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Chlordécone : la mémoire courte des Martiniquais

Chlordécone : la mémoire courte des Martiniquais

  Le quotidien communiste  français L'Humanité vient de faire sa Une sur le scandale du chlordécone et les Martiniquais, médias en tête, de faire tout un foin.

 Or, avec tout le respect que l'on doit à cet organe de presse, il n'y a vraiment pas de quoi. En effet, Le Nouvel Observateur, dans son édition du 03 octobre 2007__il y a donc 13 ans !__consacrait déjà un long article à cette question suite à la conférence de presse organisée par les écologistes Louis Boutrin et Raphaël Confiant dans l'enceinte même de l'Assemblée nationale française.
 Ecrit, par Marie Vaton et intitulé "Scandale des pesticides en Martinique. L'île aux poisons", on peut y lire notamment ce qui suit :
 "Pour Louis Boutrin, directeur de l'hebdomadaire La Tribune des Antilles, les Békés ont une large part de responsabilité : comment expliquer que le chlordécone, interdit aux Etats-Unis depuis 1976, ait pu être utilisé sans vergogne jusqu'en 1993 dans la bananeraies antillaises ?
  Ils ont déversé", affirme L. Boutrin "pendant 20 ans plus de 6.000 tonnes de pesticides sur les terres martiniquaises alors que les effets du chlordécone étaient connus !". Dans un livre à charge, coécrit avec Raphaël Confiant, "Chronique d'un empoisonnement annoncé", il tire à boulets rouges sur les responsables de ce "scandale" : l'Etat, coupable d'avoir "empoisonné" les Antilles pour "protéger les intérêts des Békés en République bananière" et le Ministère de l'Agriculture, coupable de négligences graves, ensuite les compagnies des eaux, les importateurs békés de pesticides, la DDASS et les maires, eux aussi coupables. Par leur silence.
 Ce livre, très médiatisé, a sapé la confiance des Martiniquais  dans l'administration, ravivé les plaies de l'esclavage et exacerbé un peu plus les tensions entre riches Békés, d'un côté et Noirs, de l'autre".
                                                                (Fin de citation)
 C'était donc__rappelons-le !__en 2007.
 Aujourd'hui, d'autres personnes ont repris le flambeau du combat contre le chlordécone à leur manière. Si d'aucuns critiquent ou désapprouvent leurs actions, force est de constater que 13 ans plus tard, RIEN  n'a bougé sur la question du chlordécone. L'Etat n'a fait que nous mener en bateau depuis tout ce temps-là.
 Qu'il en assume les conséquences en 2020 ! 
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