...en passant par la "battle" des hiphopers et autres rappeurs. En tout cas, le capitalisme a réussi son coup finalement : abrutir les "masses" dites autrefois "populaires" et les classes moyennes à l'aide de cet instrument de crétinisation massive qu'est, hélas, devenu la télévision. Bien entendu, l'outil en soi n'est pas condamnable, il n'en porte aucune responsabilité, comme le démontrent quelques rares chaînes (ARTE, DISCOVERY SCIENCE, NATONAL GEOGRAPHIC etc.) qui, re-hélas, n'ont qu'une audience confidentielle. Donc, rentré chez lui (ou chez elle, pardon), après une rude journée de travail au bureau, au magasin ou à l'usine, le (/la) camarade (-esse) travailleur (-euse) n'a d'autre distraction que d'allumer son poste de télévision, disposant désormais de vingt, trente, cinquante chaînes lui permettant de recevoir sa dose de somnifère cathodique (un peu comme à l'église catholique, quoi !). Le camarade travailleur se délectera de jeux télévisés débiles, de "télé-réalité" cromagnonesque, de retransmissions de matches de foot dans lesquels le moindre joueur gagne vingt, trente ou cinquante fois le SMIG à chaque partie disputée (soit 90 minutes), mais aussi et surtout, des fameux "clashes" dont se délecteront immédiatement les réseaux sociaux (de plus en plus asociaux).