Très spectaculaire. Surtout à Phuket. Du 15 au 24 octobre. Une tradition d'origine chinoise, avec de multiples apports indiens, qui ne manque pas de piquant. A ne surtout pas louper si vous êtes dans le coin. C'est la manifestation la plus saillante dans le calendrier très fourni des célébrations culturelles particulièrement éclectiques au Royaume de Siam.
En pleine station balnéaire, une ruelle banale. D'une esthétique mal fagotée avec des trottoirs élimés et des craquelures, terreur des talons aiguille.
Ici, le déluge est si fréquent qu'on dirait une seconde peau. La mousson, saison des ablutions. Mais trop de pluie change les physionomies. Ordinairement habituée aux enseignes clinquantes dans l'obscurité, la ville immense en est toute barbouillée. Les néons bavent un peu sous les gouttes. Trainées de lumière délayées. Halos dilués. Couleurs délavées. L'ondée est chaude mais elle a déjà vidé la rue, devenue d'un coup si banale. Un tuk tuk s'ébroue en dégoulinant. Seul, reste le macadam détrempé. Le long ruban agit comme le miroir inversé de la profondeur des cieux. Les larmes du dragon cherchent un réceptacle.
Objectif pluriel et commun : Sauvegarde des identités des territoires. Valorisation des richesses historiques, archéologiques, culturelles. Préservation des biotope et de leur beauté naturelle.
Le ravissement. Quand la chaleur moite des journées enfiévrées cède à la fraîcheur brusquement descendue des nuées. Un manteau géant enveloppe langoureusement la Cité des Anges. Tapis de lumières jusqu'aux confins de l'univers.
On en rajoute une louche ? Au Sing Sing Theater de Bangkok, les filles sont des pièges à désir. Ça les rend encore plus jolies. Leurs envies sont un souffle de vie. Instants magiques qui transmutent la nuit en délire onirique.
Vue imprenable sur la marée montante des pots d'échappement. Le tuk tuk, c'est ce petit véhicule, genre scooter à habitacle mais sans marchepied, ouvert à tous les vents, inévitablement englué entre les voitures qui flirtent en dodelinant du pare-chocs, faute d'avancer.
Des trésors insoupçonnés surgis d'horizons méconnus. Pour les peuples épars d'une Asie du Sud-Est pétrie de mystères, l'isolement fut longtemps un bienfait, puisqu'ils ont ainsi été préservés des miasmes extérieurs synonymes de prédation. Surtout ceux de condition montagnarde.
Dans le train-train des vacances, les locaux motivent les ethno-touristes. Bientôt le parfum énivrant de l'aventure. Le grand bain des vacances au Royaume de Siam. Avant le départ, préparation intense de rigueur. Une sorte de repérage pour prendre ses marques en terre inconnue.