Début mars, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop a lancé en compagnie de la maison d’édition française Zulma et celle installée au Canada, Mémoire d’encrier, une collection de livres en langue wolof. Cette initiative, baptisée Céytu en hommage à l’intellectuel Cheick Anta Diop, propose ainsi de publier une à deux fois par an plusieurs ouvrages de référence dans une langue parlée par environ 11 millions de personnes au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie et leurs diasporas. Rencontre avec Boubacar Boris Diop, auteur notamment du roman en wolof Doomi Golo.
Aujourd’hui, la langue la plus parlée au Sénégal est sans aucun doute le Wolof même si le français, langue du colon reste notre langue officielle. Malgré ce constat, l’écriture du wolof en alphabet latin reste incomprise par bon nombre de compatriotes. Ce qui explique que de nombreuses fautes d’orthographe sont souvent décelées sur des titres d’émissions, de journaux, de noms de partis politiques ainsi que sur des affiches publicitaires que nous croisons dans les rues de Dakar et qui seraient pourtant inimaginables voire inacceptables en français.
Kalifa Traoré et Souleymane Barry www.radisma.info/
Mardi, 16 Février, 2016 - 22:06
En partant d’une brève revue historique nous montrons, dans un premier temps, le patrimoine mathématique riche de l’Afrique ainsi que quelques contributions des Africains au développement des mathématiques. Ensuite, nous nous penchons sur les travaux didactiques en ethnomathématique menés sur le continent avec quelques recherches qui mettent en évidence des ressources mathématiques mobilisées dans les pratiques quotidiennes, de telles ressources pouvant servir de base à une meilleure contextualisation de l’enseignement des mathématiques à l’école. Enfin, à la lumière du patrimoine mathématique riche de l’Afrique et en examinant le statut particulier de l’ethnomathématique qui semble s’être tracé une voie originale sous l’impulsion de figures comme le mozambicain Gerdes (1995), nous abordons la question ultime d’une voie africaine en didactique des mathématiques : ses vrais et faux enjeux.
A Genève, le Festival Black Movie explore l’héritage littéraire et filmique du Sénégalais Ousmane Sembène. Considéré comme le père du cinéma africain, le réalisateur militant voulait donner la parole au peuple de son continent.
Au Sénégal, pays de Senghor, des langues locales occupent une place importante que ce soit dans la vie courante ou sur internet. En effet, lors du 15eme Sommet de la Francophonie abrité par le Sénégal, les usages de la langue française étaient au cœur des débats. Bien que le français soit la langue officielle du Sénégal, force est de constater que le wolof reste omniprésent dans les échanges sociaux et commerciaux. A vrai dire, c'est la langue par excellence des affaires.
Les traites et les esclavages occidental et arabo-musulman n’auraient pas été possibles sans la collaboration active des Africains. Décryptage avec l’historien et anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye.
La France célèbre depuis le 16 mars une semaine de la langue française, presque seule, en tout cas sans la participation de notre pays où sa langue est enseignée à l’école depuis Jean Dard, il y a exactement deux siècles. La thématique choisie pour cette année est «le français langue hospitalière», et cela a suffi pour faire sortir de leurs gonds tous ceux qui s’offusquent que la France soit devenue une «auberge espagnole». Des voix s’élèvent donc pour affirmer qu’il en est de sa langue comme il en est de son territoire : tous deux doivent rester fermés aux étrangers et rester fidèles à l’héritage gréco-latin et judéo- chrétien. Halte aux «mots immigrés», aux métaplasmes, et aux mélanges occasio
Propos recueillis par Ngoundji DIENG (www.lequotidien.sn)
Lundi, 30 Décembre, 2013 - 02:13
Sa vie est un roman. Mariétou Mbaye de son vrai nom s’est même inspirée de son histoire pour écrire une trilogie. Le «Baobab fou», «Cendres et braises» et «Riwan». Agée aujourd’hui de 67 ans, Ken Bougoul, de son nom d’artiste, vit actuellement dans son appartement sis à Ngor avec sa fille unique. Elle revient sur sa vie de traînée à Dakar, ses difficultés, sa période de «folie». Battante, cette femme l’est jusqu’au bout. Elle a pu sortir de ce gouffre, est devenue une écrivaine respectée et fait la fierté de la littérature sénégalaise. Ken Bougoul s’est confiée au journal Le Quotidien.
Tariq Ramadan a saisi l’opportunité d’un panel organisé vendredi à Dakar, en prélude au Colloque international musulman dans l’espace francophone, prévu du au 23 au 26 août prochain, dans la capitale sénégalaise, pour dire à qui veut l’entendre que « ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on n’est pas musulman ».
La gent féminine ne doit pas craindre outre mesure la polygamie, qui peut se révéler comme une des voies par lesquelles les femmes peuvent passer pour se réaliser et se valoriser, a soutenu l’écrivaine sénégalaise Ken Bugul.
Au-delà de la constatation des dégâts sous l’œil impuissant, l’arrestation de Karim Wade plonge son père Abdoulaye Wade dans les souvenirs d’un début de carrière épineux.
Lâché par la France et les Etats Unis, Wade découvre que l’impérialisme n’a pas d’amis, juste des intérêts. Après les avoir servis contre Gbagbo et contre Khadafi, voilà que les Etats Unis et la France le lâchent, face à la pression populaire d’un peuple qui ne veut plus de lui. Mais que les Sénégalais se détrompent. Ni Obama, ni Sarkozy, ne se soucient de la démocratie et du respect des droits de l’Homme. Ils cherchent, surtout, à préserver leurs intérêts géostratégiques, dans une région, où l’instabilité du Sénégal pourrait avoir des conséquences graves.