Depuis quelques mois, des migrants venus du Moyen-Orient (et parfois du Maghreb) arrivent en Guyane où ils sont contraints de vivre dans la rue avec femmes et enfants en violation de la convention de Genève sur les réfugiés.
« On a vu une entreprise obtenir une autorisation en moins de 10 mois, là où le village n’a pas réussi à se régulariser en 30 ans, précise Cyprien. Pendant toutes ces années, l’administration s’est arrangée du fait que les Amérindiens n’ont pas une culture écrite, mais orale. Et chaque fois qu’on essaie de défendre ces terres, on nous dit qu’on n’a aucun papier, aucune signature, qu’il ne s’est jamais rien passé. »
« L’eau en amont était translucide, l’eau en aval rouge et nauséabonde, se souvient Thomas Saunier, qui a lui-même effectué les prélèvements. Les orpailleurs n’avaient pas lavé l’eau comme ils le devaient et avaient pollué un écosystème précédant une aire de captage, aux dépens de la population. »
C’était l’une des propositions de la Convention citoyenne pour la climat : un moratoire sur l’exploitation industrielle minière en Guyane. Aujourd’hui absente du projet de loi Climat, l’idée n’est pas abandonnée pour autant : parmi celles et ceux qui se sont mobilisés contre la Montagne d’or et refusent de voir le sous-sol guyanais exploité par des multinationales, elle paraît de plus en plus convaincante.
Le 7 septembre, les associations France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement ont saisi le Tribunal administratif de Cayenne pour contester l'autorisation préfectorale de mise en service de la première usine de cyanuration en Guyane. Le 22 novembre 2019, la société Auplata Mining Group (AMG) a annoncé la signature de l'arrêté préfectoral complémentaire autorisant la mise en production de son usine de cyanuration située à Dieu-Merci, en Guyane.
L’agglomération de Cayenne, en Guyane, compte une vingtaine de bidonvilles. Des quartiers insalubres que le nouveau préfet, Marc del Grande, veut voir disparaître. Depuis son arrivée en juillet dernier, quatre expulsions ou évacuations ont déjà eu lieu. Une situation inacceptable pour les équipes de Médecins du Monde qui proposent une aide médicale aux habitants de ces bidonvilles, victimes d’une extrême précarité.
A l’occasion de la Journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage, un dépôt de gerbes a eu lieu samedi 23 mai au monument des Chaînes brisées en présence du préfet Marc Del Grande, du député Gabriel Serville, des élus de la Ville de Cayenne et de la Collectivité Territoriale de Guyane ainsi que Christiane Taubira, ancienne Garde des Sceaux qui s'est exprimée sur les démolitions des statues de Victor Schoelcher par des activistes Martiniquais.
Enquête accablante pour la MDPH de Guyane. Elle détourne des fonds destinés aux personnes handicapées au profit de ses employés et est classée dernière en termes de délais de traitement des dossiers des enfants.
Le film-documentaire «Douvanjou ka leve » (le jour se lèvera) de Gessica Généus vient de remporter le grand prix du Festival international du film documentaire Amazonie Caraïbes à Saint-Laurent du Maroni en Guyane (FIFAC).
Le renouvellement de la concession de la Montagne d'Or a reçu un avis favorable en Guyane. Comment ce projet, malgré l'annonce de son abandon par le gouvernement, est-il toujours d'actualité?
C’est la désillusion pour l’entreprise pétrolière française Total. En effet, le groupe a arrêté ses opérations de forage au large de la Guyane. La raison: les opérateurs n’ont pas trouvé d’hydrocarbures sur le territoire d’outre-mer. Ce fiasco marque l’arrêt de l’exploration pétrolière dans la région.
Suite aux propos pour le moins négationnistes ; « IL FAUT DÉSACRALISER LA QUESTION DES PEUPLES AUTOCHTONES », et à leur explicite déni d’inclusion, tenus vendredi par le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane R. Alexandre à l’encontre des Nations Autochtones lors du Grand Débat public à l’Élysée, la réaction amérindienne en droits ne s’est pas faite attendre.
PARIS (Reuters) - La justice française a rejeté vendredi les demandes de plusieurs associations de protection de l'environnement et d'une commune visant à obtenir en référé la suspension de forages de Total au large de la Guyane.
Il fallait s'y attendre. Alors que le projet "Montagne d'or" en Guyane se profile à grands pas, l'Organisation des Nations Unies a décidé de réagir. Elle "somme" la France de suspendre le projet jusqu'à ce que les populations autochtones locales aient pu être consultées correctement. C'est la première fois dans l'histoire que l'ONU intervient directement contre l'État français. La transition énergétique semble bien loin de toute préoccupation politique de ce côté-là de l'océan.
Le juriste Alexis Tiouka, amérindien guyanais, rejoint la liste européenne de l’écologiste Yannick Jadot. Une première pour les peuples autochtones français qui luttent depuis des décennies pour la reconnaissance de leurs droits et la protection de leurs terres.
Porté au congrès des élus par Mathieu et Horth, le « Projet Guyane 2018 » issue du vaste mouvement insurrectionnel de mars/avril 2017 contre le néocolonialisme et l’exploitation est le produit de la réflexion de la société civile tout-entière via le Front pour un Changement Statutaire. Il est le fruit politique planté en consciences de trois générations de guyanais, l’heure de son partage à sonné!
Dans un courrier adressé à la ministre des Outre-mer, qu'Actu-Environnement s'est procuré, le préfet de Guyane expliquait sa stratégie pour faire aboutir le projet de mine. Une manoeuvre engagée alors que le débat public n'était pas achevé.
«L’arrêté a été pris et signifié à Total», a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département. La responsable des relations extérieures au sein de Total Exploration & Production Guyane Française, la société demanderesse de l’ouverture des travaux miniers, a confirmé la signature de cet arrêté au site d’information local Guyaweb et ajouté que ledit arrêté du préfet ferait l’objet d’une publication ces jours prochains. Contactée mardi en fin de journée par l’AFP, la préfecture de Guyane n’a pas donné suite.
Des citoyens ordinaires qui envahissent des logements d'étrangers et qui d'autorité expulsent ces derniers en déménageant dans le même temps leurs meubles, appareils ménagers, vêtements etc... aux cris de "SALES ETRANGERS ! DEGAGEZ !", cela se voyait jusqu'à maintenant en Afrique du Sud.