Les drames et les évènements racistes qui font la manchette ces jours-ci aux États-Unis nous rappellent cruellement qu’il y a toujours eu deux Amériques.
Sur Radio RLDM, ce dimanche, un médiatique avocat, qui défend les 7 activistes d'OCEANIS dont le procès aura lieu ce 3 juin, a listé les affaires délocalisées.
De brillants esprits ou supposés tels, réagissant à la démolition des statues de SCHOELCHER, avancent comme l'une des principales causes du mal martiniquais la gérontocratie.
Dans le déluge de communiqués qui a suivi la destruction des deux statues de SCOELCHER, il y en a un qui est un véritable monument de jésuitisme. Celui de "Péyi-a" !
Telle est la question que l'on est en droit de se poser après l'énième meurtre de sang-froid d'un Noir par un policier blanc dans la ville de Minneapolis.
Y'en a marre des comportement d'enfants gâtés des Martiniquais ! Zot pa sav zot Fwansé dapré zot ? Vous faites semblants de ne pas savoir que vous êtres Français.
Après la destruction de deux statues de Victor Schoelcher en Martinique ce 22 mai, Catherine Bertho Lavenir s'interroge sur le sens que peut avoir, en 2020, l'iconoclasme.
Il n'y a pas si longtemps, la Droite martiniquaise refusait le 22 mai et certains en niaient même l'importance.
Visiblement, les choses sont en train progressivement de changer même si le discours demeure très "Mère-patrie". Vouloir bousculer les Martiniquais ne sert à rien. Il faut mieux avancer "ti pa- ti pa" comme aiment à dire nos Anciens et saluer ce qui est une avancée dans la prise de conscience de ce que nous sommes.
Les assimilationnistes, partisans de notre appartenance à la France ad vitam aeternam, devraient se réjouir et non s'indigner de la destruction des statues de Schoelcher.
Il y a des peuples (sans doute la grande majorité sur cette minuscule planète illuminée par un soleil nain dans une galaxie moyenne) qui se contentent de leurs deux yeux.