SONDAGE - Alors qu'un ultime référendum local doit se tenir d'ici octobre 2022, 86% de la population française a une bonne image de l'archipel. Mais 66% approuveraient une séparation d'avec la France.
C’est un signal politique fort : l’accord de Nouméa doit s’achever par la probable organisation, d’ici à 2022, d’un ultime et troisième référendum sur l’indépendance.
En marge de la cérémonie d’ouverture de l’exposition « Jamaica, Jamaica » à la Philharmonie de Paris le 3 avril dernier, j’ai eu le plaisir de rencontrer Marcus Gad pour évoquer la sortie de son premier album « Chanting ».
Vu de l’intérieur, le risque de contamination au coronavirus dévoile l’avant-scène de ce que sera le second référendum d’autodétermination prévu en septembre 2020 en Nouvelle-Calédonie. Car les enjeux soulevés par la pandémie seront, aussi, ceux du référendum
L'un des trois petits chefs (autorité coutumière des tribus) de Nakéty, Marc Fifita-Ne, 60 ans, a suivi le parcours d'Eloi Machoro jusqu'à sa mort. A travers ses souvenirs, c'est tout le déroulé des événements de 1984-85 qui se dessine :
Les dirigeants indépendantistes corse et kanak ont ratifié vendredi, à Paris, une convention de partenariat politique, économique et culturel entre leurs deux institutions.
Né de l’accord de Nouméa qui prévoit en son préambule (art. 1.3.3) « qu’une recherche scientifique et un enseignement universitaire sur les langues kanak doivent être organisés en Nouvelle-Calédonie », le DEUG Langues et cultures régionales a été créé en 1999, et dans la continuité la licence LCR qui est devenue plus explicitement la licence Langues et cultures océaniennes (LCO).
Chez les Kanak, la coutume, loin d’être un folklore, recouvre des règles très actuelles, traduites dans le droit local. Lorsqu’un Kanak naît, son «tonton», l’oncle maternel (appelé aussi «oncle utérin»), souffle sur son nez et ses oreilles pour lui insuffler symboliquement la vie. L’enfant recevra le nom et la terre du clan paternel, ainsi que son totem (lézard, tortue, requin, kaori, igname…).
Le référendum qui vient de se dérouler en Kanaky (Nouvelle-Calédonie) et qui a vu la victoire très large du "NON" à l'indépendance demeura à jamais un stigmate au front de la République française d'une part et des Socialistes français de l'autre
A la veille du référendum en Nouvelle-Calédonie, Hamid Mokaddem, qui a écrit, entre autres plusieurs ouvrages dans notre collection commune Kanaky-Calédonie nous a envoyé cet article qui, de notre point de vue mérité une large diffusion.
En Nouvelle-Calédonie, l’élu de droite Harold Martin, maire de Païta, a écopé d’une nouvelle condamnation. Ce vendredi 20 octobre il a été condamné à deux ans d’inéligibilité, une amende de 5 millions de CFP (41 000 euros) et deux mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts.
SOUTENONS LE DROIT A L’INDEPENDANCE DE LA KANAKY CONTRE LE COLONIALISME ET LE RACISME
Depuis plus de 160 ans le peuple Kanak est colonisé par la France, qui a perpétré contre lui d’innombrables massacres. Il n’a cessé depuis de se battre pour redevenir un peuple libre et maître de son destin. Les formes de la résistance ont varié mais celle-ci n’a jamais cessé : des insurrections de 1878 à celle de 1917, du refus de la conscription lors de la première guerre mondiale à l’occupation de la grotte d’Ouvéa en 1988, des manifestations pacifiques aux occupations de mairies ou d’autres édifices publics. Pour le peuple Kanak la colonisation c’est la spoliation des terres, la mise en minorité organisée sur sa propre terre, et une situation où dans tous les domaines – salaires, emploi, niveau de vie, logement, santé, éducation… - les Kanak subissent oppression et exploitation, racisme et discriminations.
«L’identité kanak doit se réaffirmer en 2018. Ce n’est que par le lien d’appartenance à la Terre Ancestrale que cette Affirmation peut éclairer Le Monde par les Valeurs Universelles de la Coutume. Par conséquent, l’ONG ENIANA vous informe que la marche aura lieu début septembre jusqu’à fin octobre avec ou sans l’autorisation de l’État et la coopération des services de l’ordre de sécurité français»
A un an du référendum sur l'indépendance de la Kanaky, il est temps de faire un retour sur un épisode tragique de l'histoire de cette colonie, le massacre organisé par l’État français d’indépendantistes kanaks dans la grotte d'Ouvéa qui rappelle ce qu'est un pouvoir colonial. Et c'est 30 ans après le massacre de la grotte d'Ouvéa que le référendum pour l'indépendance de la Kanaky va avoir lieu.
Le groupe Bernard Hayot (GBH) devra payer 68 millions de francs CFP, une décision du gouvernement de Nouvelle-Calédonie annoncée ce mardi, pour verbaliser les propriétaires de Géant et Casino.
"Misié Blancos", boug-la ki té mè an vil an Fwans yo ka kriyé Evry ek ki yo té filmé asou an marché piblik ka di adjwen'y "Fok ni plis Blancos, plis Whites" anlè marché-tala, sé li gouvelman MACRON touvé pou mété kon met-a-manyok(président) komision-an ki ké katjilé anlè divini la Kanaki (ki Fwansé ka kriyé "Nouvel-Kalédoni"). Boug-tala sé Manuel VALLS ki non'y ek tout moun ka chonjé ki misié té primié minis François HOLLANDE.
13 communes qui votent fasciste dans une colonie cela s'appelle comment : un apartheid ? Merci aux victimes de l'histoire pour la reconnaissance de la main tendue, pauvre Kanaky.
L’Assemblée Nationale devrait se prononcer de façon imminente quant à la création d’une haute autorité de la concurrence en Nouvelle-Calédonie, entrainant de facto la mise en œuvre de la fameuse loi Anti-Trust. Raison pour laquelle le tentaculaire groupe Hayot achète à tout-va afin d’augmenter ses parts de marché. Future position dominante ?
Paris - Les Amérindiens de Guyane et les Kanak de Nouvelle-Calédonie, "peuples autochtones" des Outre-mer, continuent à subir une marginalisation et un manque d'accès aux droits, dans une France qui ne reconnait pas formellement ces peuples, déplore la Commission nationale consultative des droits de L'Homme (CNCDH).