Nous soussignés, au nom de la liberté d’expression et contre toute forme d’injustice, nous lançons une souscription populaire en soutien à MONTRAY KRÉYOL et à Raphaël CONFIANT, son directeur de publication.
La Martinique , tout en subissant une période d'épidémie, connaît une série de manifestations ,de molocois ,de problemes de toutes sortes ( pénuries d'eau, transports publics insuffisants, embouteillages, expropriations à sainte Therese pour le TCSP non encore retribuées, situation sanitaire difficile, hausse des prix ,etc... ).
La déliquescence mentale a atteint un tel niveau dans les pseudo-élites de couleur de la Martinique que le chef des békés prédateurs, Bernard HAYOT, peut allègrement se permettre d'insulter notre pays et ceux que le peuple a démocratiquement élus pour le diriger. Il va même jusqu'à classer les dernières colonies françaises, baptisées "l'Outremer", quant à leur gestion, trouvant que celle de la Martinique est la plus catastrophique avec celle de la Polynésie.
La décision de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Fort-de-France autorise la réintégration des co-mis en examen dans le scandale financier du CEREGMIA .Elle offre à l’université des Antilles l’opportunité de créer une nouvelle filière d’enseignement.
Permettez-moi de manifester ma juste indignation citoyenne quant à ce scandale d'un possible retour à l'Université de la mafia d'escrocs en col blanc du CEREGMIA : il est en effet intolérable, insupportable et inenvisageable que ces gens puissent avoir le droit d'enseigner à nouveau. Aussi est-ce peut-être le bon moment d'une piqûre de rappel de vaccin sans aluminium, prétendu apaisement ni compromission contre les miasmes de la corruption en republiant le petit pamphlet ci-joint.
Mon engagement personnel à apporter ma contribution à cette Rubrique « INDIGNATION CITOYENNE », est avant tout de n’avoir jamais le sentiment de n'avoir pas participé à un appel largement populaire pour voir « enfin » l’éclatement unanimement reconnue de la Vérité et de son corollaire : l’éclosion d’une vraie forme de Justice dans notre Pays Martinique …
En qualité de vice-président délégué aux affaires juridiques et contentieuses aux côtés de notre intrépide Présidente et de son équipe de gouvernance qui ont mis fin aux frasques des principaux protagonistes de l’affaire CEREGMIA au sein de notre université, j’ai découvert avec stupéfaction les dérives et les comportements inacceptables des dirigeants de ce laboratoire. En particulier de leur chef : signatures sans délégation pendant plusieurs années, multiplication des factures sans lien avec les projets, distribution généreuse de primes, intimidation et pressions exercées à l’égard de certains personnels. Bref, l’inacceptable, l’intolérable.
Voici pourquoi nous jugeons bon de dire haut et fort que nous n'approuvons pas la position du Président de l'Université des Antilles quant à son souhait d'effacer d'un trait de plume, l'interdiction d'accès sur le Campus, de ceux qui sont soupçonnés de "détournement de fonds en bande organisée au détriment de l'Union européenne", entre autres.
L'« affaire Ceregmia », dénoncée par la courageuse et incorruptible Corinne Mencé-Caster, en sa qualité de présidente de l'Université des Antilles et de la Guyane, n'en finit pas de traîner et de perturber l'actuelle Université des Antilles. Comme on le sait, Fred Célimène, Kinvi Logossah et Eric Carpin, enseignants-chercheurs sur le Campus de Schoelcher, avaient été durement sanctionnés par le CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche ) : le premier était carrément radié des cadres et privé de salaire, tandis que les deux autres étaient suspendus pour 5 ans et 2 ans respectivement, sans salaire également.
Indignation n'est pas un mot assez fort pour qualifier le sentiment éprouvé face au non positionnement du Président de l'Université des Antilles quant à la possible réintégration de personnes suspectées de malversations financières, étayées par deux rapports de la Cours des Comptes, un rapport de l’IGAENR et un rapport du Sénat.
Comment peut-on prétendre « apaiser » par le feu une situation passablement ignée du fait de la venue programmée pour le 13 mars 2018 de l’Ignominie et de ses comparses ?
L'Université est un important maillon de la société, en Martinique également. Elle risque d'être davantage
éclaboussée, affaiblie, discréditée, si triomphe une politique de pardon absolu visant à vouloir disculper, réhabiliter, blanchir, réintégrer des coupables contre lesquels existent, pèsent des preuves irréfutables.
Il était une fois, dans la Caraïbe, une université que ses pères fondateurs (pétris de cet esprit de fraternité et de solidarité entre les peuples de Guadeloupe, de Martinique et Guyane) ont voulu ériger en fleuron du savoir et de l’intelligence au service de ces mêmes peuples. Cette université m’a formé, donné le sens de la justice (grâce peut être à mes études de Droit) et du respect (grâce sans doute aux valeurs que j’y ai vu prospérer). Elle m’a aussi permis grâce aux compétences que j’y ai acquises, d’avoir un parcours professionnel riche au service de diverses institutions, emplis de ces valeurs qui m’avaient été inculqués de justice, de respect, de sens des responsabilités.
Alliance Ouvrière et Paysanne prend acte de la levée de boucliers suscitée par les propos du nouvel avocat de l’Université prônant paradoxalement «l’apaisement» dans l’affaire du laboratoire CEREGMIA, alors que des rapports du Sénat, de l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale et de la Recherche , de l’office Européen de lutte contre la fraude ont clairement accusé les trois enseignants chercheurs - avec lesquels il faudrait «faire la paix»!- de détournement de 14 millions de subventions sur deux décennies.
Comme tant d'autres parmi la communauté universitaire des Antilles, on reste confondu d’incrédulité face à l'extravagante demande d'un “apaisement” dans l'affaire du CEREGMIA. Une affaire qui défraye la chronique depuis plus de quatre ans et a inspiré un roman des plus édifiants à la présidente qui a eu le courage de confronter – ENFIN ! – l'hydre à moultes têtes, siphonneuse de fonds en tout genre.
Cela fait maintenant trop longtemps que le scandale du CEREGMIA écla-bouse l’Université de notre île et de nos enfants.
Trop longtemps que le reste des Personnels de notre Université, sali, se bat tout et trop seul, simplement pour que l’on comprenne que les 3 enseignants-chercheurs, ont eu des comportements aussi abjects qu’isolés.
Il est donc grand temps que les lycéens de notre île, ainsi que toutes les personnes qui envisagent de gagner les bancs de notre campus, soient rassurés.
Tous nous avons pu voir l’avocat de l’Université parler d’apaisement dans l’affaire du CEREGMIA , le mardi 20 février lors du journal télévisé.
A croire, que cela ne dérange en rien, l’Université des Antilles et sa gouvernance de voir revenir devant les élèves, des personnes, des professeurs qui se sont rendus coupables de toutes sortes de malversations dans les comptes de ladite institution.
Vous auquel a été donnée en charge la responsabilité de rendre en terre martiniquaise la justice, permettez-moi de vous dire ma légitime indignation de constater avec quelle lenteur la crapuleuse affaire du CEREGMIA est traitée, alors que des rapports émanant du Sénat, de l’Inspection Générale de l’Education Nationale et de la Recherche, de l’Office Européenne de lutte contre la fraude accusent le parrain de cette maffia de malversations : près de 14 millions d’euros de subventions détournées en deux décennies.
Comment un avocat qui défendrait l’Université des Antilles peut demander « l’apaisement » pour les enseignants qui ont sali la fonction d’Enseignants ?