Alors que les peuples tunisiens et égyptiens luttent encore pour rester maîtres de leur révolution, exposent leur soif de justice, d’informations vraies et souhaitent un langage de vérité des futurs gouvernants de leur Etat respectif, il semble que dans notre pays la tendance soit toute autre chez ceux qui possèdent certains leviers de pouvoir (presse officielle – Préfecture – Présidence de la Région…).
La romancière et poétesse martiniquaise Suzanne Dracius a coordonné pour les éditions Desnel un ouvrage consacrées aux plumes rebelles des Antilles et de la Guyane. Contre-pied de l’anthologie officielle éditée pour le commissariat de l’année des Outre-mer, cet ouvrage n’est ni une compilation, ni une anthologie de la poésie créole. Explications avec Suzanne Dracius.
Après une quarantaine d'années de bons et loyaux services à l'UAG (Université des Antilles et de la Guyane), Maurice Belrose, l'hispaniste bien connu est parti en retraite....
Le texte qui suit est la communication donnée par Gerry L’Étang au Deuxième congrès international des écrivains de la Caraïbe (Gosier, Guadeloupe, 6-9 avril 2011).
par Jean Bernabé, professeur émérite des Universités
Dimanche, 29 Mai, 2011 - 04:41
{Toute majorité détient un pouvoir oligarchique chaque fois qu’elle s’attribue un fondement transcendant (forcément mythique), oubliant qu’elle est un effet – temporaire – de la volonté du peuple. Au sein de tout parlement en ordre de marche, on pourrait, en effet, dans des cas-limite, assister alors à une perversion de cette même démocratie, puisque cette dernière implique une majorité et que toute majorité est sous la menace perpétuelle d’un exercice non-démocratique.}