Le compte rendu du président de l’Université des Antilles sur sa rencontre avec la délégation laisse perplexe.
On a la nette impression que le président regrette par-dessus tout, que les étudiants du collectif soient soutenus par des enseignants-chercheurs, deux des principales fédérations de parents d’élèves et des membres du comité Vigilance Anti-Corruption.
Pour tout vous dire, j'hésitais à me rendre à la manifestation du 10 mars dans l'affaire CEREGMIA. Le petit à déposer au foot, la plus grande au piano, les courses à faire, etc.
Mais grâce à l'intervention médiatique intempestive de l'avocate du CEREGMIA, je me suis décidée à participer à cette marche silencieuse. Cette avocate est venue, menaçante sur les ondes, avertir « que tous ceux qui viendraient à la manifestation contribueraient à la manipulation de la justice et qu'elle ne laisserait pas faire » ! Poursuivant sur un ton plus larmoyant, là voilà évoquant de façon obscure la déontologie !
Tout cela pour tenter de faire taire l'indignation suscitée par l'affaire Ceregmia ! Mais comment étouffer une indignation spontanée ?
L'histoire de la Martinique ne s'est pas arrêtée avec Aimé Césaire: ni au plan politique, ni au plan littéraire, ni au plan idéologique.
Il y a un après-Césaire comme il y a eu, en France hexagonale, un après-De Gaulle.
Il faut admettre aussi -n'en déplaise à certains- que doit s'édifier et se consolider une critique de l'œuvre littéraire de Césaire, tout comme de son action politique.