"Monsieur Célimène n'aurait aucun compte à rendre aux martiniquais" paraît-il si l'on en croit un de ces articles trompeurs écrits pour faire diversion et paru sur un site web que nous nommerons "Paroles inutiles sur site". Bref, Bef bétjé té an kann bétjé. Est-ce bien parce que toutes les fois que l'individu débarquait à l'Université, il arrivait chez sa marraine ou mieux chez "sa manman", où en honnête fils de famille, il pouvait disposer. I té pé fè sa i lé, kon i lé ? I té lakay manman'y.
Le fiston n'était-il là qu'à bénéficier de l'amour qu'une mère donne naturellement à son enfant ? Ajoutez-y le gîte, le couvert, et surtout la petite monnaie de poche. Dans ce cas, "sé toutafètman" normal qu'il n'ait aucun compte à rendre à quiconque : il était chez sa "manman".
C'est donc en toute confiance qu'il se serait servi sans scrupule de l'argent de cette "manman", une si généreuse donatrice. Les autres enfants de cette " manman" n'ont rien à dire, si notre chérubin l'aurait fait trop largement, à leur gré. Et ces laissés-pour compte, les 4500 étudiants inscrits sur le campus, s'ils ne bénéficient pas du droit d'aînesse, réservé à notre mômichon, qu'ils se taisent et le laissent agir en toute impunité.
Les autres rejetons, hélas, seront par contre tributaires du remboursement de la petite cagnotte de la " manman " de l'individu : 750000 € par an, ce jusqu'en 2021. Et celui-ci n'aura aucun compte à rendre à la population martiniquaise puisqu'il s'agit d'une petite affaire à l'échelle familiale.
Alors pourquoi le chaste ex-directeur en serait-il à s'inquiéter ? Pourquoi chercherait-il par surcroît, à s'en prendre à la Présidente de l'Université ? Pourquoi donc demeurerait-elle sa tête de turc ? Pourquoi serait-elle toujours la victime de son terrorisme épistolaire ?
Comportement bien étrange, pour quelqu'un qui n'aurait, on vous le répète, aucun compte à rendre aux martiniquais et encore moins à lui-même. L'Université, on vous le rappelle, c'est "chez sa manman", comment ! Et l'argent qu'il aurait détourné vers sa poche, toujours le petit pécule de "sa manman".
Il est très outrageant de vouloir prendre les gens pour des idiots, car la réalité est toute différente. Messieurs et dames de "Paroles inutiles sur site" vous avez une idée très erronée du mot pupille de la Nation, ou pupille de l'État. Ne fuyez pas la vérité. Elle saura vous rattraper.
Rappelez-vous cette sentence de Publilius Syrus, qui date du 1ier siècle avant J-C, et qui pourtant demeure plus que jamais toujours d'actualité :
"Une tache à l'honneur malaisément s'efface, et qui le perd, avec lui jamais ne rentre en grâce."
Térèz Léotin