Dieu ? Disons celui que les colons français imposèrent par le fer et par le feu à nos lointains ancêtres qu'ils avaient déportés d'Afrique pour les réduire en esclavage dans les plantations de canne à sucre de la Martinique.
"Tu qoque, mi filii ?", se serait étonné César au moment où son fils Brutus lui plantait un couteau dans le dos. A noter que le mot latin "quoque" signifie "aussi" et n'a aucun rapport avec son presque homophone créole.
Le grand public ne le sait peut-être pas mais il est très rare que les instituts de sondage effectuent des enquêtes ou des sondages de leur propre chef.
L'Internet a changé la donne pour les hommes et les femmes politiques. En effet, avait lui, le grand public n'avait qu'un écho feutré de leurs débats, déclarations, interventions, affrontements etc...
Alors que l'association "TOUS CREOLES" semble en sommeil après avoir tenté vainement de faire les Martiniquais prendre de l'eau de moussache pour du lait, voici que l'association "TOUS BLEU-BLANC-ROUGE" se réveille.
Pourquoi prendre les élections territoriales au tragique ? Déjà 14 listes pour un si petit territoire comme la Martinique avec une population pour le moins modeste, c'est déjà marrant mais bon...
Faut-il appeler cela de "l'esclavage moderne" comme disent les médias ? Celui dans lequel le fouet et les chaînes ne sont plus utilisées ou en tout cas visibles mais l'asservissement bel et bien présent.
C'est l'effervescence en Occitanie, en Bretagne, au pays basque, en Corse etc...suite au quasi-rejet par le Conseil constitutionnel de la Loi Molac favorisant l'enseignement "en immersion" des langues dites "régionales". Des manifestations sont prévues un peu partout sauf dans un territoire pourtant bien français située de l'autre côté de l'Atlantique.
...battent du tambour. Certes, cet instrument de musique fut autrefois utilisé par nos ancêtres esclaves et nègres-marrons pour sonner la révolte contre le maitre béké.
Les élections territoriales de juin prochain et surtout la constitution des différentes listes (14) en présence a de quoi arracher un sourire aux plus grincheux d'entre nous.
Comme chaque année depuis 50 ans, le PPM et la municipalité foyalaise ont organisé une cérémonie d'hommage au 22 mai et à l'Abolition de l'esclavage devant la célèbre statue de KHOKHO, au pied du Morne Trénelle.
La chasse est désormais ouverte contre l'envahisseur : l'iguane "rayé" qui semble envahir notre belle cité de Fort-de-France, notamment le Fort Saint-Louis et la plage de la Française.
Avant l'infâme série-télé Tropiques criminels (infâme parce que le mot "Tropiques est déjà humiliant !", dixit le Brutus lucéen, co-président de PEYI-A), bien avant elle, la ville de Foyal avait déjà humilié les Martiniquais comme on peut le voir sur la photo ci-jointe.
La France vient donc de voter, 70 ans après la fameuse Loi DEIXONNE (1951), sa deuxième loi sur les langues régionales et minoritaires. Portée par le député du Morbihan, Paul MOLAC, elle a été adoptée par 247 voix contre 76.
Ti péyi Matinik-nou an ni an bagay, an enstriman mizik, ki pies péyi asou latè pa ni. An enstrisman estwòdinè ki l'UNESCO paré pou mété adan "Matjoukann imatériel Limanité".
On peut approuver les actions des militants Rouge-Vert-Noir. Ou on peut, au contraire, les désapprouver. Mais on ne peut pas avoir les deux positionnement A LA FOIS.
On croyait avoir tout vu dans ce pays, adan péyi-a (en minuscules évidemment), mais dans ce "lambeau de France palpitant sous d'autres cieux" (De Gaulle), ce "petit rien ellipsoïdal" (Césaire), ce "tet zépeng" (Ti Sonson), la réalité dépasse souvent...l'affliction.
Décidément, il s'en passe de bien belles au sein de notre chère Université des Antilles et singulièrement sur le campus de Schoelcher du Pôle Martinique.
Asiparé lafet Sen-Valanten an pa té ka ekzisté lakay-nou an tan lontan pis nan lépok lestravay, pa té ni zafè lanmou ba Neg. Koké-jété selman ki té ni.