Les vols à destination de Paris sont bondés, ce vendredi. A bord, plusieurs dizaines de médecins, de divers grades et différentes spécialités qui partent subir, à partir de la semaine prochaine, les épreuves de vérification des connaissances (EVC). Cet examen s’adresse aux praticiens des professions de médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme et pharmacien titulaires d’un diplôme obtenu en dehors de l’Union européenne et permettant l’exercice de leur profession dans le pays d’obtention. La réussite est la première étape de la procédure d’autorisation d’exercice (PAE).
Le 14 janvier 2021, dix ans après la chute de Ben Ali, l’histoire insiste, s’obstine et se répète inlassablement en Tunisie : un berger de la région de Siliana, au nord-ouest de la Tunisie, s’est fait agresser par un policier, parce que son troupeau de moutons était entré dans le siège du gouvernorat en traversant la route. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir un policier pousser le jeune homme en lui disant : « C’est comme si tu insultais le ministère de l’Intérieur en laissant tes moutons devant cette institution. »
Soumaya Mestiri est professeure de philosophie politique et sociale à l’Université de Tunis. Elle a notamment publié Décoloniser le féminisme. Une approche transculturelle (Vrin, 2016). Son prochain livre, à paraître en septembre 2020 également aux éditions Vrin, est intitulé Élucider l’intersectionnalité. Les raisons du féminisme noir.
En élisant Kais Saied, les Tunisiens ont porté un symbole à la présidence. Son projet suscite encore beaucoup d’interrogations et il lui reste à démontrer qu’il pourra tenir sa promesse d’un renouveau de la politique
Ce week-end dans le désert de Tunisie, dans la petite ville de Rjim Maatoug (délégation de Faouar, Kébili), une forêt va apparaître pour protéger la maternité et le collège des dunes qui encerclent la ville construite en plein désert à la fin des années 80 pour assurer la production de dattes Deglet Nour de qualité.
La mort de l’Ivoirien Falikou Coulibaly, président de l’association des Ivoiriens en Tunisie, poignardé dimanche dernier dans un braquage à la Soukra, a rouvert le débat sur les actes racistes ciblant notamment la communauté subsaharienne basée en Tunisie.
"Je me présente, Mariam Touré, pour les intimes "Karaba", pour la plupart d'entre vous "Kahloucha" "Guirda Guirda". Je suis, officiellement, une Malienne (mais selon certains de vos dires, de nationalité "Africaine") qui vit depuis près de 3 ans en Tunisie ou pays européen pour d'autres.
Ahmed est anesthésiste, il a fait toutes ses études en Tunisie, et a choisi la France pour sa dernière année de spécialité. La Tunisie forme bien ses élites mais elles peinent à les retenir au pays. Depuis la révolution de 2011, près de 100 000 chercheurs, ingénieurs, médecins ou universitaires se sont installés à l’étranger et le plus souvent en France, et l’exode s’accélère. Un défi de plus pour cette jeune démocratie.
Dans la galaxie arabo-musulmane, la Tunisie peut se targuer de cultiver sa différence de manière éclairée, pour le bien de tous ses concitoyens, sans exclusive.
Le président Béji Caïd Essebsi a annoncé lundi son soutien à un projet de loi inédit dans le monde arabe pour rendre hommes et femmes égaux en matière d’héritage, un texte qui divise car il déroge à un principe inspiré du Coran.
« Nous lançons aujourd’hui un cri de détresse pour les compétences universitaires qui quittent le pays », a déclaré ce vendredi 30 mars 2018, le coordinateur général de l’union des professeurs universitaires et chercheurs tunisiens, Nejmeddine Jouida, sur Mosaïque FM.
Nidhal GHERIBI était âgé seulement de 32 ans. Il était Tunisien, diplômé d'université, plein d'énergie, beau garçon, poète, chômeur. Il a mis fin à sa vie, laissant la lettre bouleversante ci-après. Allah ya-rahmo !...
Déguster les meilleurs vins tunisiens, savourer les produits de terroir en découvrant l'histoire de la viticulture qui est inhérente à l'histoire de la Tunisie, est ce que promet le projet "La route du vin Iter Vitis Magon".
Le fait divers prenant de l’ampleur y compris à l’international, le parquet a réagi au tollé suscité par l’affaire dite du « baiser » du jeune franco-algérien et son amie tunisienne, dont les proches ont avancé dans un premier temps qu’ils ont écopé de quatre mois de prison « pour avoir échangé un baiser en public ». Comme souvent dans les réactions à chaud aux affaires de mœurs à forte connotation idéologique, l’info avait été reprise non sans une certaine précipitation par une presse nationale polarisée et une presse étrangère qui en a fait ses choux gras.
« Les gens étaient bizarres, ils essayaient de m’indiquer le chemin dans une langue étrangère, on ne voyait pas la mer, bref, c’était insoutenable ! » Tels étaient les premiers mots de Marie-France, 34 ans, une française qui réside à La Marsa depuis plus de 3 ans et qui a eu la mésaventure de quitter son quartier pour une demi-journée. Récit.
C’est fait ! L’interdiction de mariage entre une femme tunisienne musulmane et un non-musulman, jadis consacrée par la fameuse circulaire N° 216 du 5 novembre 1973 est complètement levée. Vivement « demandée » au ministre de la Justice et au chef du gouvernement par le président Béji Caïd Essebsi lors de son discours du 13 août 2017, cette mesure est aujourd’hui effective. Les mariages concernés peuvent désormais être librement actés dans toute municipalité ou chez un notaire en Tunisie ou auprès des consulats, et à défaut, des ambassades de Tunisie à l’étranger.