Ce discours a été écrit le 17/11/2019 pour être tenu au cours d’un atelier d’éloquence mais a pour ambition d’être diffusé au plus grand nombre. Par respect et reconnaissance pour notre peuple martiniquais, j’exprime la volonté de le partager avec lui. Peuple qui, il faut le dire a été dupé par des années de mensonges, de magouilles et de coups bas. J’ai l’intime conviction que chacun a le droit de vivre en sécurité et en bonne santé et que, par souci de transparence, toute société a droit à la vérité quelle qu’elle soit. J’exprime toute ma sympathie envers la population martiniquaise mais aussi envers tous les antillo-guyanais qui doivent pouvoir faire valoir leur droit à être respectés en tant que personnes humaines et citoyens français. Néanmoins, ce texte ne saurait nourrir quelque mouvement révolutionnaire que ce soit, mais s’inscrit pleinement dans le mouvement actuel de recherche de plus de justice et de demande de transparence. Une civilisation aveuglée se retourne toujours contre ceux qui l’ont voulue aveugle.
"Anglais précoce", "Anglais dès la maternelle", ritournelle du système éducatif français.
Avant d'analyser cette niaiserie, il serait bon d'interroger ceux qui ont l'opportunité de voyager dans deux des plus grandes puissances mondiales : le Japon (3è) et la Chine (1è ex-aequo). Pays qui au début du XXe siècle pour le premier et jusqu'au dernier tiers pour le second étaient considérés par l'Occident comme arriérés. Les plus anciens d'entre nous se souviennent de ces fameuses montres japonaises qui étaient vendues au kilo dans les années 60 et qui tombaient en panne une semaine au mieux après leur achat. Quant aux voitures chinoises jusqu'à aujourd'hui, il est douteux que nous soyons intéressés à en acheter une puisque justement nous doutons encore de la capacité de l'Empire du Milieu à en construire. Et ne parlons même pas de la Corée du sud, rasée par la guerre au milieu du XXe siècle, et qui, à cette époque avait le même PIB que le Ghana.
Car il arrive un moment dans l'histoire d'un peuple où il doit savoir se montrer adulte.
Il y a un moment où il doit cesser de jouer sur tous les tableaux. Cesser de "vouloir le biscuit de l'Américain", comme disaient nos grands-parents à l'époque de l'Amiral ROBERT (1939-45), et, dans le même temps, "ne pas vouloir de l'Américain". Cesser de vouloir le beurre, l'argent du beurre et l'arrière-train de la fermière en prime
Un ancien syndicaliste radical, devenu haut fonctionnaire de la santé et aujourd'hui retraité, s'est fendu d'une tribune virulente dans le quotidien local.