Après le président François Hollande qui avait déclaré, lors de sa dernière visite en Martinique, que l’affaire du CEREGMIA était « une tâche sur l’Université », voici que Christiane Taubira, en visite chez nous quelques semaines plus tard, en remet une couche à la télévision :
« Je n’interviens jamais dans les procédures, je ne veux pas les fragiliser. J’estime qu’il ne revient pas à la Garde des sceaux de s’exprimer sur les procédures, éventuellement de donner une information qui pourrait mettre en péril ces procédures. C’est au Procureur de s’exprimer. Le juge d’instruction juge l’affaire.
J’espère pour ma part aussi__c’est une affaire qui mérite d’être traitée de manière exemplaire__que la juridiction pourra faire diligence et statuer très rapidement sur cette affaire. Il faut faire la lumière sur le plan financier, mais aussi de l’éthique. »
Malgré ces fortes paroles, malgré celles de François Hollande, l’avocat des mafieux du CEREGMIA, P. Edmond-Mariette, continue à clamer sur tous tons et sur tous les médias possibles et imaginables qu’ « il n’y a pas d’affaire CEREGMIA » et que ses clients Fred Célimène et Kinvi Logossah sont blancs comme neige.
Clients qui ont pris, en juin dernier, une interdiction de 5 ans de direction de laboratoire de recherches pour le premier (Célimène) et un blâme pour le second (Logossah). Sanctions infligées par le conseil de discipline de l’Université Toulouse 1.
Sanctions administratives pour l’instant, la justice s’occupera bientôt du pénal…