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ARCHIVES : QUELLE AGRICULTURE POUR LA MARTINIQUE ?

Chantal Maignan
ARCHIVES : QUELLE AGRICULTURE POUR LA MARTINIQUE ?

{ Chantal Maignan, universitaire et figure montante de la Droite martiniquaise, donne dans le texte suivant (2007) sa conception d'une nouvelle agriculture en Martinique. L'auteur, suite aux dernières élections municipales, est devenu le chef de l'opposition au vsein du conseil municipal de la ville du Robert (région Nord-Atlantique).}

Aujourd’hui la société martiniquaise se trouve dans un cruel dilemme face à l’agriculture.

La question se pose sans nuance : Les contingences économiques doivent-elles avoir la priorité sur la préservation de la santé des habitants et la protection écologique d’un petit pays dont les Martiniquais ont la responsabilité morale devant les générations à venir ?

Certes, les agriculteurs, et notamment les producteurs de banane, ont notablement amélioré les méthodes et les techniques de production, diminuant de manière sensible la pollution chimique des sols.

Mais les résultats restent décevants : 40% de pollution sur des sols déjà empoisonnés depuis plus d’un siècle de culture intensive avec le chlordéchone puis le paraquat.
Les cultures qui relèvent du patrimoine amérindien et de l’élaboration de la société créole : manioc, patates douces, ignames, dachines … ne sont plus cultivables sans danger dans les sols antillais et les analyses de la nappe phréatique présentent des résultats alarmants.

La modification des habitudes alimentaires n’est pas sans conséquence sur l’identité ; il suffit de regarder les sociétés contaminées par les fast food et leurs modifications tant sur le plan de la santé que sur la structure même et l’organisation sociale et familiale.

Il ne s’agit pas d’ostraciser les planteurs qui consacrent aujourd’hui d’importants moyens financiers à la recherche en vue d’améliorer constamment les pesticides et les rendre moins agressifs pour la nature et l’homme (objectif : 20% de pollution dans cinq ans) même si la responsabilité de la pollution est sans conteste le résultat de leur choix d’une culture intensive et d’une utilisation de produits chimiques controversés, voire interdits, jusqu’à la fin du XXe siècle.

La question est de se demander quels choix socio-économiques, en termes de respect de la vie et de développement durable, les Martiniquais doivent faire aujourd’hui. {{(...)}}

{{Chantal Maignan}}

{{(...)}} - La totalité de l'article au format PDF.

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QUELLE_AGRICULTURE_POUR_LA_MARTINIQUE.pdf

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