de "race" en avant au dépend de celle de "social". Dans ladite tribune, D. LESCHI cite Raphaël CONFIANT en appui de sa thèse, évoquant la notion de "créolisation" comme si cette dernière était une forme d'oeucuménisme qui dénierait toute pertinence à la question raciale, ce qui n'est bien évidemment pas le cas. Soit il s'agit d'une compréhension erronée de ce concept soit d'un détournement du sens réel de celui-ci.
Chantre du maloya et de la langue créole, Danyèl Waro est le poète engagé, artiste majeur de l'île de La Réunion. Le festival Rio Loco célèbre du 15 au 18 juin la diversité des sons issus de l'Océan Indien, avec Danyel Waro en invité de marque.
39. Ils sont 39 Franco-Maghrébins à s'être qualifiés pour le second tour des élections législatives qui aura lieu ce dimanche 18 juin. Du jamais vu. Lors de la dernière législature, ils n'étaient que deux députés à siéger à l'assemblée nationale, les socialistes Razzye Hamadi et Malek Boutih. Parmi ces 39, une majorité de femmes. A part les deux anciennes ministres socialistes Myriam El Khomri et Najat Vallaud Belkacem (les deux ne devraient pas, sauf surprise, l'emporter), tous les autres candidats sont de parfaits inconnus.
Avec les moyens de la littérature, Raphaël Confiant offre une biographie de Frantz Fanon, pour le « désiconiser » et transmettre aux jeunes générations de quoi outiller leurs luttes. Entretien avec l'auteur.
Si les pesticides ont initialement un rôle de protection des cultures, ils présentent in fine, par leur migration dans les différents milieux, des dangers pour l’homme et les écosystèmes, avec un impact immédiat ou à long terme. La contamination des cours d’eau est quasi-généralisée en France, essentiellement par des herbicides en métropole et des insecticides en outre-mer. Les secteurs aux teneurs les plus fortes correspondent aux zones de grande culture céréalière, maraîchère ou viticole : nord de la France, bassin parisien, Sud-Ouest, amont du Rhône, Martinique. De façon générale, les eaux souterraines semblent moins contaminées par les pesticides que les cours d’eau mais avec une large présence des produits de dégradation des pesticides.
Pour l’historien israélien Shlomo Sand, l’aura des intellectuels français universalistes s’est effacée au profit d’une crispation identitaire néfaste
L’historien israélien Shlomo Sand s’est fait connaître par sa relecture critique de l’histoire d’Israël, du nationalisme et de l’identité juive. Formé à l’école historique française, il est aussi un observateur de la vie intellectuelle parisienne. Son dernier ouvrage consacré au déclin de ce milieu qu’il admirait autrefois aboutit à un sombre diagnostic.
En France, la question de la blanchité est quasiment absente du débat. C'est pourtant un concept nécessaire pour penser un pendant de l'exclusion des noirs qu'est le racisme: la norme qui lui fait face. Amandine Gay l'explique dans cette tribune.
Le 09 juin dernier, l'écrivain martiniquais Raphaël CONFIANT était l'invité du journal de la chaîne TV5 MONDE afin de présenter son dernier ouvrage, "L'INSURRECTION DE L'AME. FRANTZ FANON. VIE ET MORT DU GERRIER-SILEX" publié chez Caraïbéditions. Biographie imaginée de l'auteur des Damnés de la terre, cet ouvrage recrée l'homme-FANON en passant de la narration au "Je" à la narration au "Il", construisant une manière de puzzle...
Il exporte le concept de manger sur les feuilles banane dans le Maine-et-Loire ! Vincent Sautron a lancé son affaire après avoir constaté l’importance de la communauté réunionnaise sur Angers. Et les demandes affluent !
Fout sa red lè ou wè ou blijé fè makakri pou moun pé voté ba'w ! Fout sa led lè ou blijé mété lonnè'w ek logey-ou anba plat-pié'w pou ou rivé genyen an éleksion ! Sé sa ka rivé sé jou-tala Manuel VALLS, ansien Primié minis fwansé a, ki ka prézanté kò'y adan éleksion dépité an sirkonskripsion Evry, an vil é té ja mè ni yonn-dé tan di sa. Dayè, tout moun ka chonjé ki, nan lépok-tala, VALLS té ka vizité an marché publik épi dé adjwen'w lè i di yo kon sa :
"Mettez-moi quelques Whites ! Quelques Blancos, quoi !"
On dit souvent qu'une image vaut davantage qu'un long discours et c'est souvent vrai. Mais parfois un graphique ou un tableau ont autant d'effet. Tel celui qui suit et qui classe les députés d'Outremer selon l'activité qu'ils ont déployé à l'Assemblée nationale au cours des 5 dernières années. D'un coup d'œil, chacun peut se rendre compte que les plus "jeunes" de nos députés martiniquais ont été les plus fainéants et les plus incapables...
Ce classement établi sur des bases objectives par le magazine "CAPITAL" est tout simplement accablant pour certains députés martiniquais, en particulier ceux qui se présentent comme étant "la relève" vu qu'ils sont jeunes (quinquagénaires tout de même !). Pendant 5 ans, ces gens n'ont rien foutu sur les bancs de l'Assemblée nationale et maintenant ils reviennent devant les électeurs, la gueule enfarinée, comme si de rien n'était, leur demandant bravement de revoter pour eux !!!
Espérons que lesdits électeurs les sanctionneront sans état d'âme...
Paris – Il y a quelques minutes, plusieurs passants ont signalé aux forces de l’ordre la présence d’un homme escaladant à mains nues la façade de l’immeuble où se trouve le siège du mouvement d’Emmanuel Macron, « En Marche ! ». Toujours selon ces témoins, il semble que l’homme en question soit l’ancien Premier ministre, Manuel Valls.
Meaux a retrouvé un restaurant antillais. Les amateurs d’accras, de Colombo et de Bokits attendaient ça depuis la fermeture de l’établissement « La Saveur créole » de la rue de la Crèche. Annick et Serge Célestine, un couple de Martiniquais installé à Beauval depuis 1987, ont repris « L’écrin » (anciennement « Chez Nina »), dans la rue du Tan.
Alors que les institutions juives, protestantes et musulmanes ont invité à faire barrage à Marine Le Pen, la Conférence des évêques s’est refusée à appeler à voter pour Emmanuel Macron.
Le maire Front national Franck Biffaut a refusé d'organiser les célébrations dans la commune, dénonçant "une auto-culpabilisation permanente". François Hollande a déclaré que le maire de Villers-Cotterêts "devrait s'honorer" de célébrer cette journée.
Si elle ne possède pas deux doctorats comme l'a longtemps affirmé sa fiche Wikipédia, Christiane TAUBIRA, ex-ministre de François HOLLANDE, mériterait bien un diplôme pour son sens inné de la démagogie, de l'arrivisme et de l'opportunisme. En effet, séjournant en Guyane au moment du mouvement de grève et de blocage du pays lancé par les désormais fameux "500 Frères", elle leur avait demandé d'ôter leurs cagoules pour pouvoir négocier "de manière républicaine". Rien que ça ! La dame a été ministre d'Etat pendant des années, ministre de la Justice en plus, donc la personne la mieux placée pour connaître l'état d'insécurité qui sévit en Guyane (sa terre natale !), le délabrement des prisons, le désarroi d'une police en sous-effectifs et dépassée, la colère d'une population exaspérée par les vols, viols et meurtres à répétition. Christiane TAUBIRA ne pouvait pas ne pas être au courant de tout cela lorsqu'elle était ministre.
