Comment comprendre, en effet, que celui qui, en décembre 2015 était à la rue politiquement et que Marie-Jeanne a repêché, à savoir Claude Lise, puisse tenir aujourd'hui dans "France-Antilles" des propos aussi abjects contre le "Gran sanblé pou Ba Péyi-a an Chans" qui lui avait lancé une bouée de sauvetage ? Rappelons pour ceux qui l'ont oublié ou qui ne le sauraient pas qu'à la veille des premières élections territoriales de décembre 2015, l'ex-PPM, à la tête d'un parti fantomatique, le RDM, avait été imposé par Marie-Jeanne sur la liste du "Gran Sanblé". Imposé alors qu'Azérot, Nilor et d'autres, rassemblés dans un groupe informel appelé "G20", voulaient donner à AMJ, jugé "trop vieux", un poste honorifique sur la liste et qu'Azérot, lui, avait refusé tout net la présence de Lise sur cette dernière.
AMJ réussit à déjouer les plans du "G20", fut désigné tête de liste et imposa la présence de Claude Lise en position éligible.
La victoire obtenue, Lise devint président de l'assemblée et très vite voulut être calife à la place du calife, transformant au fil des ans chaque plénière en un concert de lamentations au motif que ses prérogatives n'étaient pas respectées par l'exécutif et son président. Ce serait du dernier ridicule si au bout d'un moment, ça n'avait pas fini par décrédibiliser l'institution-CTM aux yeux du grand public qui, de nos jours, grâce à l'Internet peut enfin savoir ce qui se déroule au cours des plénières. Nos chers élus (es) n'ont pas été grandi par ce triste spectacle d'autant plus grotesque que près de 80% des dossiers étaient votés à l'unanimité. A quoi bon faire du crique pendant des journées entières pour finir par avaliser la plupart de ce qui vous est proposé ? Infantile !
Aujourd'hui, Lise trouve toutes les qualités à Nilor dont le G20 avait voulu l'écarter de la liste du "Gran Sanblé" en décembre 2015. Là encore, c'est du dernier risible. Mais bon, les octogénaires, il est vrai que ça oublie plus souvent que rarement...
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