Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Barbados celebrates 54 years of Independence

Barbados celebrates 54 years of Independence

This year’s Independence Parade was no ordinary celebration.

The scaled down event was, in many ways, symbolic of a nation slowly exhaling at the end of a trying year, whilst looking toward a potentially bright future and a new identity with great anticipation.

Amid the usual pomp and pageantry associated with the annual parade was a special focus on the work of local “heroes” who have been instrumental in staving off the global threat of COVID-19 that has been knocking on the national doorstep since late February.

Warm sunshine, clear skies, and a cool breeze surrounded National Heroes’ Square in the heart of Bridgetown, where the country’s armed forces, distinguished leaders and patriotic citizens gathered to pay homage to the 54-year-old nation and its heroes.

On one hand, the Parliament buildings to the north of the parade, the Treasury building to the east and the Chamberlain Bridge to the south all stood as familiar historical relics. However, on the western side of the parade, the 207-year-old statue of British naval hero, Vice Admiral Horatio Lord Nelson was notably absent and provided a timely reminder of the country’s new directions and steadfast movement toward republican status.

Dozens of Barbadians lined the Chamberlain Bridge and the boardwalk decked out in the independence colours of ultramarine and gold as they attempted to catch a glimpse of the proceedings that only included troops from the Barbados Defence Force and the Royal Barbados Police Force.

Prime Minister Mia Mottley, the country’s lone living national hero Sir Garfield Sobers, and incoming Chief Justice Sir Patterson Cheltenham all received a general salute when they arrived moments before the 8’oclock start.

Then, perhaps for the last time as Governor General, Dame Sandra Mason arrived to tremendous fanfare and the customary royal salute on the instruction of Parade Commander Warrant Officer 2 (WO2) Colin Marshall.

Once the customary pleasantries were all completed, the GG began an almost hour-long process of awarding the national honourees that was headlined by Patrick Frost. The former General Secretary of the Barbados Secondary Teachers’ Union and the first General Secretary of the Congress of Trade Unions and Staff Associations of Barbados was the lone recipient of Barbados’ highest national honour, the Order of Freedom of Barbados.

Newly appointed Chief Justice Sir Patterson Cheltenham QC and Brigadier General Rudyard Eggleton Carrington Lewis both received the Knight of St. Andrew for extraordinary and outstanding achievement in service to Barbados and to humanity at large.

Among the almost 30 awardees were four recipients of the Barbados Star of Gallantry which is given for acts of conspicuous courage in circumstances of extreme peril. This year, the award was reserved exclusively for heroes of the Covid-19 pandemic that included Manoharsingh Athishaya Rajamanickam, Captain Donville Adderson Dash, Lieutenant (Coast Guard) Anderson Goodridge and Lieutenant Rudolf Oscar Morris.

This icing on the cake for this year’s celebration was a cultural presentation in song from a choir that included some of the nation’s most popular artistes and cultural practitioners including cultural ambassadors The Most Honourable Anthony The Mighty Gabby Carter, Alison Hinds and Stedson RPB Wiltshire. The artistes delivered an energetic and moving rendition of the song This Is Who We Are that resonated with the crowd.

This time next year, Barbados is expected to take another step away from the British Monarchy to become a Republic in time for the 55th anniversary of independence as the current administration attempts to move the nation toward a new sense of national consciousness. (kareemsmith@barbadostoday.bb)

Commentaires

michel mirgan | 02/12/2020 - 16:28 :
Bien entendu ,pas un mot de félicitation de nos "indépendantistes" martiniquais .Pourquoi ?Tout d'abord Barbade est une ile libérale ce que ne sont pas nos indépendantistes dont la plupart ne jurent que par Marx. Mais surtout car Barbade est une ile frugale dont les habitants savent ,toutes classes confondues se contenter de ce que l'économie et l'Etat ,très respecté d'ailleurs peuvent leur donner .Il y a deux ans les difficultés de l'Etat l'ont poussé à licencier plusieurs centaines de fonctionnaires::résultat 0 jours de grève. Vous avez bien lu :zéro. Les .fonctionnaires barbadiens sauront attendre des jours meilleurs. Vous imaginez de tels licenciements en Martinique :inconcevable!!! Ce genre de situation déclencherait une véritable tornade animée vraisemblablement par des syndicats très souvent indépendantistes. qui réclament en permanence des primes de ceci ,de cela ,le maintien et l'application des 40, des 50% et pourquoi pas des 60% etc... Il s'agit de deux visions de l'économie ,de la société et de l'Etat complètement différentes. Les martiniquais indépendantistes. compris ,,sont incapables de comprendre une ile très semblable mais aux valeurs si différentes des leurs.
Firmin G. | 02/12/2020 - 21:12 :
Pour une fois, je suis partiellement d'accord avec Mirgan ! Nos indépendantistes ne jurent que par Cuba et Barbade les indiffèrent. Ils rêvent en imaginant que les USA, même avec un Joe Biden à leur tête, permettront à un deuxième Cuba de naître dans leur arrière-cour qu'est la Caraïbe. Il n'y a qu'à voir comment ils cherchent par tous les moyens à renverser Maduro au Venezuela ! Par contre, pas d'accord avec Mirgan sur le 0 grève des fonctionnaires barbadiens ! En effet, ils sont membres d'un Etat indépendant et ils connaissent parfaitement les ressources et les capacités financières de leur pays. Chose qui les oblige à être raisonnables ! Par contre, les fonctionnaires martiniquais ne sont pas des fonctionnaires...martiniquais. Ce sont des fonctionnaires FRANCAIS ! Des fonctionnaires de la 6è puissance économique mondiale qui occupe leur île depuis 1635, a exploité leurs ancêtres comme esclaves pendant 3 siècles et qui donc leur droit REPARATION. Ne mélangeons pas les situations historiques ! Cela obscurcit le débat.
Michel P. | 04/12/2020 - 10:48 :
1) Oui mais mieux vaut dire : "des fonctionnaires de la 6ème puissance économique mondiale qui occupe l'île depuis 1635" et non "leur" île. 2) La France a occupé l'île des Arawaks et non celle d'esclaves africains, lesquels n'étaient pas là. 3) L'arrivée d'Africains a débuté vers 1670 pour exploser à partir de 1680. 4) Au moment de l'abolition, il y avait 79.000 esclaves, 39.000 affranchis et 10.000 blancs. 5) Aujourd'hui, des descendants des esclaves et des affranchis d'alors, considérant qu'ils appartiennent au groupe ethnique majoritaire, revendiquent la possession de l'île. 6) Mais ça ne permet pas de dire qu'en 1635, la France a occupé "leur" île. 7) Quant à michel mirgan, je comprends qu'il se place dans l'hypothèse d'une Martinique indépendante et qu'il s'interroge sur la réaction des fonctionnaires de ce nouvel Etat, "martiniquais" donc, en cas d'austérité. 8) Marie-Claude Valide, chef d'entreprise (que je me permets de citer, en espérant ne pas la trahir), disait que la Martinique avait perdu le sens des réalités économiques. Pour cette raison, elle croyait que l'indépendance était l'impossible. L'assimilation est allée trop loin, les gens n'ont aucune idée des changements que l'indépendance impliquerait, pensait-elle.
michel mirgan | 03/12/2020 - 22:54 :
C'est exactement ce que j'ai voulu dire. Et je ne connaissais même pas cette déclaration terrible de Valide.
Firmin G. | 03/12/2020 - 21:23 :
"Leur île" DESORMAIS parce qu'arrachés à l'Afrique CONTRE LEUR GRE, ce sont eux et leurs descendants ouvriers agricoles et d'usine à sucre qui l'ont construite durant des siècles à LA SUEUR DE LEUR FRONT tandis qu'esclavagistes et descendants d'esclavagistes sirotaient tranquillement leurs punchs à l'ombre des vérandas de leur grandes villas (construites elles aussi par les Nègres) !
Michel P. | 03/12/2020 - 22:18 :
1) La revendication de la possession des terres est un vaste sujet. Toutes sortes d'arguments sont utilisés : l'ancienneté de l'arrivée de supposés ancêtres, la destinée manifeste (ou terre promise), le devoir des races supérieures sur les races inférieures, l'espace vital, le sang versé, etc. 2) Un argument est la mise en valeur des terres. Saint-Barth, qui n'a pratiquement pas connu l'esclavage, est longtemps restée un tas de cailloux peuplé de blancs pauvres. La Martinique a connu un sort différent grâce au travail des esclaves. Ce qui donne à leur descendants un droit de propriété sur l'île. 3) C'est l'un des arguments des Sionistes. La Palestine était un désert de cailloux, nous en avons fait un pays prospère, nous avons donc des droits sur elle.
Firmin G. | 03/12/2020 - 22:09 :
Rien n'a voir avec les sionistes qui ont chassé les Palestiniens de leurs terres car les Nègres n'ont jamais demandé à venir aux Antilles ! Ni à travailler gratuitement pour les Békés. Et à coups de fouet en plus ! Ils ne sont pas responsables du génocide des Amérindiens caraïbes non plus.
Michel P. | 03/12/2020 - 22:21 :
Certes. Je parle seulement de l'argument : "nous avons mis cette terre en valeur, donc elle est à nous".
Firmin G. | 03/12/2020 - 23:31 :
Les Caraïbes ayant été exterminés, la Martinique est devenu logiquement la terre de ceux qui l'ont travaillée durant des siècles. A qui voulez-vous qu'elle appartienne désormais puisque les Blancs ont exterminé ses autochtones ? A ceux qui n'ont jamais tenu un coutelas de leur vie ni transporté des régimes de banane sur leur tête ? N'importe quoi !
Michel P. | 04/12/2020 - 07:44 :
Très bon argument, le même que celui des sionistes : les Israéliens ont mis en valeur la Palestine. A qui voudrait-on qu'elle appartienne, à ceux qui n'ont jamais cultivé ce désert de cailloux ?
Firmin G. | 04/12/2020 - 07:57 :
Vous êtes bouchés ou quoi ? Vous comparez des Palestiniens chassés de leurs terres mais toujours bien vivants, même s'ils sont parqués dans des sortes de réserve, avec les Caraïbes exterminés jusqu'au dernier par les Blancs ?
Michel P. | 04/12/2020 - 10:53 :
Alors que je viens de vous répéter que je compare des arguments (celui des sionistes et le vôtre), vous me reprochez de comparer les Palestiniens et les Caraïbes. En fait, il semble que le principe des comparaisons vous échappe.

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.