Grand public, professionnels du livre, médias, milieux scolaires, exposants ; ils se retrouveront tous à la 31e édition du Salon du livre de Montréal qui se tiendra à la place Bonaventure, du 19 au 24 novembre en cours. La maison d’édition et de diffusion, Mémoire d’encrier, créée en mars 2003 par Rodney Saint-Éloi participera, une fois de plus, à ce rendez-vous incontournable des « livromaniaques ». L’écriture et l’édition sont deux passions qui fondent l’existence du directeur de Mémoire d’encrier. Ouvert au monde, dynamique, pour Rodney Saint-Éloi, écrire et éditer, c’est une manière intense de regarder la vie, l’humain, et l’autre. Cet activiste littéraire n’arrête pas de nous étonner dans sa quête de consolider une maison d’édition qui propose de penser l’autre autrement, l’autre au pluriel, en ouvrant de multiples fenêtres sur le monde, en faisant circuler du nord au sud ce qu’il y a de meilleur en l’humain. C’est donc avec impatience que nous attendons de découvrir les nouveautés de Mémoire d’encrier au Salon du Livre de Montréal. Une centaine d’ouvrages y seront présentés par cette maison d’édition et de diffusion qui constitue une grande fierté pour la communauté haïtienne de Montréal, mais qui inspire aussi le respect. Cinq ans après sa création, Mémoire d’encrier s’est définitivement imposée sur le marché du livre international et, à la veille de l’ouverture de la 31e édition du Salon du Livre de Montréal, nous avons rencontré son fondateur, en exclusivité pour les lectrices et lecteurs du journal Le Matin. Dans cette interview, Rodney Saint Éloi nous livre bien plus que… des livres.