Certes, nos trois lascars ont été définitivement virés de l'enseignement supérieur (avec interdiction d'enseigner dans le privé), mais ils n'ont guère eu à pointer à Pôle Emploi : l'un a trouvé un poste de DGS dans une mairie-PPM du nord de la Martinique ; un autre a été embauché comme cadre par un important groupe béké et le dernier n'a sans doute plus besoin de travailler pour assurer ses fins de mois.
Rappelons qu'ils sont soupçonnés d'avoir détourné pas moins de 12 millions d'euros de Fonds Européens attribués à la recherche, d'abord au sein de l'ex-Université des Antilles et de la Guyane), puis de l'Université des Antilles. Les combattre n'a pas été une mince affaire comme chacun sait, même si une conasse, qui n'a jamais pu passer prof et qui jubile d'avoir un petit poste, traite sur le Net ce combat de "cancans". Comme dirait le Grand Charles (celui du 18 juin : 12 millions d'euros, ça s'trouve tout d'même pas sous les sabots d'un ch'val ! Bref...
Si BALKANY en a pris pour 4 ans de taule, se disent nos trois compères en se mordillant les ongles, nous, on n'est donc pas à l'abri d'un séjour à l'ombre. Remarquons que vu la canicule régnant en Martinique en ce moment (toujours en retard sur l'Amère-Patrie quel que soit le domaine considéré), ça ne leur ferait pas de mal. Au soleil, on se tape 44° ces jours-ci !
Donc oui, leur affaire, celle du CEREGMIA a été délocalisée à Paris. Au Parquet National Financier très exactement. Because ? Eh bien, parce que, paraît-il, sous les cocotiers, la justice ne dispose pas des moyens techniques lui permettant d'enquêter sur une affaire aussi compliquée (dixit la justice). Ouais...Elle a mis...4 ans avant de s'en apercevoir !!! Heureusement que l'informatique existe car c'est un laps de temps largement suffisant pour faire disparaître des documents-papier et autres preuves.
Nos trois lascars et leurs 30 complices (dixit toujours la justice) de Martinique et Guadeloupe ont donc les chocottes depuis que le couperet est tombé sur la nuque de BALKANY. Ils et Elles se demandent si le temps de l'impunité ne serait, hélas, pas révolu. Si très bientôt eux, nos trois Ali BABA insulaires et leurs 30 voleurs, ne risquent pas d'être obligés de se rendre à des convocations du Parquet National Financier à Paris alors que le billet d'avion coûte horriblement cher. Même que l'une de leurs avocates a fait une conférence de presse dernièrement pour annoncer que ses clients n'auront pas les moyens de voyager, même pas en classe "Economique".
Arrête, Tatie, tu nous fais marrer et c'est pas le moment vu la chaleur qu'il fait !...