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Communiqué de presse

BILAN DU CONSEIL INTERMINISTERIEL POUR L'OUTREMER

Victorin LUREL Député de la Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy
BILAN DU CONSEIL INTERMINISTERIEL POUR L'OUTREMER

Un communiqué du député de la Guadeloupe Victorin LUREL après le bilan effectué en conseil des ministres des mesures du Conseil interministériel pour l'outre-mer.

Deux ans après le Conseil interministériel de l’outre-mer, la situation actuelle à Mayotte démontre que rien n’a changé outre-mer

Une partie du conseil des ministres de ce mercredi a été l’occasion d’une indécente séance de congratulation et d’autosatisfaction du gouvernement sur son action outre-mer et la prétendue réalisation à 90% des mesures décidées lors du Conseil interministériel de l’outre-mer (CIOM) du 6 novembre 2009.

Victorin LUREL, vice-président du groupe socialiste chargé de l’outre-mer, rappelle que le bilan réalisé par les députés d’outre-mer du groupe SRC, lors d’un important travail de vérification sur le terrain, établit qu’à peine 25% des mesures décidées lors de ce CIOM avaient effectivement été mises en œuvre au 18 mai dernier, date du débat parlementaire sur la mise en œuvre de celui-ci.

Pour le député de la Guadeloupe, cette communication faite en catimini, de manière opportuniste et démagogique, pour tenter de désamorcer la crise mahoraise est tout simplement pathétique.

« Le CIOM n’est qu’une pantalonnade. Tout est cosmétique. Rien n’a été fait sur les six grands secteurs de ce qui a été appelé la « profitasyion » : la grande distribution, le secteur des carburants, les télécommunications, le transport maritime, le transport aérien et le secteur bancaire. Les mécanismes fondamentaux de l’exploitation perdurent plus que jamais par prélèvement de rentes, exercice de position dominante et abusive, insuffisance de concurrence, monopolisation et oligopolisation, imposition de structures, exclusivités de marques ou de territoires, insuffisance de contrôle et non respect des engagements pris par l’Etat malgré les recommandations de l’Autorité de la concurrence.

L’Etat refuse, visiblement par soucis de connivence et de clientèle, de faire tomber les barrières à l’entrée et d’ouvrir vraiment ces espaces à une véritable concurrence en faveur des consommateurs.

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