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ACUEILLIS PAR LE POLE MARTINIQUE, ILS S'EMPLOIENT A LE MINER A PRESENT

ACUEILLIS PAR LE POLE MARTINIQUE, ILS S'EMPLOIENT A LE MINER A PRESENT

  Le grand public a sans doute oublié les péripéties ayant conduit à l'éclatement de feue l'UAG (Université des Antilles et de la Guyane).

 L'une d'entre elles est, hormis dans le milieu universitaire, quasiment passée inaperçue en Martinique : l'accueil de 25 enseignants du Pôle Guyane d'origine antillaise, métropolitaine et africaine, pour la plupart appartenant à des disciplines scientifiques et technologiques. Ces enseignants eurent le choix entre rester dans la nouvelle université (dite "expérimentale" à l'époque) de la Guyane ou demander leur rattachement à l'également nouvelle Université des Antilles. 

 En fait, il y eu 30 demandes de rattachement à cette dernière, mais seulement 5 d'entre ces enseignants demandèrent à être affectés sur le campus de Fouillole. On peut s'interroger sur un tel déséquilibre dans le choix de ceux qu'il faut bien appeler les "rescapés de la Guyane". Il faut rappeler d'abord que la plupart se disaient victimes d'une forme d'ostracisme car n'étant pas Guyanais. Ainsi, un Guadeloupéen, démocratiquement élu, à un poste de responsabilité fut carrément débarqué, "déchouké" même, en violation des textes en vigueur. La présidente de ce qui était encore l'UAG, C. MENCE-CASTER, soucieuse de défendre ses personnels fit un procès devant le Tribunal administratif au Ministère de l'Enseignement Supérieur et le...gagna ! Depuis, elle est "blacklistée" comme toutes celles et tous ceux qui osent traduire en justice ce monstre froid qu'est l'Etat. 

 Pour expliquer le choix massif des "rescapés de la Guyane", appelés aussi les "droit d'option", pour le campus de Schoelcher et non celui de Fouillole, il faut aussi ajouter que ce dernier n'avait pas fait montre d'un enthousiasme débordant pour les accueillir. Donc, nos ex-Guyanais débarquent en Martinique,  certains (es) sont installés au DSI (Département Scientifique Interfacultaire) et à l'IUT (plus particulièrement au Département "Hygiène et Sécurité") où chacun (e) trouve sa place sans grande difficulté. Or, on se serait attendu que ces nouveaux personnels se joignent à la lutte menée par des collègues pour amener la gouvernance de l'Université des Antilles et plus particulièrement le campus de Fouillole à faire davantage d'efforts en postes et en moyens pour favoriser le développement des filières scientifiques et technologiques en Martinique. Il convient de préciser que s'agissant des filières Lettres et Sciences humaines, le campus de Schœlcher a toujours joué le jeu et par exemple, lorsque R. CONFIANT en était le doyen, pas moins de 5 postes d'enseignants et d'administratifs furent cédés au campus de Camp Jacob (situé en Basse-Terre) où s'était mis en place un embryon d'études littéraires et en Sciences humaines.

 Or, les "rescapés de Guyane" se tinrent cois. A l'écart de cette lutte pour un juste équilibre entre les deux pôles composant la nouvelle Université des Antilles ! Le développement du DSI et de l'IUT, qui les avait pourtant accueillis à bras ouverts, semblait peu les intéresser. Mieux ou pire, en fait, certains (es) d'entre eux commencèrent à se rapprocher de la gouvernance et à accepter diverses missions ou postes de responsabilité de la part de ceux-là même qui n'avaient pas souhaité les voir débarquer sur le campus de Fouillole au moment de l'éclatement de l'UAG !!! Poussant le bouchon plus loin, certains (es) des "rescapés de la Guyane" entreprirent même, comme nous l'expliquerons dans un prochain article, de marginaliser progressivement les "historiques" c'est-à-dire des enseignants en poste au DSI et à l'IUT depuis toujours !!! Forts de l'appui de la gouvernance, il leur était, en effet, facile, pour ne prendre pour l'instant que ce seul exemple, d'empêcher un maître de conférences-HDR de "monter" sur un poste de professeur des universités. Un maître de conférence "historique" qui, comme ses autres collègues "historiques", avait tout mis en œuvre pour assurer un bon accueil aux nouveaux venus !

 Il y a aussi le fait qu'avec l'appui de la gouvernance, des rescapés cherchent carrément à tuer le développement des formations en informatique car 2 postes de Maîtres de conférence dans cette discipline ont été carrément retirés du concours. Sans doute pour pouvoir les récupérer ou les transférer ailleurs.

  D'autres exemples de ce qui ne peut être qualifié que de "vacabonnageries" seront explicités dans nos prochains articles.

  Pour l'heure, notons aussi qu'elles et eux qui avaient été si injustement traités (es) en Guyane à l'époque de l'UAG ne trouvent aujourd'hui rien à redire face aux violations répétées par la gouvernance de l'autonomie du Pôle Martinique, pourtant prévue dans le texte de loi qui, en 2015, créa l'Université des Antilles. Un seul exemple encore pour l'instant : le pouvoir de police sur ledit pôle a été enlevé à la Vice-Présidente du Pôle Martinique, O. MARCELLIN-FRANCOIS-HAUGRIN, démocratiquement élue par ses pairs ! Cela ne choque pas ni n'a jamais choqué les "rescapés de la Guyane". Ils et elles n'ont jamais ouvert la bouche sur ce sujet en tout cas.

  Tout cela va à l'encontre du Pôle Martinique, du DSI et de l'IUT en particulier, et ne saurait plus du tout être passé sous silence. Dans de prochains articles, nous y reviendrons de manière plus explicite...          (à suivre)

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