Lorsqu'une journaleuse vole au secours d'un parent maffieux à quoi faut-il s'attendre ?
À quoi peut ressembler son reportage ? Rien d'étonnant que l'on entende l'écho nous dire que tout va bien dans le meilleur des mondes et que la plus maffieuse des deux n'est autre que Madame Mencé-Caster et donc pas du tout le malhonnête auquel on pense, au service de ses propres intérêts.
Lorsque le pain n'est plus livré au centre hospitalier pour non paiement du fournisseur, cela doit-il nous laisser indifférents ? Pouvons-nous rester sans penser aux malades qui sont doublement pénalisés ? Pouvons-nous rester sourds et nous taire ? Pouvons-nous rester muets sans comprendre ni entendre le cri de ce boulanger qui est enlisé dans un cercle vicieux. S'il n'est pas payé, comment pourra-t-il verser leur salaire à ses employés ? Comment le fera-t-il, si ceux qui lui doivent n'honorent pas leurs dettes ?
A travers ces puissants qui font semblant d’entendre. De ne pas entendre. De comprendre. De ne pas comprendre. De croire. De ne pas croire. Ceux la même qui les samedis, les dimanches et même les jours usuels ne ratent jamais une prière en église, y croyant aussi acheter le paradis céleste qu’ils envisagent et dont ils ont grand besoin. A travers ceux-là dont les préjugés sont si tenaces que toute leur vie ils ne font que semblant, et rien d’autre. Semblant. De nous entendre, de nous comprendre, de nous croire.
Certaines personnes de chez nous s'en remettent au poids et à la force de l'écrit, et après avoir lu Français sur leur carte d'identité, ils sont certains qu'ils le sont, alors ils le croient parce que c'est gravé dans le papier. Quelques-uns peut-être un peu plus sceptiques, émettent quelques réserves et ils pensent et répètent qu'ils sont des français certes oui, mais plutôt des français entièrement à part. D'autres carrément incrédules disent que la carte d'identité a raconté ses affaires, mais que cela ne les concerne pas.
"Monsieur Célimène n'aurait aucun compte à rendre aux martiniquais" paraît-il si l'on en croit un de ces articles trompeurs écrits pour faire diversion et paru sur un site web que nous nommerons "Paroles inutiles sur site". Bref, Bef bétjé té an kann bétjé. Est-ce bien parce que toutes les fois que l'individu débarquait à l'Université, il arrivait chez sa marraine ou mieux chez "sa manman", où en honnête fils de famille, il pouvait disposer. I té pé fè sa i lé, kon i lé ? I té lakay manman'y.
Pour moins que cela Ti Sonson, le pauvre, serait déjà en train de croupir au V.V.F de Ducos l'actuel Village Vacances Forcées. Assurément, qu'il y serait déjà, s'il était allé se permettre de ramasser deux "figues" mûres dans une bananeraie et trois maracudjas sur la même habitation, parce qu'il aurait simplement écouté l'appel sournois de son ventre vide. Pour moins que ça, il deviendrait repris de justice, et le contremaître n'aurait pas été inquiété.
"Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir". Cette citation lapidaire du dalaï lama, nous incite à comprendre que l'on n'est jamais trop petit pour réagir. Nous ne le sommes pas du tout pour nous opposer à l'invasion et aux méfaits du moustique aedes aegypti surtout que celui-ci qui n'a ni foi, ni loi, a un dard vengeur qui peut nous inoculer un virus qui attaque notre organisme et peut arriver à nous tuer.
Alors qu'une année historique pour le peuple martiniquais s'achève, avec la victoire du Gran sanblé pou ba péyi a an chans (ki yo lé ki yo pa lé, yo blijé lé). Alors même que nous assistons à la mise en place de la CTM laquelle (Collectivité Territoriale de la Martinique) votée depuis janvier 2010 a toujours été repoussée par ceux qui voulaient la place. Alors que les Martiniquais viennent de montrer qu'ils ne sont pas les tèbè que l'on souhaite, c'est par contre, pour la France, avec l'année 2015 qui vient d'aller rejoindre les gouffres du temps, une année horrible, terrible, qui laisse place à 2016.
L'an 2015 vient de retirer ses pieds pour laisser place à 2016 qui débarque avec nos interrogations. Sur le continent français 2015 a été plus que rude, et tellement rude qu'en Martinique, nous avons perdu la policière qui ne demandait qu'à travailler. Le chômage l'aura contrainte à l'exil et son exil à sa mort.
La culture martiniquaise, au sens large du terme vient de perdre un fils en la personne d'Alain Rapon. Alain qui nous a quittés est allé rejoindre en ce 25 décembre 2015 le pays des gens sans chapeau. Plus que le footballeur, nous avons eu l'honneur de connaître l'enseignant, lors des échanges entre le collège de Basse-Pointe et les écoles du Gand Nord (Macouba, Grand-Rivière Basse-Pointe et celles des hameaux). Nous avons pu travailler ensemble pour mettre en place des bases qui aideraient le petit martiniquais à surmonter les difficultés de sa scolarité. Merci Alain.
Serions-nous à Soweto à l'époque de l'apartheid ? On s'y croirait. Un élève est obligé de se défendre de ses camarades qui le harcèlent parce qu'il s'est assis volontairement sur un banc réservé ordinairement à une certaine caste, les békés. Il fait de la résistance. On pourrait effectivement se croire à Soweto. Nous sommes à la Martinique et nous sommes en 1983, et tout bonnement dans la cour de récréation du Séminaire collège à Fort-de-France. Une école privée catholique.
"Les vedettes Madinina" une entreprise martiniquaise gérée par un certain Éric Bongérant, l'actuel conjoint de Catherine la Nationale, première vice-présidente du Conseil Régional sorti, personnage ô combien atypique, issu du PPM (qui ne ressemble plus du tout à celui de Césaire, qu'ils évoquent à longueur de propos) et de l'Ensemble Pour une Martinique Nouvelle, bénéficie de gracieux dons offerts par le Conseil Général, sur le dos des pauvres contribuables ( avec couleur politique adéquate ou pas). L'histoire :
Nous sommes heureux de vous annoncer qu'il y a Grande foire du balai à FOYAL, s'adresser de toute urgence auprès du père Conconne. Ce balai en très bon état n'a été utilisé qu'une fois à la Préfecture après élection sénatoriale en 2011. Bonne occasion à ne pas rater.
Comment comprendre que deux individus, très connus par la police, deux gangsters récidivistes se déplaçant l'un d'entre eux avec un bracelet électronique et tous les deux avec des armes, soient employés par la Région, où normalement on devrait se sentir en sécurité? Pourquoi ne pas nommer leurs employeurs que sont la municipalité de Basse-Pointe, et la Région, les deux d'obédience PPM. Il n'est pas étonnant qu'une autre canaille qui se croit grande dame respectable montre son vrai visage en faisant l'éloge funèbre de "l'Américain" sur son compte Facebook. Comment comprendre que lorsque d'honnêtes citoyens postulent pour un marché sur cette dite Région, dont Letchimy se veut propriétaire, ces jeunes voient leur demande rejetée ?
Dans le box des accusés est assis un vieux couple. Il a le numéro 0000. Il se trouve en dessous de la barre. On ne le voit pas. Son crime c'est d'avoir fait confiance. Dans ce box des accusés ce couple est acculé. Maurice Marie-Louise, l'homme aux cheveux blanchis par la sagesse ne parle plus. Il écoute le verdict. Il écoute l'avocate. Il écoute sa femme. Il écoute le monde qui passe. Il écoute. L'on ne risquera plus de le tromper de nouveau. Il est désormais muet. Impassible.
Autrefois sur toutes les églises de France de Navarre et des colonies, les clochers étaient ornés d'une girouette qui, comme son nom l'indique, tournait selon le gré de la force du vent. Depuis quelque temps, les girouettes hélas, ne sont plus au sommet des églises. Est-ce pour pouvoir défendre la laïcité menacée ou peut-être l’imminence des élections de décembre, qui les a fait tournoyer tant qu'elles se sont retrouvées en bonne place dans certaines mairies ? Ainsi, de Ducos au Diamant en passant par le Robert nos hommes politiques se sont transformés en girouettes qui tournoient, à faire pâlir de jalousie le phare de la Pointe des Nègres. Un coup ici un coup là bas.
On nous a tellement fait croire depuis l'esclavage que nous étions loin d'être des hommes, que nous avons gardé l'habitude de nous dévaloriser, et ce qui nous appartient nous le percevons comme étant inférieur, dégradant. Ainsi en est-il pour notre langue que nous trouvons évidemment insignifiante, lorsque nous ne la jugeons pas inutile ou barbare (un gros créole). Certains de ses locuteurs, qui la pratiquent assidûment cependant, se demandent à quoi bon la préserver ? À quoi bon l'écrire puisqu'on la parle déjà. Ne faudrait-il pas s'en débarrasser diraient-ils pour pouvoir nous permettre de bénéficier d'un langage français, correct celui-là, qui serait moins parasité par ce créole.
Asiparé que monsieur du CEREGMIA serait un innocent qui n'aurait fait que gérer mal les deniers de l'Université. Asiparé qu'à la Région, sous Darsières il n'aurait fait que des erreurs de calcul de l'argent public. Cela peut se comprendre, ce n'est pas tout le monde qui sait compter. Il s'est, asiparé, sans doute et tout aussi simplement, trompé de poche, hélas, cela peut parfois arriver. Asiparé, qu'il y aurait un gros problème difficile à résoudre car, si après tant d'études, l'on ne sait toujours pas que deux et deux ne font pas dix, ni lorsque cela arrange, ni au petit bonheur la chance, il faut chercher la solution, et c'est elle qui dérange. L'erreur reste humaine, et l'invariant semble être toujours le même individu.