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8 MARS : NON A LA VIOLENCE MACHISTE A L'UNIVERSITE DES ANTILLES !

8 MARS : NON A LA VIOLENCE MACHISTE A L'UNIVERSITE DES ANTILLES !
 
  En ce 8 mars, les femmes et la condition féminine seront mondialement célébrées.
 S'il est indéniable que certaines choses ont changé dans de nombreux pays du monde et que des femmes ont réussi à crever le plafond de verre en accédant aux plus hautes fonctions telles que premières ministres, mairesses de grandes villes ou directrices de grandes institutions internationales, force est de constater que, comme pour le racisme et l'antisémitisme ou encore l'homophobie, il reste encore beaucoup de travail à accomplir.
 En Martinique, par exemple, jusqu'à tout récemment la sphère politique, au contraire de la Guadeloupe, était entièrement dominée par la gent masculine. Désormais, nous disposons de deux femmes parlementaires et de deux mairesses, mais ce petit progrès demandera à être confirmé dans les années à venir. Quant on regarde les autres secteurs de la société tels que l'économie, on s'aperçoit qu'il n'y a aucune femme responsable d'une grande entreprise ou d'un grand groupe commercial ou industriel. Il n'y a guère que dans le domaine culturel où elles réussissent à se faire une place, sans doute parce cela intéresse moins les hommes.
 Au niveau de l'éducation, il est vrai que l'enseignement primaire s'est massivement féminisé et depuis longtemps, là encore, c'est parce que peu à peu les hommes s'en sont détournés. Au niveau du collège et du lycée, hommes et femmes sont en nombre à peu près égal avec même une légère prédominance masculine. L'Université par contre demeure un bastion masculin et en trente et quelques années, elle n'a connu que deux femmes présidentes. Aucune n'a terminé son mandat ! L'une parce qu'elle avait rédigé un rapport au Ministère sur les pratiques du CEREGMIA et qu'à mi-mandat, on lui avait subitement proposé un poste de rectrice dans l'Hexagone sans que sur le moment elle ait fait le rapport entre les deux choses ; l'autre parce qu'après un deuxième rapport accablant de la Cour des comptes, une douzaine d'années plus tard, elle s'était trouvée contrainte de s'opposer aux pratiques du même CEREGMIA.
 Chacun a en tête à la fois la violence exercée à l'encontre de cette dernière par les membres de cet ex-groupe de recherches (dont les trois principaux responsables ont fini par être révoqués à vie de la fonction publique) et l'affligeante passivité de la majorité des personnels de notre université, en particulier des hommes. Or, aujourd'hui, rien n'a changé ! Les mêmes pressions, les mêmes violences sont exercées contre des élues de sexe féminin, notamment sur le campus de Schoelcher. Quoiqu'elles aient été élues dans la plus grande transparence démocratique, ces femmes se voient contestées, méprisées, bafouées sans qu'une fois de plus, la grande majorité de leurs collègues masculins ne lèvent le petit doigt.
 EN CE 8 MARS, JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, CETTE SITUATION INTOLERABLE SE DOIT D'ETRE PUBLIQUEMENT DENONCEE ! 

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