Le philosophe et fan de football a réagi de façon virulente à la "vulgarité d'Anelka", sur Europe 1 samedi.
Le philosophe Alain Finkielkraut considère les propos adressés par Nicolas Anelka à Raymond Domenech comme une "agression verbale d’une vulgarité inouïe". Il a expliqué sur Europe 1 samedi qu’il avait été "atterré" mais "pas forcément étonné".
Alain Finkielkraut a qualifié les joueurs de l’équipe de France de "voyous".
"Nous entendons le capitaine de l’équipe de France nous dire que le problème ce n’est pas cette agression […] mais le traitre qui l’a dénoncée.
[…] Nous avons la preuve effarante que l’équipe de France n’est pas une équipe, c’est une bande de voyous qui ne connaît qu’une seule morale, celle de la mafia", a-t-il indiqué.
"On a rêvé avec l’équipe de la génération Zidane, aujourd’hui on a plutôt envie de vomir avec la génération caillera", a poursuivi le philosophe. "Il est temps de ne plus confier le destin de l’équipe à des voyous arrogants et inintelligents et de sélectionner des gentlemen". Il a également dénoncé l’existence de "divisions ethniques et religieuses", au sein de l’équipe de France.
Dans le même élan, le philosophe a élargi le problème à la société française. Il a le sentiment que la France "contemple le spectacle de sa désunion, de sa possible déliquescence". Et vu un parallèle avec les agressions de professeurs dans les quartiers sensibles. (Source Europe1)
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